M. Barrow a remporté la présidentielle de décembre mais le président sortant Yahya Jammeh avait refusé pendant des semaines de reconnaître sa victoire, provoquant une crise. Il avait dû prêter serment la semaine dernière au Sénégal voisin.
Préoccupé par sa sécurité, le président Barrow se trouve toujours au Sénégal.
M. De Souza, qui s'exprimait à Abuja, a précisé que les forces de la Cedeao étaient en train d'agir pour assurer la sécurité à Banjul et aux environs.
Les forces de la Cedeao sont en train d'enquêter sur les affirmations indiquant que des mercenaires et des armes sont entrés en Gambie pendant plusieurs semaines de crise au cours desquelles le président sortant a refusé de quitter le pouvoir.
"Il a été dit que beaucoup d'armes ont été importées dans le pays. Il y avait des armes lourdes et il y a eu des mercenaires qui ne parlaient ni anglais ni wolof. Un hôpital entier a été évacué et rempli d'armes et de gens armés jusqu'aux dents," a poursuivi M. De Souza. "Le président Adama Barrow nous a demandé deux ou trois semaines pour que nous puissions étudier s'il y a des stocks d'armes quelque part. Et s'il y a des mercenaires cachés quelque part".
"Les forces (de la Cedeao) doivent y aller pour assurer la sécurité. Imaginez que le président Adama Barrow se rende sur place -- il voulait y aller depuis dimanche. Que se passe-t-il s'il y va et est assassiné. Tout le processus sera mis en question".
M. Barrow a demandé aux forces de la Cedeao de rester six mois dans le pays, selon M. De Souza. La décision de rester ou de partir relève des chefs de la Défense de la Cedeao.
Le nouveau président gambien, réfugié à Dakar, rentrera "dès que possible dans son pays" où s'est déployée dimanche une mission militaire ouest-africaine pour "sécuriser" le territoire, au lendemain de l'exil de son prédécesseur Yahya Jammeh.
Ces développements interviennent après six semaines de crise politique grave née du refus de M. Jammeh, battu à la présidentielle de décembre, de céder la place à M. Barrow.
Sous d'intenses pressions diplomatiques, notamment de la Cedeao, l'ex-Président gambien a finalement accepté de se retirer, après 22 ans de pouvoir, et s'est envolé de Banjul pour Conakry samedi soir. Il a ensuite pris un avion pour la Guinée équatoriale.
Avec AFP
Préoccupé par sa sécurité, le président Barrow se trouve toujours au Sénégal.
M. De Souza, qui s'exprimait à Abuja, a précisé que les forces de la Cedeao étaient en train d'agir pour assurer la sécurité à Banjul et aux environs.
Les forces de la Cedeao sont en train d'enquêter sur les affirmations indiquant que des mercenaires et des armes sont entrés en Gambie pendant plusieurs semaines de crise au cours desquelles le président sortant a refusé de quitter le pouvoir.
"Il a été dit que beaucoup d'armes ont été importées dans le pays. Il y avait des armes lourdes et il y a eu des mercenaires qui ne parlaient ni anglais ni wolof. Un hôpital entier a été évacué et rempli d'armes et de gens armés jusqu'aux dents," a poursuivi M. De Souza. "Le président Adama Barrow nous a demandé deux ou trois semaines pour que nous puissions étudier s'il y a des stocks d'armes quelque part. Et s'il y a des mercenaires cachés quelque part".
"Les forces (de la Cedeao) doivent y aller pour assurer la sécurité. Imaginez que le président Adama Barrow se rende sur place -- il voulait y aller depuis dimanche. Que se passe-t-il s'il y va et est assassiné. Tout le processus sera mis en question".
M. Barrow a demandé aux forces de la Cedeao de rester six mois dans le pays, selon M. De Souza. La décision de rester ou de partir relève des chefs de la Défense de la Cedeao.
Le nouveau président gambien, réfugié à Dakar, rentrera "dès que possible dans son pays" où s'est déployée dimanche une mission militaire ouest-africaine pour "sécuriser" le territoire, au lendemain de l'exil de son prédécesseur Yahya Jammeh.
Ces développements interviennent après six semaines de crise politique grave née du refus de M. Jammeh, battu à la présidentielle de décembre, de céder la place à M. Barrow.
Sous d'intenses pressions diplomatiques, notamment de la Cedeao, l'ex-Président gambien a finalement accepté de se retirer, après 22 ans de pouvoir, et s'est envolé de Banjul pour Conakry samedi soir. Il a ensuite pris un avion pour la Guinée équatoriale.
Avec AFP