Les hémodialysés, malgré leur santé fragile, vivent un calvaire indescriptible. Entre un manque d'eau récurrent, un manque de médicaments d'urgence et un manque de prise en charge, ils n'ont que leurs yeux pour pleurer. Selon des malades qui se sont confiés à Tribune, le manque d'eau est devenu récurrent ; à chaque séance de dialyse, il y a des coupures d'eau, ce qui influe négativement sur cette dialyse.
À cause de ces problèmes d'eau, il arrive parfois que la séance dure plus longtemps, du fait qu'elle est suspendue jusqu'au retour à la normale. Dénoncent-ils. Ainsi, ces malades réclament la construction d'un forage, à défaut, ils souhaitent que le centre soit branché sur le réseau de l'Aéroport. Autre problème rencontré par les hémodialysés, c'est celui du manque de médicaments d'urgence ; raison pour laquelle ils sollicitent un soutien de l’État.
Toujours selon ces malades rencontrés par Tribune, seule la dialyse est gratuite, l'achat des médicaments et autres analyses incombent au malade, alors qu'ils sont prohibitifs. Selon ces hémodialysés, les injections comme l'Epo et le Neorecormon coûtent les yeux de la tête, alors que sont des médicaments incontournables dans le traitement des maladies rénales, car ils stimulent la production de globules rouges à partir de la moelle osseuse et permettent de corriger certaines anémies.
Parce qu'à cause des fréquentes dialyses, les malades se retrouvent avec des problèmes au niveau des os. Le prix de ces médicaments varie de 91 mille francs à 156 mille francs dans certaines pharmacies, ont-ils révélé. L’État les subventionne ; ce qui leur revient à 27 mille francs, mais le seul hic est qu'ils sont souvent en rupture, se désolent-ils.
Les malades ont aussi abordé le problème de la pose de la fistule artério-veineuse ou de prothèses qui coûtent trop chères. 600 mille francs, selon eux, alors que, parfois, sans elles ils ne peuvent pas être dialysés, étant donné que les veines des malades se rétrécissent à cause des fréquentes dialyses.
Donc, «pour que la dialyse soit possible et efficace, il faut un bon débit sanguin. Celui des veines est trop faible. Celui des artères est bon, mais on ne peut pas piquer de façon répétée dans vos artères. On a donc recours à une astuce : le chirurgien crée sous anesthésie une dérivation du sang de l’artère radiale dans une veine superficielle de l’avant-bras. Cette veine va s’hypertrophier : c’est la fistule artério-veineuse (Fav). Celle-ci allie deux qualités : elle est superficielle (donc facile à piquer) et elle possède un débit adapté».
Dans le même registre, les hémodialysés ont ajouté la cherté des radios, des analyses etc. Selon eux, ils doivent effectuer un bilan trimestriel et pour ce faire, il leur faut débloquer la somme de 200 mille francs. C'est pourquoi, pense savoir une des malades, la solution définitive, c'est la transplantation, car passer tout leur temps à faire des dialyses leur coûte de l'argent et du temps. D'ailleurs elle dit ne pas comprendre pourquoi l’État traîne les pieds, alors que la loi a été votée depuis plus de 14 ans aujourd'hui.
Un autre hémodialysé a tenu, pour sa part, à dénoncer les conditions d'insalubrité du hangar. Il a tenu à rappeler qu'il a fallu leur mouvement d'humeur du vendredi pour que l’État daigne réagir. Ce que nous avons pu constater sur les lieux, car il y a eu une équipe de l'Ucg qui était sur les lieux et un tracteur en train de désherber le centre. Notre interlocuteur a aussi déploré les difficultés qu'ils éprouvent pour se mouvoir, car après la séance de dialyse, ils sont exténués et souhaitent que l’État leur alloue au moins deux bus pour les convoyer jusqu'à la route qui est assez éloignée du hangar. Renseigne-t-il.
Avant de révéler que la ministre de la Santé est passée samedi au hangar, au lendemain de leur mouvement d'humeur à 19 heures. Seulement, il déplore que cette visite ait eu lieu au moment où il n’y avait ni malade ni personnel, alors que la ministre aurait pu venir un jour ouvrable, aux heures de pointe pour se rendre compte de visu du calvaire qu'ils endurent. Regrette-t-il.
Tribune
À cause de ces problèmes d'eau, il arrive parfois que la séance dure plus longtemps, du fait qu'elle est suspendue jusqu'au retour à la normale. Dénoncent-ils. Ainsi, ces malades réclament la construction d'un forage, à défaut, ils souhaitent que le centre soit branché sur le réseau de l'Aéroport. Autre problème rencontré par les hémodialysés, c'est celui du manque de médicaments d'urgence ; raison pour laquelle ils sollicitent un soutien de l’État.
Toujours selon ces malades rencontrés par Tribune, seule la dialyse est gratuite, l'achat des médicaments et autres analyses incombent au malade, alors qu'ils sont prohibitifs. Selon ces hémodialysés, les injections comme l'Epo et le Neorecormon coûtent les yeux de la tête, alors que sont des médicaments incontournables dans le traitement des maladies rénales, car ils stimulent la production de globules rouges à partir de la moelle osseuse et permettent de corriger certaines anémies.
Parce qu'à cause des fréquentes dialyses, les malades se retrouvent avec des problèmes au niveau des os. Le prix de ces médicaments varie de 91 mille francs à 156 mille francs dans certaines pharmacies, ont-ils révélé. L’État les subventionne ; ce qui leur revient à 27 mille francs, mais le seul hic est qu'ils sont souvent en rupture, se désolent-ils.
Les malades ont aussi abordé le problème de la pose de la fistule artério-veineuse ou de prothèses qui coûtent trop chères. 600 mille francs, selon eux, alors que, parfois, sans elles ils ne peuvent pas être dialysés, étant donné que les veines des malades se rétrécissent à cause des fréquentes dialyses.
Donc, «pour que la dialyse soit possible et efficace, il faut un bon débit sanguin. Celui des veines est trop faible. Celui des artères est bon, mais on ne peut pas piquer de façon répétée dans vos artères. On a donc recours à une astuce : le chirurgien crée sous anesthésie une dérivation du sang de l’artère radiale dans une veine superficielle de l’avant-bras. Cette veine va s’hypertrophier : c’est la fistule artério-veineuse (Fav). Celle-ci allie deux qualités : elle est superficielle (donc facile à piquer) et elle possède un débit adapté».
Dans le même registre, les hémodialysés ont ajouté la cherté des radios, des analyses etc. Selon eux, ils doivent effectuer un bilan trimestriel et pour ce faire, il leur faut débloquer la somme de 200 mille francs. C'est pourquoi, pense savoir une des malades, la solution définitive, c'est la transplantation, car passer tout leur temps à faire des dialyses leur coûte de l'argent et du temps. D'ailleurs elle dit ne pas comprendre pourquoi l’État traîne les pieds, alors que la loi a été votée depuis plus de 14 ans aujourd'hui.
Un autre hémodialysé a tenu, pour sa part, à dénoncer les conditions d'insalubrité du hangar. Il a tenu à rappeler qu'il a fallu leur mouvement d'humeur du vendredi pour que l’État daigne réagir. Ce que nous avons pu constater sur les lieux, car il y a eu une équipe de l'Ucg qui était sur les lieux et un tracteur en train de désherber le centre. Notre interlocuteur a aussi déploré les difficultés qu'ils éprouvent pour se mouvoir, car après la séance de dialyse, ils sont exténués et souhaitent que l’État leur alloue au moins deux bus pour les convoyer jusqu'à la route qui est assez éloignée du hangar. Renseigne-t-il.
Avant de révéler que la ministre de la Santé est passée samedi au hangar, au lendemain de leur mouvement d'humeur à 19 heures. Seulement, il déplore que cette visite ait eu lieu au moment où il n’y avait ni malade ni personnel, alors que la ministre aurait pu venir un jour ouvrable, aux heures de pointe pour se rendre compte de visu du calvaire qu'ils endurent. Regrette-t-il.
Tribune