Les habitants de la cité Soprim extension n'en peuvent plus de voir leur cadre de vie se détériorer de jour en jour et interpellent les autorités compétentes pour mettre fin à leur calvaire. Créée depuis 2004, cette cité n'est pas branchée à l'égout, alors qu'elle compte plus de 500 maisons, renseigne un doyen du quartier.
«Depuis plus de 20 ans, ce quartier devient le réceptacle de toutes les eaux usées de Dakar, du fait des travaux de l'Onas ; et si aucune mesure n'est prise, la localité risque d’être envahie», se plaint notre interlocuteur. Qui déplore l'inertie des autorités municipales.
Selon lui, c'est comme s'il n’y avait pas de maire dans leur localité, tellement les populations sont laissées à elles-mêmes. Et le problème majeur du quartier reste celui du manque d'assainissement. Malgré la proximité de la station d'épuration située à une centaine de mètres, il y a zéro assainissement, déplore-t-il.
Ainsi, les propriétaires des immeubles sont obligés de recourir aux fosses perdues (ce que nous avons pu constater de visu). Ces fosses perdues constituent un danger pour les populations, car elles causent des dégâts dans la nappe phréatique.
Malgré les multiples interpellations faites à l'Onas, rien n'est fait, à part des promesses sans lendemain, se désole notre interlocuteur. Toutes les eaux usées sont déversées dans le lac, mais après moult protestations des habitants, elles ont été détournées et sont actuellement déversées dans la rue qui va vers la zone des Niayes, avec une odeur pestilentielle (ce que nous avons encore vérifié). Comme si cela ne suffisait pas, ces habitants font face aux nuisances sonores causées par les mécaniciens établis le long de Soprim Extension.
Pourtant, ils ont été sommés de libérer la voie des alentours du lac où ils ont installé leurs garages depuis des années ; mais à ce jour, ils y sont toujours. Et il est temps que les autorités leur cherchent d'autres lieux, car leur présence, est source d'insalubrité et d'insécurité, soutient notre interlocuteur.
Le marché Limamoulaye est aussi une source d’inquiétude pour les populations, relève-t-il, non sans rappeler le drame survenu sur les lieux en septembre dernier, avec l'affaissement d'une dalle qui avait fait trois morts.
Aussi, interpelle-t-il les autorités compétentes, afin qu'elles prennent les mesures adéquates pour que cela ne se reproduise plus. Et les mesures, selon lui, doivent être de veiller à ce que tout soit dans les normes, parce que, parmi les causes de ce drame, il y avait l’étroitesse de la ruelle dans laquelle on avait édifié des constructions, mais aussi, les fondements n'étaient pas aux normes. «Les gens avaient alerté, mais en vain», regrette-t-il. Non sans réitérer son appel aux autorités pour l'assainissement de leur cadre de vie.
Tribune
«Depuis plus de 20 ans, ce quartier devient le réceptacle de toutes les eaux usées de Dakar, du fait des travaux de l'Onas ; et si aucune mesure n'est prise, la localité risque d’être envahie», se plaint notre interlocuteur. Qui déplore l'inertie des autorités municipales.
Selon lui, c'est comme s'il n’y avait pas de maire dans leur localité, tellement les populations sont laissées à elles-mêmes. Et le problème majeur du quartier reste celui du manque d'assainissement. Malgré la proximité de la station d'épuration située à une centaine de mètres, il y a zéro assainissement, déplore-t-il.
Ainsi, les propriétaires des immeubles sont obligés de recourir aux fosses perdues (ce que nous avons pu constater de visu). Ces fosses perdues constituent un danger pour les populations, car elles causent des dégâts dans la nappe phréatique.
Malgré les multiples interpellations faites à l'Onas, rien n'est fait, à part des promesses sans lendemain, se désole notre interlocuteur. Toutes les eaux usées sont déversées dans le lac, mais après moult protestations des habitants, elles ont été détournées et sont actuellement déversées dans la rue qui va vers la zone des Niayes, avec une odeur pestilentielle (ce que nous avons encore vérifié). Comme si cela ne suffisait pas, ces habitants font face aux nuisances sonores causées par les mécaniciens établis le long de Soprim Extension.
Pourtant, ils ont été sommés de libérer la voie des alentours du lac où ils ont installé leurs garages depuis des années ; mais à ce jour, ils y sont toujours. Et il est temps que les autorités leur cherchent d'autres lieux, car leur présence, est source d'insalubrité et d'insécurité, soutient notre interlocuteur.
Le marché Limamoulaye est aussi une source d’inquiétude pour les populations, relève-t-il, non sans rappeler le drame survenu sur les lieux en septembre dernier, avec l'affaissement d'une dalle qui avait fait trois morts.
Aussi, interpelle-t-il les autorités compétentes, afin qu'elles prennent les mesures adéquates pour que cela ne se reproduise plus. Et les mesures, selon lui, doivent être de veiller à ce que tout soit dans les normes, parce que, parmi les causes de ce drame, il y avait l’étroitesse de la ruelle dans laquelle on avait édifié des constructions, mais aussi, les fondements n'étaient pas aux normes. «Les gens avaient alerté, mais en vain», regrette-t-il. Non sans réitérer son appel aux autorités pour l'assainissement de leur cadre de vie.
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