Les manifestants, dont beaucoup de jeunes, ont scandé quelques slogans anticapitalistes ou hostiles à la police, errant dans les rues de Bayonne, au hasard des barrages policiers sur leur parcours.
Après avoir déambulé sans itinéraire précis apparent, tentant de regagner le centre d’où les barrages policiers les avaient éloignés, les manifestants se sont retrouvés face à un barrage de police qui bloquait l’accès à un pont sur le fleuve Adour.
Quelques tirs de gaz lacrymogène
Vers 19 h (17 h GMT), la police a brièvement utilisé des canons à eau et procédé à quelques tirs de gaz lacrymogène, forçant les manifestants à se replier vers des rues piétonnes du centre, et à reprendre leur déambulation. Vers 20h30, la manifestation était en cours de dispersion. La préfecture n'avait à ce stade pas fait état d'interpellation.
Depuis plusieurs jours, des rumeurs couraient sur l’organisation d’une manifestation non autorisée, et la mairie avait informé jeudi les commerçants que « diverses organisations nationales et internationales ont appelé à manifester samedi et dimanche, notamment à Bayonne et Anglet », villes limitrophes, dont les centres sont situés à 8 et 4 km respectivement de l’Hôtel du Palais de Biarritz, qui accueille les dirigeants du G7.
Le préfet des Pyrénées-Atlantiques avait même renforcé vendredi soir le périmètre de protection, par rapport à ce qui avait été envisagé mi-août, l’étendant à une grande partie du centre de Bayonne (50 000 habitants), avec pouvoir de contrôle accru et fouilles de la police dans cette zone.
Dès vendredi, les commerçants bayonnais avaient commencé à protéger leurs vitrines avec des panneaux de bois et, samedi, Bayonne présentait l’aspect d’une ville morte, protégée par une très forte présence policière, aidée par quelques renforts de la police allemande.
En milieu de journée, en revanche, une manifestation anti-G7, autorisée par les autorités celle-là , s’était déroulée dans le calme, depuis Hendaye jusqu’à la ville frontalière espagnole d’Irun, rassemblant 15 000 personnes selon les organisateurs, 9 000 selon les autorités.
Après avoir déambulé sans itinéraire précis apparent, tentant de regagner le centre d’où les barrages policiers les avaient éloignés, les manifestants se sont retrouvés face à un barrage de police qui bloquait l’accès à un pont sur le fleuve Adour.
Quelques tirs de gaz lacrymogène
Vers 19 h (17 h GMT), la police a brièvement utilisé des canons à eau et procédé à quelques tirs de gaz lacrymogène, forçant les manifestants à se replier vers des rues piétonnes du centre, et à reprendre leur déambulation. Vers 20h30, la manifestation était en cours de dispersion. La préfecture n'avait à ce stade pas fait état d'interpellation.
Depuis plusieurs jours, des rumeurs couraient sur l’organisation d’une manifestation non autorisée, et la mairie avait informé jeudi les commerçants que « diverses organisations nationales et internationales ont appelé à manifester samedi et dimanche, notamment à Bayonne et Anglet », villes limitrophes, dont les centres sont situés à 8 et 4 km respectivement de l’Hôtel du Palais de Biarritz, qui accueille les dirigeants du G7.
Le préfet des Pyrénées-Atlantiques avait même renforcé vendredi soir le périmètre de protection, par rapport à ce qui avait été envisagé mi-août, l’étendant à une grande partie du centre de Bayonne (50 000 habitants), avec pouvoir de contrôle accru et fouilles de la police dans cette zone.
Dès vendredi, les commerçants bayonnais avaient commencé à protéger leurs vitrines avec des panneaux de bois et, samedi, Bayonne présentait l’aspect d’une ville morte, protégée par une très forte présence policière, aidée par quelques renforts de la police allemande.
En milieu de journée, en revanche, une manifestation anti-G7, autorisée par les autorités celle-là , s’était déroulée dans le calme, depuis Hendaye jusqu’à la ville frontalière espagnole d’Irun, rassemblant 15 000 personnes selon les organisateurs, 9 000 selon les autorités.