Le débat sur la participation de prétendus rebelles aux manifestations de février-mars vient d’être relancé. Un rapport d’enquête réalisé par l’association « Touche pas à ma soeur » informe que « près d’une centaine de rebelles ont été conviés de la Casamance à Dakar, de façon dispersée, pour venir défendre et soutenir leur frère, comme ils aiment le nommer ainsi ». Faisant référence à l’opposant Ousmane Sonko.
« Trois décennies de terreur ont plongé la Casamance dans une peur effroyable, poussant les plus vulnérables (912 des 1 416 femmes violées) à fuir pour aller s’installer en Guinée, Gambie et en banlieue dakaroise.
Ce qui est étonnant est que l’enquête nous a permis de découvrir que les rebelles sont organisés en cellules indépendantes les unes des autres, mais aussi bien renseignées avec des indicateurs à la base, qui les informent à temps réel des différentes circonstances qui se dessinent au moment T.
D’ailleurs, les femmes victimes de viols, restées en Casamance, ont une nouvelle fois vécu une autre forme de violence, car un autre groupe rebelle différent de celui qui les avait violées, est venu enlever les enfants issus de ces viols, après leur sevrage, pour disent-ils, assurer la relève auprès des combattants », renseigne l’enquête, réalisée entre la Casamance, la Guinée-Bissau et la Gambie, sur la période allant de novembre 2020 au mois de mai 2021.
Le rapport indique : « Au nom du cordon ombilical, les enfants aujourd’hui devenus majeurs ont remué ciel et terre pour localiser, identifier et entrer en contact avec leurs mamans et, par la suite, informer ces dernières de leur participation aux événements du mois de mars appelés ‘’affaire Ousmane Sonko-Adji Sarr’’.
Près d’une centaine de rebelles ont été conviés de la Casamance à Dakar de façon dispersée, pour venir défendre et soutenir leur frère, comme ils aiment le nommer ainsi ».
D’après le document, « bien que l’armée sénégalaise soit aux aguêts pour le démantèlement des réseaux rebelles établis en Casamance, beaucoup d’entre les déplacés hésitent à rentrer au bercail, de peur de faire l’objet, une nouvelle fois, de violences physiques exacerbées sans compter les pires formes de violences sexuelles que les filles et femmes peuvent subir ».
« Nous encourageons l’armée sénégalaise à aller jusqu’au bout de sa logique. La vérité est que ces rebelles ont détruit la Casamance, décimé des foyers et familles et causé beaucoup de torts irréparables aux populations civiles ainsi qu’aux touristes », ajoute le rapport.
L’As
« Trois décennies de terreur ont plongé la Casamance dans une peur effroyable, poussant les plus vulnérables (912 des 1 416 femmes violées) à fuir pour aller s’installer en Guinée, Gambie et en banlieue dakaroise.
Ce qui est étonnant est que l’enquête nous a permis de découvrir que les rebelles sont organisés en cellules indépendantes les unes des autres, mais aussi bien renseignées avec des indicateurs à la base, qui les informent à temps réel des différentes circonstances qui se dessinent au moment T.
D’ailleurs, les femmes victimes de viols, restées en Casamance, ont une nouvelle fois vécu une autre forme de violence, car un autre groupe rebelle différent de celui qui les avait violées, est venu enlever les enfants issus de ces viols, après leur sevrage, pour disent-ils, assurer la relève auprès des combattants », renseigne l’enquête, réalisée entre la Casamance, la Guinée-Bissau et la Gambie, sur la période allant de novembre 2020 au mois de mai 2021.
Le rapport indique : « Au nom du cordon ombilical, les enfants aujourd’hui devenus majeurs ont remué ciel et terre pour localiser, identifier et entrer en contact avec leurs mamans et, par la suite, informer ces dernières de leur participation aux événements du mois de mars appelés ‘’affaire Ousmane Sonko-Adji Sarr’’.
Près d’une centaine de rebelles ont été conviés de la Casamance à Dakar de façon dispersée, pour venir défendre et soutenir leur frère, comme ils aiment le nommer ainsi ».
D’après le document, « bien que l’armée sénégalaise soit aux aguêts pour le démantèlement des réseaux rebelles établis en Casamance, beaucoup d’entre les déplacés hésitent à rentrer au bercail, de peur de faire l’objet, une nouvelle fois, de violences physiques exacerbées sans compter les pires formes de violences sexuelles que les filles et femmes peuvent subir ».
« Nous encourageons l’armée sénégalaise à aller jusqu’au bout de sa logique. La vérité est que ces rebelles ont détruit la Casamance, décimé des foyers et familles et causé beaucoup de torts irréparables aux populations civiles ainsi qu’aux touristes », ajoute le rapport.
L’As