«Tout était bloqué pendant plus d’une semaine. Les produits ne pouvaient ni être acheminés vers Dakar ni vendus. Difficile voire impossible aussi de recevoir des marchandises à Ziguinchor à cause de la situation, le manque à gagner était énorme», déplore le responsable des commerçants, qui fustige également l’arrêt des rotations des bus Sénégal Dem Dikk et du bateau, comme c’était le cas au mois de juin dernier.
La circulation complètement bloquée pendant une dizaine de jours, les taximen qui retrouvent timidement les routes depuis deux jours, évaluent les conséquences.
Pour Moussa Niang Diop, taximan, confie : «Nous avons vécu un véritable calvaire. Mon taxi était immobilisé pendant tout ce temps. Et si l’on sait que nous, on survit, vous imaginez la situation dans la quelle j’étais plongé. J’avais du mal à donner ma dépense quotidienne. J’étais obligé de contracter un prêt pour subvenir à mes besoins. C’était vraiment dur !», se désole le taximan, qui se dit toujours «inquiet».
Les Institutions financières fonctionnaient certes, puisque pour la plupart situées au quartier Escale, fortement quadrillé par l’armée, mais la situation restait très délicate pour certains commerces hors de ce quartier.
Alioune Diatta, gérant d'un Multiservices, mesure les impacts de ces manifestations. «Mon activité était au point mort depuis une semaine. Je ne pouvais ouvrir mon multiservices à cause des manifestations. Vous voyez même que j’ai juste ouvert une porte car, il faut être prudent, c’est par là que les manifestants passent tous les jours. Il faut trouver une solution à cette situation», soutient M. Diatta.
C’est la même symphonie pour presque tous les commerçants qui s’activent dans les autres quartiers de la ville. L’épicentre des manifestations situées à Lyndiane et à Colobane, l’accès dans ces quartiers était difficile, mais depuis ces 48 dernières heures, la situation s’est considérablement améliorée. S’il y quelqu’un qui n’oubliera pas de sitôt ces manifestations à Ziguinchor, c’est Aliou Coly qui traîne une insuffisance rénale et qui voulait aller à l’hôpital pour ses séances de dialyse.
«Sur la route de l’hôpital, j’ai rencontré les manifestants qui ont d’abord lancé des pierres sur mon véhicule, avant de me contraindre à rebrousser chemin. Malgré mes explications fournies, les jeunes m’ont opposé un niet catégorique. Pas question de traverser les barrières. Le lundi, je ne suis pas allé faire ma séance de dialyse, de même que mardi. C’était vraiment compliqué de ma part», déplore ce patient.
A noter que trois morts ont enregistrés au cours de ces manifestations à Ziguinchor. Tous des jeunes d’une trentaine d’années. Les conséquences sont également dramatiques pour Ziguinchor, qui a payé un lourd tribut à cette situation politico-judiciaire qui n’a pas laissé indifférent le journaliste Gaustin Diatta, Correspondant du quotidien national, "Le Soleil".
«Ziguinchor a vécu une semaine infernale. Tout était au point mort dans cette ville. Seul le quartier Escale était épargné mais les clients se faisaient désirer. Des morts, trois enregistrés, l’atmosphère était vraiment lourde. Toutes les routes étaient barrées. Depuis quelques jours, on note une certaine accalmie mais jusqu’où ira-t-on ? Les conséquences sont alarmantes vraiment», martèle le journaliste.
Dix jours difficiles à Ziguinchor, où l’heure est à l’évaluation des impacts causés par ces manifestations qui ont disparu depuis vendredi. Toutefois, les forces de l’ordre restent toujours visibles dans les points stratégiques de la ville. A signaler que cet arrêt des manifestions est survenu au lendemain de la visite à Ziguinchor de l’avocat Me Ciré Cledor Ly, qui était à Lyndiane et à Colobane, avant de rendre visite à la famille d’Ousmane Sonko au quartier Hlm Nema. Les partisans du maire de Ziguinchor ont effectué samedi soir, une procession avec des bougies devant le domicile du maire pour exiger sa libération.
Sud Quotidien
La circulation complètement bloquée pendant une dizaine de jours, les taximen qui retrouvent timidement les routes depuis deux jours, évaluent les conséquences.
Pour Moussa Niang Diop, taximan, confie : «Nous avons vécu un véritable calvaire. Mon taxi était immobilisé pendant tout ce temps. Et si l’on sait que nous, on survit, vous imaginez la situation dans la quelle j’étais plongé. J’avais du mal à donner ma dépense quotidienne. J’étais obligé de contracter un prêt pour subvenir à mes besoins. C’était vraiment dur !», se désole le taximan, qui se dit toujours «inquiet».
Les Institutions financières fonctionnaient certes, puisque pour la plupart situées au quartier Escale, fortement quadrillé par l’armée, mais la situation restait très délicate pour certains commerces hors de ce quartier.
Alioune Diatta, gérant d'un Multiservices, mesure les impacts de ces manifestations. «Mon activité était au point mort depuis une semaine. Je ne pouvais ouvrir mon multiservices à cause des manifestations. Vous voyez même que j’ai juste ouvert une porte car, il faut être prudent, c’est par là que les manifestants passent tous les jours. Il faut trouver une solution à cette situation», soutient M. Diatta.
C’est la même symphonie pour presque tous les commerçants qui s’activent dans les autres quartiers de la ville. L’épicentre des manifestations situées à Lyndiane et à Colobane, l’accès dans ces quartiers était difficile, mais depuis ces 48 dernières heures, la situation s’est considérablement améliorée. S’il y quelqu’un qui n’oubliera pas de sitôt ces manifestations à Ziguinchor, c’est Aliou Coly qui traîne une insuffisance rénale et qui voulait aller à l’hôpital pour ses séances de dialyse.
«Sur la route de l’hôpital, j’ai rencontré les manifestants qui ont d’abord lancé des pierres sur mon véhicule, avant de me contraindre à rebrousser chemin. Malgré mes explications fournies, les jeunes m’ont opposé un niet catégorique. Pas question de traverser les barrières. Le lundi, je ne suis pas allé faire ma séance de dialyse, de même que mardi. C’était vraiment compliqué de ma part», déplore ce patient.
A noter que trois morts ont enregistrés au cours de ces manifestations à Ziguinchor. Tous des jeunes d’une trentaine d’années. Les conséquences sont également dramatiques pour Ziguinchor, qui a payé un lourd tribut à cette situation politico-judiciaire qui n’a pas laissé indifférent le journaliste Gaustin Diatta, Correspondant du quotidien national, "Le Soleil".
«Ziguinchor a vécu une semaine infernale. Tout était au point mort dans cette ville. Seul le quartier Escale était épargné mais les clients se faisaient désirer. Des morts, trois enregistrés, l’atmosphère était vraiment lourde. Toutes les routes étaient barrées. Depuis quelques jours, on note une certaine accalmie mais jusqu’où ira-t-on ? Les conséquences sont alarmantes vraiment», martèle le journaliste.
Dix jours difficiles à Ziguinchor, où l’heure est à l’évaluation des impacts causés par ces manifestations qui ont disparu depuis vendredi. Toutefois, les forces de l’ordre restent toujours visibles dans les points stratégiques de la ville. A signaler que cet arrêt des manifestions est survenu au lendemain de la visite à Ziguinchor de l’avocat Me Ciré Cledor Ly, qui était à Lyndiane et à Colobane, avant de rendre visite à la famille d’Ousmane Sonko au quartier Hlm Nema. Les partisans du maire de Ziguinchor ont effectué samedi soir, une procession avec des bougies devant le domicile du maire pour exiger sa libération.
Sud Quotidien