Des sources de Libération renseignent que le parquet de Dakar a demandé au Doyen des juges le renvoi devant la Chambre criminelle de l’ancien commandant de la brigade de gendarmerie de Podor, Madior Cissé, ainsi que des gendarmes Racine Ndong, Mountaga Gaye et Babacar Sarr. Ce, pour double homicide. Ces derniers avaient été inculpés à la suite des malheureux événements survenus à Podor en février 2012 et qui avaient conduit à la mort par balle de Bana Ndiaye, une vielle dame de 70 ans, et d’un élève répondant au nom de Manady Sy. Dans son réquisitoire, le parquet estime que l’instruction a clairement montré que les quatre gendarmes auraient, à deux reprises, tué. La balle est donc le camp du doyen des juges qui suivra le réquisitoire du parquet où prendra une autre décision fondée sur son intime conviction.
Bana Ndiaye et Madany Sy étaient tombés sous les balles pendant une manifestation organisée par les populations de Podor qui dénonçaient l’annonce de la participation de Me Abdoulaye Wade à la Présidentielle de février-mars 2012. De violents heurts avaient opposé gendarmes et manifestants. C’est dans ce contexte que des coups de feu avaient atteint Bana Ndiaye et Mamady Sy. Placés sous mandat de dépôt, les gendarmes ont toujours nié une quelconque intention de tuer. Ils ont soutenu avoir tiré pour assurer la protection de la brigade qui était attaquée. Ce n’est qu’après plus d’un an de détention qu’ils ont obtenu une liberté provisoire. Et voilà aujourd’hui que le parquet demande leur mise en accusation...
Bana Ndiaye et Madany Sy étaient tombés sous les balles pendant une manifestation organisée par les populations de Podor qui dénonçaient l’annonce de la participation de Me Abdoulaye Wade à la Présidentielle de février-mars 2012. De violents heurts avaient opposé gendarmes et manifestants. C’est dans ce contexte que des coups de feu avaient atteint Bana Ndiaye et Mamady Sy. Placés sous mandat de dépôt, les gendarmes ont toujours nié une quelconque intention de tuer. Ils ont soutenu avoir tiré pour assurer la protection de la brigade qui était attaquée. Ce n’est qu’après plus d’un an de détention qu’ils ont obtenu une liberté provisoire. Et voilà aujourd’hui que le parquet demande leur mise en accusation...