La réalisatrice sénégalaise Mame Woury Thioubou a remporté jeudi, le Grand prix international Urti du documentaire d’auteur de Yaoundé, pour son film intitulé ‘’Rebeuss, Chambre 11’’.
Le film a également a été également récompensé du Prix des œuvres numériques de la 42e édition de la conférence Urti, clôturée jeudi dans la capitale camerounaise.
‘’A Yaoundé, au Cameroun, avec deux prix remportés. Je suis heureuse de partager avec vous ces nouvelles distinctions pour +Rebeuss, Chambre 11+’’, a réagi la réalisatrice sur sa page facebook.
Le film documentaire de Mame Woury Thioubou a été distingué parmi la dizaine de films finalistes provenant notamment, d’Italie, de la France, de la Corée du Sud, du Maroc ou encore de Sri Lanka, de Burundi et d’Ukraine.
‘’Je ressens une très grande satisfaction vu les membres du jury venant d’horizons Adifférentes. Cela veut beaucoup dire. Je suis dans le même temps gagnée par la tristesse en pensant à ces deux morts’’ qui ont inspiré le film, a expliqué la réalisatrice lors d’un entretien téléphonique.
De Brazzaville où elle participe à un atelier de cinéma, Mame Woury Thioubou révèle avoir dédié ces prix à ceux qui ont accepté de participer au film et aux deux jeunes morts dans les liens de la détention.
‘’Je remercie encore une fois l’équipe du film, les personnes qui ont participé à cette aventure avec moi. J’ai une pensée pour tous ceux qui sont derrière les barreaux », poursuit-elle.
‘’Rebeuss, Chambre 11’’, un film de 49 minutes réalisé en 2022, mêle documentaire et animation, pour interroger le système carcéral sénégalais.
Il est inspiré par l’histoire de Cheikh Ndiaye, âgé de 18 ans et Babacar Mané, 19 ans, morts dans la nuit du mardi 27 août 2019, à la prison centrale de Rebeuss, à Dakar.
‘’Cheikh et Babacar sont morts, mais des milliers de leurs concitoyens continuent à purger leur peine dans des conditions indignes‘’, a dit la réalisatrice.
La journaliste, cheffe du Desk culture du journal "Le Quotidien", propose ainsi à travers ce film, une réflexion autour du système carcéral sénégalais.
‘’Le moment est venu de mener une réflexion profonde sur le système carcéral sénégalais. Depuis les indépendances, nous avons construit une seule nouvelle prison à Sébikotane. La plupart des maisons d’arrêt sont en ruine. Il est nécessaire de désengorger nos prisons et un meilleur respect pour les droits humains’’, a-t-elle plaidé.
La cérémonie du ‘’Grand Prix international Urti du documentaire d’auteur’’ a proclamé les résultats jeudi, dans le cadre de la 42e édition de la conférence URTI 2023, à Yaoundé
‘’Créée en 1949, sous l’égide de l’Organisation des Nations Unis pour l’éducation, les sciences et la culture (UNESCO), l’URTI est la plus ancienne organisation audiovisuelle et la seule à vocation totalement internationale’’, fait valoir une note d’information.
‘’Cette union professionnelle organise des échanges de programmes de télévision et de radio, des Grands Prix internationaux audiovisuels, des coproductions, des ateliers de formation et des actions de promotion de la création audiovisuelle mondiale’’, a-t-on appris par la même source.
Aps
Le film a également a été également récompensé du Prix des œuvres numériques de la 42e édition de la conférence Urti, clôturée jeudi dans la capitale camerounaise.
‘’A Yaoundé, au Cameroun, avec deux prix remportés. Je suis heureuse de partager avec vous ces nouvelles distinctions pour +Rebeuss, Chambre 11+’’, a réagi la réalisatrice sur sa page facebook.
Le film documentaire de Mame Woury Thioubou a été distingué parmi la dizaine de films finalistes provenant notamment, d’Italie, de la France, de la Corée du Sud, du Maroc ou encore de Sri Lanka, de Burundi et d’Ukraine.
‘’Je ressens une très grande satisfaction vu les membres du jury venant d’horizons Adifférentes. Cela veut beaucoup dire. Je suis dans le même temps gagnée par la tristesse en pensant à ces deux morts’’ qui ont inspiré le film, a expliqué la réalisatrice lors d’un entretien téléphonique.
De Brazzaville où elle participe à un atelier de cinéma, Mame Woury Thioubou révèle avoir dédié ces prix à ceux qui ont accepté de participer au film et aux deux jeunes morts dans les liens de la détention.
‘’Je remercie encore une fois l’équipe du film, les personnes qui ont participé à cette aventure avec moi. J’ai une pensée pour tous ceux qui sont derrière les barreaux », poursuit-elle.
‘’Rebeuss, Chambre 11’’, un film de 49 minutes réalisé en 2022, mêle documentaire et animation, pour interroger le système carcéral sénégalais.
Il est inspiré par l’histoire de Cheikh Ndiaye, âgé de 18 ans et Babacar Mané, 19 ans, morts dans la nuit du mardi 27 août 2019, à la prison centrale de Rebeuss, à Dakar.
‘’Cheikh et Babacar sont morts, mais des milliers de leurs concitoyens continuent à purger leur peine dans des conditions indignes‘’, a dit la réalisatrice.
La journaliste, cheffe du Desk culture du journal "Le Quotidien", propose ainsi à travers ce film, une réflexion autour du système carcéral sénégalais.
‘’Le moment est venu de mener une réflexion profonde sur le système carcéral sénégalais. Depuis les indépendances, nous avons construit une seule nouvelle prison à Sébikotane. La plupart des maisons d’arrêt sont en ruine. Il est nécessaire de désengorger nos prisons et un meilleur respect pour les droits humains’’, a-t-elle plaidé.
La cérémonie du ‘’Grand Prix international Urti du documentaire d’auteur’’ a proclamé les résultats jeudi, dans le cadre de la 42e édition de la conférence URTI 2023, à Yaoundé
‘’Créée en 1949, sous l’égide de l’Organisation des Nations Unis pour l’éducation, les sciences et la culture (UNESCO), l’URTI est la plus ancienne organisation audiovisuelle et la seule à vocation totalement internationale’’, fait valoir une note d’information.
‘’Cette union professionnelle organise des échanges de programmes de télévision et de radio, des Grands Prix internationaux audiovisuels, des coproductions, des ateliers de formation et des actions de promotion de la création audiovisuelle mondiale’’, a-t-on appris par la même source.
Aps