Intervenant la Rfm hier, à la suite de l'accident mortel qui s'est produit à l'aube de ce dimanche à Sikilo dans la région de Kaffrine, Mamadou Mignane Diouf demeure convaincu que l'État a un rôle important à jouer dans le transport.
D’ailleurs, relève-t-il, «le Conseil interministériel, annoncé par le chef de l'État pour aujourd’hui, ne peut pas régler la question. Il en est de même pour les trois jours de deuil national décrétés».
Pour M. Diouf, «ce n'est pas entre quatre murs que les choses vont se régler». Mamadou Mignane Diouf dénonce des «clandos» sans lumière, de jeunes chauffeurs arrogants sans expérience, des bus transformés pour prendre plus de bagages et de clients à n'importe quelle heure de la journée et de la nuit. Pour lui, on doit mettre à la disposition des citoyens, des bus de qualité.
«Les transports publics ne peuvent pas être libéralisés totalement. L'État doit intervenir à tous les niveaux», dit-il. Il est d'avis qu'un dispositif qui vérifie le nombre de personnes, de bagages et si le chauffeur répond aux normes, doit être mis en place par l'État dans toutes les gares routières.
«Il est incompréhensible de prendre 60 personnes dans un bus sans que le chauffeur n'ait pas bien dormi, sans que son véhicule soit en parfait état. Des bagages de trois tonnes et 60 personnes, ce n'est pas concevable pour un bus. Il faut que le voyageur ait droit à un certain nombre de kilos de bagages», explique M. Diouf. Il a aussi dénoncé les bus «horaires» qui prennent départ partout et prennent tout sur leur passage.
Le Grand Panel
D’ailleurs, relève-t-il, «le Conseil interministériel, annoncé par le chef de l'État pour aujourd’hui, ne peut pas régler la question. Il en est de même pour les trois jours de deuil national décrétés».
Pour M. Diouf, «ce n'est pas entre quatre murs que les choses vont se régler». Mamadou Mignane Diouf dénonce des «clandos» sans lumière, de jeunes chauffeurs arrogants sans expérience, des bus transformés pour prendre plus de bagages et de clients à n'importe quelle heure de la journée et de la nuit. Pour lui, on doit mettre à la disposition des citoyens, des bus de qualité.
«Les transports publics ne peuvent pas être libéralisés totalement. L'État doit intervenir à tous les niveaux», dit-il. Il est d'avis qu'un dispositif qui vérifie le nombre de personnes, de bagages et si le chauffeur répond aux normes, doit être mis en place par l'État dans toutes les gares routières.
«Il est incompréhensible de prendre 60 personnes dans un bus sans que le chauffeur n'ait pas bien dormi, sans que son véhicule soit en parfait état. Des bagages de trois tonnes et 60 personnes, ce n'est pas concevable pour un bus. Il faut que le voyageur ait droit à un certain nombre de kilos de bagages», explique M. Diouf. Il a aussi dénoncé les bus «horaires» qui prennent départ partout et prennent tout sur leur passage.
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