Après la sortie du Président Macky Sall, «Jamm gën 3e mandat», mis en place pour barrer la route à une 3e candidature, entend désormais descendre dans la rue. Joint par Bés bi, Mamamdou Mbodji, le coordonateur dudit mouvement estime que «la confrontation est devenue inévitable» face à ce qu’il qualifie de «reniement présidentiel moralement intolérable, politiquement injuste et démocratiquement indé¬cent».
Le mouvement «Jamm gën 3e mandat», a-t-il précisé, a toujours prôné la paix dans une logique d’alerte. «Mais à partir de maintenant, nous allons corser notre plan d’action. Pour montrer à Macky Sall que les Sénégalais ne veulent pas de 3e mandat ni de morts, mais plutôt la tranquillité et la préservation de nos acquis démocratiques. Car avec cette sortie, c’est la confirmation de la tendance qui se dessine depuis un certain temps. Ses proches ont clamé partout que s’il faut bruler le pays, ils allaient le faire, s’il faut marcher sur des cadavres, ils vont le faire», a exposé Mamadou Mbodji.
Sur le plan juri¬dique, l’ancienne figure du M23 a indiqué que les arguments avancés par le Président Macky Sall ne tiennent pas la route. «Il n’est pas question du nombre de mandats. La révision constitutionnelle de 2016 concernait principalement la durée du mandat. C’est pour renforcer et rendre éternelle cette question qui avait fait qu’on a ajouté ‘’nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs’’ sur l’article 27 de la Constitution», a t- il commenté.
De l’impact de cette déclaration du président dans un contexte politique tendu, avec son lot de morts et de dégâts, le coordonnateur de «Jamm gën 3e mandat» craint de voir «le Sénégal basculer dans la guerre civile» avant même la Présidentielle.
«Les gens du pouvoir se disent qu’ils ont suffisamment d’armes, de gendarmes et de policiers pour mater tous ceux qui vont se révolter contre le 3e mandat. Et c’est cela qui va être à l’origine de l’embrasement du pays. Mais d’ores et déjà , il faut tenir le Président Macky Sall responsable de tout ce qui arrivera», a mis en garde Mamadou Mbodj
Bes Bi
Le mouvement «Jamm gën 3e mandat», a-t-il précisé, a toujours prôné la paix dans une logique d’alerte. «Mais à partir de maintenant, nous allons corser notre plan d’action. Pour montrer à Macky Sall que les Sénégalais ne veulent pas de 3e mandat ni de morts, mais plutôt la tranquillité et la préservation de nos acquis démocratiques. Car avec cette sortie, c’est la confirmation de la tendance qui se dessine depuis un certain temps. Ses proches ont clamé partout que s’il faut bruler le pays, ils allaient le faire, s’il faut marcher sur des cadavres, ils vont le faire», a exposé Mamadou Mbodji.
Sur le plan juri¬dique, l’ancienne figure du M23 a indiqué que les arguments avancés par le Président Macky Sall ne tiennent pas la route. «Il n’est pas question du nombre de mandats. La révision constitutionnelle de 2016 concernait principalement la durée du mandat. C’est pour renforcer et rendre éternelle cette question qui avait fait qu’on a ajouté ‘’nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs’’ sur l’article 27 de la Constitution», a t- il commenté.
De l’impact de cette déclaration du président dans un contexte politique tendu, avec son lot de morts et de dégâts, le coordonnateur de «Jamm gën 3e mandat» craint de voir «le Sénégal basculer dans la guerre civile» avant même la Présidentielle.
«Les gens du pouvoir se disent qu’ils ont suffisamment d’armes, de gendarmes et de policiers pour mater tous ceux qui vont se révolter contre le 3e mandat. Et c’est cela qui va être à l’origine de l’embrasement du pays. Mais d’ores et déjà , il faut tenir le Président Macky Sall responsable de tout ce qui arrivera», a mis en garde Mamadou Mbodj
Bes Bi