Le leader du mouvement Tekki n’a pas manqué de disséquer quelques sujets à l’ordre du jour, il s’est notamment prononcé sur l’affaire dite Mame Mbaye Niang-Ousmane Sonko.
«Intrépide combattant du M23 contre le troisième mandat d’Abdoulaye Wade, le jeune de l’Apr s’est embourgeoisé au contact de la dynastie FayeSall, et du coup, son honneur devient coûteux et capricieux pour notre pays : 3 morts, des centaines de blessés et d’arrestations. Le combattant du M23 se sent diffamé et pourtant, il n’est pas gêné de soutenir la troisième candidature de Macky Sall. Une morale à géométrie variable donc !».
Le parlementaire de conforter son point de vue, en affirmant que dans le fond, cette affaire qu’il taxe de "banale" entre acteurs politiques, devrait se régler en justice, sans conséquence sur l’avenir politique des protagonistes en démocratie représentative. Selon Mamadou Lamine Diallo, l’affaire a pris une tournure critique lorsque le parquet aurait rajouté un faux en écriture publique sur le dossier d'Ousmane Sonko.
L’auteur de Questekki remonte le temps et évoque le cas Khalifa Sall : «Évidemment, on sent le coup fourré donné, il y a quelques années, à Khalifa Sall. Condamné, il perd la mairie de Dakar, il est radié des listes électorales, le faux en écriture publique n’est pas compatible avec la gestion des affaires publiques à l’évidence. Voilà ce qui rend ce procès grave et aux conséquences imprévisibles. Ousmane Sonko et le Pastef ont raison de résister à l’injustice».
En guise de conclusion, Mamadou Lamine Diallo estime que l’injustice serait née de la prépondérance du président de la République prédominant sur la justice. Dans cette dynamique, il estime que le président de la République, Macky Sall, a trop de pouvoirs dans notre République et qu’il serait temps de les lui réduire, pour le bonheur de tous.
Tribune
«Intrépide combattant du M23 contre le troisième mandat d’Abdoulaye Wade, le jeune de l’Apr s’est embourgeoisé au contact de la dynastie FayeSall, et du coup, son honneur devient coûteux et capricieux pour notre pays : 3 morts, des centaines de blessés et d’arrestations. Le combattant du M23 se sent diffamé et pourtant, il n’est pas gêné de soutenir la troisième candidature de Macky Sall. Une morale à géométrie variable donc !».
Le parlementaire de conforter son point de vue, en affirmant que dans le fond, cette affaire qu’il taxe de "banale" entre acteurs politiques, devrait se régler en justice, sans conséquence sur l’avenir politique des protagonistes en démocratie représentative. Selon Mamadou Lamine Diallo, l’affaire a pris une tournure critique lorsque le parquet aurait rajouté un faux en écriture publique sur le dossier d'Ousmane Sonko.
L’auteur de Questekki remonte le temps et évoque le cas Khalifa Sall : «Évidemment, on sent le coup fourré donné, il y a quelques années, à Khalifa Sall. Condamné, il perd la mairie de Dakar, il est radié des listes électorales, le faux en écriture publique n’est pas compatible avec la gestion des affaires publiques à l’évidence. Voilà ce qui rend ce procès grave et aux conséquences imprévisibles. Ousmane Sonko et le Pastef ont raison de résister à l’injustice».
En guise de conclusion, Mamadou Lamine Diallo estime que l’injustice serait née de la prépondérance du président de la République prédominant sur la justice. Dans cette dynamique, il estime que le président de la République, Macky Sall, a trop de pouvoirs dans notre République et qu’il serait temps de les lui réduire, pour le bonheur de tous.
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