Le coordonnateur du Programme national d’autosuffisance en riz (Pnar) est en tournée dans la région Sud du Sénégal pour s'assurer du bon démarrage de la saison. La première étape de cette visite, consacrée au Bassin de l'Anambé, a permis au Docteur Waly Diouf, comme à son habitude, de rencontrer les agriculteurs de riz de la localité.
Un geste bien apprécié par le maire de Médina Chérif qui a profité de cette occasion pour lister les avancées majeures que le Pnar et la Sodagri ont apporté dans le bassin. A en croire le maire Mamadou Gano, le Programme national d'autosuffisance en riz (Pnar) a véritablement transformé le Bassin de l'Anambé. Des progrès considérables ont été réalisés depuis l'arrivée du programme. D'après l'élu local, auparavant, les habitants de la localité peinaient à assurer les trois repas quotidiens. Aujourd'hui, en plus de l'autosuffisance en riz, les agriculteurs gagnent des millions. Un vieux souvenir parce que l'appui du programme en matériels, en intrants, et en engrais a rendu les rendements plus conséquents. "Dans le bassin, le rendement à l'hectare varie entre 8 à 9 tonnes", se réjouit-il.
Se voulant plus précis, il explique : "En termes d’objectifs, on constate que la capacité de production dans la localité est multipliée par quatre. Cela, il est important de le souligner. L’accompagnement du Pnar a permis aux populations de disposer de semences de qualités. En plus de l’octroi des semences certifiées, le Pnar appuie aussi ces populations en équipements agricoles, notamment en tracteurs et moissonneuses-batteuses. En somme, la disposition des semences, du matériel agricole et des intrants à temps a boosté la production au niveau du bassin de l’Anambé. La production, qui est en train de se poursuivre au niveau de Kolda, permettra à coup sûr d’atteindre l’autosuffisance en riz dans la région et dès l’année prochaine, nous envisageons d’exporter dans les autres régions et pour quoi pas même dans la sous-région".
Poursuivant son propos, il ajoute : « Aujourd’hui, dans le cadre du bassin de l’Anambé, nous avons entamé une phase essentielle de développement agricole. Dans ce cadre, nous avons reçu l’appui de la Sodagri, qui nous a permis de réhabiliter 3 mille hectares, ce qui fait qu’aujourd’hui, nous avons au total 5 mille hectares aménagés. A côté de cela, nous avons eu le soutien de l’Etat à travers le Programme national d’autosuffisance en riz (Pnar), donc le coordonnateur est toujours là . Dans le cadre du développement, nous avons fait un constat, il y a trois ans de cela, dans la zone, les populations peinaient à avoir les trois repas quotidien. Aujourd’hui, ces populations pensent comment à acheter des tracteurs, des moissonneuses-batteuses, et commencent à construire. Parce que le développement est devenu une réalité ».
« Le Pnar est devenu aujourd’hui un acteur essentiel dans le développement du bassin de l’Ananbé. Il est toujours là parmi nous malgré sa casquette de directeur, il n’hésite pas à venir et revenir », a indiqué le maire.
Saly Sagne
Envoyée spéciale
Un geste bien apprécié par le maire de Médina Chérif qui a profité de cette occasion pour lister les avancées majeures que le Pnar et la Sodagri ont apporté dans le bassin. A en croire le maire Mamadou Gano, le Programme national d'autosuffisance en riz (Pnar) a véritablement transformé le Bassin de l'Anambé. Des progrès considérables ont été réalisés depuis l'arrivée du programme. D'après l'élu local, auparavant, les habitants de la localité peinaient à assurer les trois repas quotidiens. Aujourd'hui, en plus de l'autosuffisance en riz, les agriculteurs gagnent des millions. Un vieux souvenir parce que l'appui du programme en matériels, en intrants, et en engrais a rendu les rendements plus conséquents. "Dans le bassin, le rendement à l'hectare varie entre 8 à 9 tonnes", se réjouit-il.
Se voulant plus précis, il explique : "En termes d’objectifs, on constate que la capacité de production dans la localité est multipliée par quatre. Cela, il est important de le souligner. L’accompagnement du Pnar a permis aux populations de disposer de semences de qualités. En plus de l’octroi des semences certifiées, le Pnar appuie aussi ces populations en équipements agricoles, notamment en tracteurs et moissonneuses-batteuses. En somme, la disposition des semences, du matériel agricole et des intrants à temps a boosté la production au niveau du bassin de l’Anambé. La production, qui est en train de se poursuivre au niveau de Kolda, permettra à coup sûr d’atteindre l’autosuffisance en riz dans la région et dès l’année prochaine, nous envisageons d’exporter dans les autres régions et pour quoi pas même dans la sous-région".
Poursuivant son propos, il ajoute : « Aujourd’hui, dans le cadre du bassin de l’Anambé, nous avons entamé une phase essentielle de développement agricole. Dans ce cadre, nous avons reçu l’appui de la Sodagri, qui nous a permis de réhabiliter 3 mille hectares, ce qui fait qu’aujourd’hui, nous avons au total 5 mille hectares aménagés. A côté de cela, nous avons eu le soutien de l’Etat à travers le Programme national d’autosuffisance en riz (Pnar), donc le coordonnateur est toujours là . Dans le cadre du développement, nous avons fait un constat, il y a trois ans de cela, dans la zone, les populations peinaient à avoir les trois repas quotidien. Aujourd’hui, ces populations pensent comment à acheter des tracteurs, des moissonneuses-batteuses, et commencent à construire. Parce que le développement est devenu une réalité ».
« Le Pnar est devenu aujourd’hui un acteur essentiel dans le développement du bassin de l’Ananbé. Il est toujours là parmi nous malgré sa casquette de directeur, il n’hésite pas à venir et revenir », a indiqué le maire.
Saly Sagne
Envoyée spéciale