Les faits pour lesquels le prévenu a comparu, hier, à l’audience du Tgi de Dakar remontent au 17 décembre 2020. Mis en relation avec le sieur Mamadou Fall, la dame Ndèye Penda Ndiaye lui avait remis 505,4 tonnes de fer d’une valeur de 220 millions de francs.
A en croire la plaignante, le prévenu était chargé de lui chercher des clients. « Il m’avait dit qu’il avait trouvé deux marchés d’une grande quantité de fer pour des Chinois à Diamnadio et la construction d’un lycée à Thiaroye de 505,4 tonnes de fer. Le tout pour un montant de 220 millions ».
Hélas pour la commerçante, lorsqu’est arrivée la date butoir, «l’affairiste politicien » n’a pas payé malgré la reconnaissance de dettes de 220 millions qu’il avait signée. « Il m’a menacée en me disant que sa troisième épouse est une avocate et qu’il a un ami procureur. Je lui faisais confiance. Il n’a jamais été mon salarié et se chargeait de la livraison du fer », a déclaré la plaignante qui avait fini par porter plainte au commissariat central au mois d’août dernier.
Pour sa défense, le prévenu a nié les faits qui lui sont reprochés. « Elle me remettait du fer, je le livrais aux clients. On a travaillé ensemble pendant un an et six mois et je ne lui devais rien. Je lui ai fait vendre pour une valeur d’un milliard de francs, elle ne m’a rien payé et me demandait d’attendre le complément du paiement. Je ne lui dois que 410 tonnes d’un montant de 173 millions de francs. Elle me doit huit mois de salaire. Les clients Dame Sarr et Pape Faye n’ont pas pu payer l’argent. Dame Sarr est en France à cause du confinement et il ne peut pas venir au Sénégal. Pape Faye, qui réside à Tambacounda, est injoignable », a soutenu le prévenu.
D’après les enquêteurs, les personnes citées dans le dossier sont imaginaires. Me Wane, le conseil de la partie civile, trouve scandaleux le comportement du prévenu qui a mis la société de sa cliente en faillite. « C’est une brave dame qui a tout laissé à l’étranger pour venir au Sénégal et investir dans le fer en créant des emplois », a expliqué la robe noire. La partie civile a réclamé 250 millions dommages et intérêts.
Pour la répression, le substitut du procureur a requis une peine de six mois dont trois mois de prison ferme. Quant aux conseils de la défense, ils jugent que les éléments constitutifs d’abus de confiance ne sont pas établis à l’encontre de leur client. Selon eux, la reconnaissance de dette de 220 millions ne peut pas dire qu’il y a abus de confiance.
A en croire Me Assane Dioma Ndiaye, l’enfer est pavé de bonnes intentions. La dame ayant des difficultés pour écouler son produit, elle a été mise en relation avec le commerçant Mamadou Fall pour qu’il l’aide à trouver des clients. Or, deux parmi ces derniers n’ont pas pu payer pour les raisons avancées par son client.
A titre principal, Me Ndiaye a plaidé la relaxe et, à titre subsidiaire, l’application bienveillante de la loi pénale pour Mamadou Fall. Au finish, le tribunal a déclaré le prévenu coupable des faits d’abus de confiance et l’a condamné à six mois dont 1 mois de prison ferme. Il devra en outre allouer la somme de 220 millions de francs à la partie civile, rapporte Le Témoin.
A en croire la plaignante, le prévenu était chargé de lui chercher des clients. « Il m’avait dit qu’il avait trouvé deux marchés d’une grande quantité de fer pour des Chinois à Diamnadio et la construction d’un lycée à Thiaroye de 505,4 tonnes de fer. Le tout pour un montant de 220 millions ».
Hélas pour la commerçante, lorsqu’est arrivée la date butoir, «l’affairiste politicien » n’a pas payé malgré la reconnaissance de dettes de 220 millions qu’il avait signée. « Il m’a menacée en me disant que sa troisième épouse est une avocate et qu’il a un ami procureur. Je lui faisais confiance. Il n’a jamais été mon salarié et se chargeait de la livraison du fer », a déclaré la plaignante qui avait fini par porter plainte au commissariat central au mois d’août dernier.
Pour sa défense, le prévenu a nié les faits qui lui sont reprochés. « Elle me remettait du fer, je le livrais aux clients. On a travaillé ensemble pendant un an et six mois et je ne lui devais rien. Je lui ai fait vendre pour une valeur d’un milliard de francs, elle ne m’a rien payé et me demandait d’attendre le complément du paiement. Je ne lui dois que 410 tonnes d’un montant de 173 millions de francs. Elle me doit huit mois de salaire. Les clients Dame Sarr et Pape Faye n’ont pas pu payer l’argent. Dame Sarr est en France à cause du confinement et il ne peut pas venir au Sénégal. Pape Faye, qui réside à Tambacounda, est injoignable », a soutenu le prévenu.
D’après les enquêteurs, les personnes citées dans le dossier sont imaginaires. Me Wane, le conseil de la partie civile, trouve scandaleux le comportement du prévenu qui a mis la société de sa cliente en faillite. « C’est une brave dame qui a tout laissé à l’étranger pour venir au Sénégal et investir dans le fer en créant des emplois », a expliqué la robe noire. La partie civile a réclamé 250 millions dommages et intérêts.
Pour la répression, le substitut du procureur a requis une peine de six mois dont trois mois de prison ferme. Quant aux conseils de la défense, ils jugent que les éléments constitutifs d’abus de confiance ne sont pas établis à l’encontre de leur client. Selon eux, la reconnaissance de dette de 220 millions ne peut pas dire qu’il y a abus de confiance.
A en croire Me Assane Dioma Ndiaye, l’enfer est pavé de bonnes intentions. La dame ayant des difficultés pour écouler son produit, elle a été mise en relation avec le commerçant Mamadou Fall pour qu’il l’aide à trouver des clients. Or, deux parmi ces derniers n’ont pas pu payer pour les raisons avancées par son client.
A titre principal, Me Ndiaye a plaidé la relaxe et, à titre subsidiaire, l’application bienveillante de la loi pénale pour Mamadou Fall. Au finish, le tribunal a déclaré le prévenu coupable des faits d’abus de confiance et l’a condamné à six mois dont 1 mois de prison ferme. Il devra en outre allouer la somme de 220 millions de francs à la partie civile, rapporte Le Témoin.