L’une des filles de Malcolm X a été retrouvée morte chez elle lundi à New York. Elle était âgée de 56 ans.
Elle a été découverte morte lundi dans son appartement de Brooklyn. Malikah Shabazz, l’une des six filles de Malcolm X, âgée de 56 ans, a été retrouvée sans vie par sa fille, rapporte ABC News. Peu d’informations ont été révélées à ce sujet mais la police a annoncé ne pas se diriger vers une piste criminelle. Une autopsie doit toutefois confirmer les causes de son décès. «Je suis profondément triste d’apprendre la mort de Malikah Shabazz», a écrit sur Twitter Bernice King, la fille de Martin Luther King Jr.. «Mon cœur va vers sa famille, descendants du docteur Betty Shabazz et Malcolm X. Le docteur Shabazz était enceinte de Malikah et sa sœur jumelle Malaak, lorsque notre frère Malcolm a été assassiné». Le célèbre militant de la cause noire américaine a été tué le 21 février 1965 alors qu’il montait à la tribune de l'Audubon Ballroom, une salle de spectacle à Harlem.
L’affaire de son meurtre a refait la Une la semaine dernière, la justice de New York s’apprêtant à innocenter deux hommes condamnés pour son assassinat. Muhammad Aziz et Khalil Islam, qui ont fait 42 ans de prison à eux deux, ont toujours clamé leur innocence. Le troisième condamné Mujahid Abdul Halim, alias Talmadge X Hayer à l'époque avait lui reconnu avoir tiré sur Malcolm X, et avait mis ses deux co-accusés hors de cause, mais en vain. Après 22 mois d'investigation, le constat du procureur Vance est sans appel. «Ces hommes n'ont pas eu droit à la justice qu'ils méritaient (...). Ce que nous pouvons faire, c'est reconnaître cette erreur, la gravité de cette erreur», a-t-il déclaré dans le «New York Times».
Qui a tué Malcolm X ?
Cette annonce relance la thèse du rôle trouble joué par le FBI et la police de New York à l'époque, déjà alimentée par la lettre posthume d'un policier en février 2021. Ce dernier y affirmait s'être rapproché, à la demande de sa hiérarchie, de l'entourage de Malcolm X et avoir piégé deux de ses gardes du corps, arrêtés quelques jours seulement avant l'assassinat, pour affaiblir la sécurité autour du leader. Au moment de son assassinat, Malcolm X, 39 ans figure radicale de la cause afro-américaine, accusé par ses détracteurs d'appeler à la violence et au séparatisme, avait quitté «Nation of Islam» et opéré un tournant vers un discours plus consensuel. Il a fallu attendre février 2020, et la diffusion d'un documentaire sur Netflix («Who Killed Malcolm X?»), renouvelant les doutes sur leur présence même sur les lieux de l'assassinat, pour que la justice s'empare à nouveau de l'affaire. Les investigations démontrent l'existence d’«un grand nombre de documents du FBI impliquant d'autres suspects», des «notes des procureurs montrant qu'ils ont omis de divulguer la présence d'agents infiltrés dans la salle au moment de la fusillade». Un témoin toujours vivant a aussi confirmé aux enquêteurs de l'équipe de Cyrus Vance, l'alibi de Muhammad Aziz qui assurait être chez lui au moment du meurtre.
Le meurtre de Malcom X avait secoué les Etats-Unis, symbolisant les tensions politiques et sociales du pays dans les années 1960, marquées aussi par l'assassinat du président John F. Kennedy en 1963 et d'une figure encore plus marquante de la défense des droits civiques, Martin Luther King, en 1968.
Elle a été découverte morte lundi dans son appartement de Brooklyn. Malikah Shabazz, l’une des six filles de Malcolm X, âgée de 56 ans, a été retrouvée sans vie par sa fille, rapporte ABC News. Peu d’informations ont été révélées à ce sujet mais la police a annoncé ne pas se diriger vers une piste criminelle. Une autopsie doit toutefois confirmer les causes de son décès. «Je suis profondément triste d’apprendre la mort de Malikah Shabazz», a écrit sur Twitter Bernice King, la fille de Martin Luther King Jr.. «Mon cœur va vers sa famille, descendants du docteur Betty Shabazz et Malcolm X. Le docteur Shabazz était enceinte de Malikah et sa sœur jumelle Malaak, lorsque notre frère Malcolm a été assassiné». Le célèbre militant de la cause noire américaine a été tué le 21 février 1965 alors qu’il montait à la tribune de l'Audubon Ballroom, une salle de spectacle à Harlem.
L’affaire de son meurtre a refait la Une la semaine dernière, la justice de New York s’apprêtant à innocenter deux hommes condamnés pour son assassinat. Muhammad Aziz et Khalil Islam, qui ont fait 42 ans de prison à eux deux, ont toujours clamé leur innocence. Le troisième condamné Mujahid Abdul Halim, alias Talmadge X Hayer à l'époque avait lui reconnu avoir tiré sur Malcolm X, et avait mis ses deux co-accusés hors de cause, mais en vain. Après 22 mois d'investigation, le constat du procureur Vance est sans appel. «Ces hommes n'ont pas eu droit à la justice qu'ils méritaient (...). Ce que nous pouvons faire, c'est reconnaître cette erreur, la gravité de cette erreur», a-t-il déclaré dans le «New York Times».
Qui a tué Malcolm X ?
Cette annonce relance la thèse du rôle trouble joué par le FBI et la police de New York à l'époque, déjà alimentée par la lettre posthume d'un policier en février 2021. Ce dernier y affirmait s'être rapproché, à la demande de sa hiérarchie, de l'entourage de Malcolm X et avoir piégé deux de ses gardes du corps, arrêtés quelques jours seulement avant l'assassinat, pour affaiblir la sécurité autour du leader. Au moment de son assassinat, Malcolm X, 39 ans figure radicale de la cause afro-américaine, accusé par ses détracteurs d'appeler à la violence et au séparatisme, avait quitté «Nation of Islam» et opéré un tournant vers un discours plus consensuel. Il a fallu attendre février 2020, et la diffusion d'un documentaire sur Netflix («Who Killed Malcolm X?»), renouvelant les doutes sur leur présence même sur les lieux de l'assassinat, pour que la justice s'empare à nouveau de l'affaire. Les investigations démontrent l'existence d’«un grand nombre de documents du FBI impliquant d'autres suspects», des «notes des procureurs montrant qu'ils ont omis de divulguer la présence d'agents infiltrés dans la salle au moment de la fusillade». Un témoin toujours vivant a aussi confirmé aux enquêteurs de l'équipe de Cyrus Vance, l'alibi de Muhammad Aziz qui assurait être chez lui au moment du meurtre.
Le meurtre de Malcom X avait secoué les Etats-Unis, symbolisant les tensions politiques et sociales du pays dans les années 1960, marquées aussi par l'assassinat du président John F. Kennedy en 1963 et d'une figure encore plus marquante de la défense des droits civiques, Martin Luther King, en 1968.