Modi Djigandé était son vrai nom, mais on l’appelait surtout par son surnom, Niappa. D’une famille de tisserands, comme son grand-père et son père, il était griot. « Il était l’un des plus célèbres griots dela région de Mopti », insistent plusieurs sources.
Niappa vivait à Dialloubé, une localité située à une soixante de kilomètres de Mopti, chef-lieu de la région du même nom. C'était d’abord le porte-parole du chef du village auprès des populations. Niappa était également, selon ceux qui l’ont connu, artiste et poète. C'était aussi le dépositaire de la tradition peule et sa voix était inimitable.
Dans son village, un représentant local de l’État le considérait sur place comme le communicateur traditionnel le plus légitime.
Vendredi 19 juillet, deux hommes sont arrivés nuitamment à moto, à son domicile de Dialloubé, pour l’assassiner.
Le crime n’a pas été revendiqué mais à l’unisson, on répète sur place que les présumés jihadistes n’ont jamais apprécié ces griots, surtout celui-là , et qu’il était dans leur collimateur.
RFI
Niappa vivait à Dialloubé, une localité située à une soixante de kilomètres de Mopti, chef-lieu de la région du même nom. C'était d’abord le porte-parole du chef du village auprès des populations. Niappa était également, selon ceux qui l’ont connu, artiste et poète. C'était aussi le dépositaire de la tradition peule et sa voix était inimitable.
Dans son village, un représentant local de l’État le considérait sur place comme le communicateur traditionnel le plus légitime.
Vendredi 19 juillet, deux hommes sont arrivés nuitamment à moto, à son domicile de Dialloubé, pour l’assassiner.
Le crime n’a pas été revendiqué mais à l’unisson, on répète sur place que les présumés jihadistes n’ont jamais apprécié ces griots, surtout celui-là , et qu’il était dans leur collimateur.
RFI