Louise Mushikiwabo, Secrétaire générale de la Francophonie, a exprimé sa « vive préoccupation » suite à l’arrestation par des militaires du Président de la Transition, Bah N’Daw, de son Premier Ministre, Moctar Ouane et de certains de leurs collaborateurs, le dimanche 24 mai, à Bamako.
Se joignant à la CEDEAO et à l’Union africaine, ainsi qu’aux autres partenaires internationaux du Groupe de soutien à la transition au Mali, elle a, dans un communiqué, condamné sans réserve cet « acte d’une extrême gravité et exige des éléments militaires concernés la libération immédiate et sans conditions des autorités légitimes de la transition ».
Louise Mushikiwabo a réaffirmé son « plein soutien » aux autorités de transition et a demandé le « strict respect » du cadre et des modalités négociées et reconnues pour la conduite de ce processus, dans le respect du calendrier établi. Elle en appelle au sens des « responsabilités et à la préservation de l’intérêt supérieur du Mali ».
L’Organisation internationale de la Francophonie, mobilisée depuis plusieurs mois aux côtés des partenaires internationaux en vue du retour effectif d’un ordre constitutionnel et démocratique au Mali, apporte son soutien aux efforts conduits pour garantir la reprise du processus de transition.
La Secrétaire générale de la Francophonie demande à son Envoyé spécial pour le Mali, Cheikh Tidiane Gadio, de continuer à suivre de près l’évolution de la situation.