Deux militaires maliens ont été condamnés mercredi à cinq ans de prison ferme pour avoir fomenté une «tentative de coup d’Etat» en 2014 contre le président malien Ibrahim Boubacar Keïta, selon une source judiciaire. «La Cour d’assises de Bamako, en son audience du mercredi 4 mai, a condamné le lieutenant Mohamed Ouattara et le sergent-chef Amara Sylla à cinq ans de prison ferme pour tentative de coup d’état», indique jeudi un communiqué du tribunal de première instance de Bamako.
Capturer le président Keïta. Selon l’arrêt de renvoi, «le 3 juin 2014, le lieutenant Mohamed Ouattara, officier du 333e régiment des commandos parachutistes et le sergent-chef Amara Sylla, ont eu un entretien qui a porté sur un coup d’état militaire contre le régime du président Ibrahim Boubacar Keïta». Selon ce même document, des militaires qui ont témoigné lors du procès, avaient affirmé durant l’instruction que «le lieutenant Mohamed Ouattara «les avaient approchés afin d’attaquer le domicile du président Ibrahim Boubacar Keïta afin de le capturer, ou au besoin de le tuer». Cet arrêt de renvoi décrit des lieux de rendez-vous et le mode d’action présumé pour réaliser ce coup de force.
«Un dossier vide»
Magatte Seye, avocat de la défense, a dit avoir «insisté» lors du procès sur le fait que «le dossier était vide» et qu’il n’y avait pas eu «le moindre commencement d’exécution» du coup d’état. Un autre militaire également accusé d’être impliqué dans l’exécution du coup d’état a lui été acquitté.
Capturer le président Keïta. Selon l’arrêt de renvoi, «le 3 juin 2014, le lieutenant Mohamed Ouattara, officier du 333e régiment des commandos parachutistes et le sergent-chef Amara Sylla, ont eu un entretien qui a porté sur un coup d’état militaire contre le régime du président Ibrahim Boubacar Keïta». Selon ce même document, des militaires qui ont témoigné lors du procès, avaient affirmé durant l’instruction que «le lieutenant Mohamed Ouattara «les avaient approchés afin d’attaquer le domicile du président Ibrahim Boubacar Keïta afin de le capturer, ou au besoin de le tuer». Cet arrêt de renvoi décrit des lieux de rendez-vous et le mode d’action présumé pour réaliser ce coup de force.
«Un dossier vide»
Magatte Seye, avocat de la défense, a dit avoir «insisté» lors du procès sur le fait que «le dossier était vide» et qu’il n’y avait pas eu «le moindre commencement d’exécution» du coup d’état. Un autre militaire également accusé d’être impliqué dans l’exécution du coup d’état a lui été acquitté.