A l'initiative de l'Union africaine et de l'UEMOA, ces concertations rassemblent notamment des représentants de l'Etat malien, des collectivités, des chefs coutumiers, des représentants de la société civile ainsi que les représentants spéciaux pour le Mali des Nations-Unies et de l'Union africaine.
Ces discussions doivent permettre de « prévenir les crises et de restaurer la paix » dans les régions frontalières. L'objectif est ambitieux et le gouvernement malien s'est donné quatre jours pour jeter les bases d'un dialogue inclusif. Initiées à Sikasso, ces concertations doivent ensuite s'étendre à l'ensemble des régions frontalières du pays.
« Nous allons parler de cohésion sociale, du vivre ensemble, de la libre circulation des personnes et des biens », explique Yaya Sangaré, porte-parole du gouvernement.
« Parler des zones frontalières est indispensable », commente Harouna Sankaré, maire de la commune de Ouenkoro, dans le centre du Mali, à la frontière avec le Burkina Faso.
Sa collectivité a subi une attaque d'hommes armés venus du Burkina, il y a quinze jours, tuant plus d'une vingtaine de personnes.
« La priorité, c'est de désarmer, de restaurer l'autorité de l'État et de créer de l'emploi », conclut l'édile.
Aujourd'hui, de nombreux circuits commerciaux avec le Niger et le Burkina Faso sont rompus. Pour autant, cette première phase des concertations maliennes n'implique pas des acteurs de l'autre côté des frontières, ce que déplore Mahamadi Togola, coordonnateur au Mali du Réseau ouest-africain pour l'édification de la paix.
« A l'issue d'un dialogue, il faut dégager une feuille de route. S'il n'y a pas de coordination, ça ne peut pas fonctionner », explique-t-il.
RFI
Ces discussions doivent permettre de « prévenir les crises et de restaurer la paix » dans les régions frontalières. L'objectif est ambitieux et le gouvernement malien s'est donné quatre jours pour jeter les bases d'un dialogue inclusif. Initiées à Sikasso, ces concertations doivent ensuite s'étendre à l'ensemble des régions frontalières du pays.
« Nous allons parler de cohésion sociale, du vivre ensemble, de la libre circulation des personnes et des biens », explique Yaya Sangaré, porte-parole du gouvernement.
« Parler des zones frontalières est indispensable », commente Harouna Sankaré, maire de la commune de Ouenkoro, dans le centre du Mali, à la frontière avec le Burkina Faso.
Sa collectivité a subi une attaque d'hommes armés venus du Burkina, il y a quinze jours, tuant plus d'une vingtaine de personnes.
« La priorité, c'est de désarmer, de restaurer l'autorité de l'État et de créer de l'emploi », conclut l'édile.
Aujourd'hui, de nombreux circuits commerciaux avec le Niger et le Burkina Faso sont rompus. Pour autant, cette première phase des concertations maliennes n'implique pas des acteurs de l'autre côté des frontières, ce que déplore Mahamadi Togola, coordonnateur au Mali du Réseau ouest-africain pour l'édification de la paix.
« A l'issue d'un dialogue, il faut dégager une feuille de route. S'il n'y a pas de coordination, ça ne peut pas fonctionner », explique-t-il.
RFI