« Nous sommes dans la désolation totale », s’indigne Ibrahima Ndiaye, un cadre du parti de Soumaïla Cissé. Car cela fait six mois que sa famille attend des réponses. Son état de santé inquiète. Et ses proches se demandent s'il a accès à ses médicaments.
Pendant ce temps, les négociations patinent. Depuis la disparition de Soumaïla Cissé, plusieurs personnalités semblent s’être impliquées dans les discussions, dont l’imam Dicko, confirment plusieurs sources. Ont-elles été perturbées par l’arrivée au pouvoir de la junte ? Une chose est sûre : « rien n’a bougé », poursuit Ibrahima Ndiaye.
Il y aurait des blocages notamment autour des prisonniers réclamés par les ravisseurs. Ils veulent en échange la libération de détenus emprisonnés ailleurs qu’au Mali dans la sous-région, assurent plusieurs sources politiques.
Au départ, le ministre des Affaires étrangères de l’époque Tiébilié Dramé évoquait la katiba Macina de Hamadou Kouffa. Pour Moctar Sy, le porte-parole du collectif qui œuvre pour la libération de Soumaila Cissé, « il serait otage d’un groupe fidèle à Iyad Ag Ghali » le patron de Ansar Dine et du GSIM, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans.
Avec la situation actuelle, la question de Soumaïla Cissé est tombée aux oubliettes. Nous ne voyons aucune action, aucune communication pour la libération de Soumaïla Cissé. Personne ne sait ce qui se passe aujourd’hui. Nous avons fait une déclaration à l’endroit du CNSP qui est restée sans réponse. Nous n’avons pas eu de contact.
Pendant ce temps, les négociations patinent. Depuis la disparition de Soumaïla Cissé, plusieurs personnalités semblent s’être impliquées dans les discussions, dont l’imam Dicko, confirment plusieurs sources. Ont-elles été perturbées par l’arrivée au pouvoir de la junte ? Une chose est sûre : « rien n’a bougé », poursuit Ibrahima Ndiaye.
Il y aurait des blocages notamment autour des prisonniers réclamés par les ravisseurs. Ils veulent en échange la libération de détenus emprisonnés ailleurs qu’au Mali dans la sous-région, assurent plusieurs sources politiques.
Au départ, le ministre des Affaires étrangères de l’époque Tiébilié Dramé évoquait la katiba Macina de Hamadou Kouffa. Pour Moctar Sy, le porte-parole du collectif qui œuvre pour la libération de Soumaila Cissé, « il serait otage d’un groupe fidèle à Iyad Ag Ghali » le patron de Ansar Dine et du GSIM, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans.
Avec la situation actuelle, la question de Soumaïla Cissé est tombée aux oubliettes. Nous ne voyons aucune action, aucune communication pour la libération de Soumaïla Cissé. Personne ne sait ce qui se passe aujourd’hui. Nous avons fait une déclaration à l’endroit du CNSP qui est restée sans réponse. Nous n’avons pas eu de contact.