D’après l’armée de l’air allemande, un Airbus A400M de la Bundeswehr, en provenance d’Allemagne, “avec environ 80 militaires à bord s’est vu refuser le droit de survoler le Mali alors qu’il se rendait à Niamey, au Niger”.
“Le vol a alors été détourné vers La Grande Canarie”, aux Canaries (Espagne), précise l’armée, prévenant que “les faits seraient clarifiés”. Les autorités maliennes ont récemment limité les mouvements aériens de la mission militaire internationale Minusma, stationnée dans le pays et à laquelle participe l’Allemagne.
Une porte-parole du ministère allemand des Affaires étrangères avait souligné lundi que le Mali avait interdit depuis jeudi dernier de nombreux vols de la Minusma, y compris des vols de drones. Environ un millier de soldats de la Bundeswehr sont engagés dans la Minusma au Mali.
La junte au pouvoir à Bamako depuis le putsch d’août 2020 a fermé ses frontières aux pays de l’organisation des Etats ouest-africains après que cette dernière eut fait de même début janvier pour sanctionner le projet des militaires de se maintenir à la tête du pays pendant plusieurs années sans élections.
Depuis le 12 janvier est posée la question de la liberté de mouvement des appareils militaires entrant ou sortant de l’espace aérien en provenance ou vers les Etats ouest-africains en question, à commencer par ceux de l’armée française et de la Minusma.
“Le vol a alors été détourné vers La Grande Canarie”, aux Canaries (Espagne), précise l’armée, prévenant que “les faits seraient clarifiés”. Les autorités maliennes ont récemment limité les mouvements aériens de la mission militaire internationale Minusma, stationnée dans le pays et à laquelle participe l’Allemagne.
Une porte-parole du ministère allemand des Affaires étrangères avait souligné lundi que le Mali avait interdit depuis jeudi dernier de nombreux vols de la Minusma, y compris des vols de drones. Environ un millier de soldats de la Bundeswehr sont engagés dans la Minusma au Mali.
La junte au pouvoir à Bamako depuis le putsch d’août 2020 a fermé ses frontières aux pays de l’organisation des Etats ouest-africains après que cette dernière eut fait de même début janvier pour sanctionner le projet des militaires de se maintenir à la tête du pays pendant plusieurs années sans élections.
Depuis le 12 janvier est posée la question de la liberté de mouvement des appareils militaires entrant ou sortant de l’espace aérien en provenance ou vers les Etats ouest-africains en question, à commencer par ceux de l’armée française et de la Minusma.