Ce projet fait suite à une précédente prorogation de six mois du mandat des députés, qui arrive à échéance le 30 juin, a rappelé le gouvernement dans un communiqué vendredi soir à l'issue d'un Conseil des ministres extraordinaire.
Pour être adopté, ce projet de loi organique doit encore être voté par les 2/3 des députés, puis présenté pour avis à la Cour constitutionnelle.
Selon le gouvernement, cette décision se justifie par le fait que situation politique et sécuritaire du pays ne permettent pas la tenue d'élections législatives régulières et transparentes.
Le projet de loi vise à proroger le mandat des députés jusqu'au 2 mai 2020, "afin de réunir les conditions optimales à la bonne organisation des élections".
Le scrutin législatif était initialement prévu en novembre-décembre 2018. Face aux retards accumulés dans l'application de l'accord de paix, le chef de la Mission de l'ONU au Mali (Minusma), Mahamat Saleh Annadif, a préconisé en mai, des actions concrètes dans trois domaines prioritaires d'ici à la fin du mois de juin.
Il a ainsi cité les "réformes politiques et institutionnelles et la mise en place de la zone de développement du Nord" prévues par l'accord signé en 2015 entre le gouvernement, les groupes armés pro-Bamako et l'ex-rébellion à dominante touareg du nord du pays.
Pour être adopté, ce projet de loi organique doit encore être voté par les 2/3 des députés, puis présenté pour avis à la Cour constitutionnelle.
Selon le gouvernement, cette décision se justifie par le fait que situation politique et sécuritaire du pays ne permettent pas la tenue d'élections législatives régulières et transparentes.
Le projet de loi vise à proroger le mandat des députés jusqu'au 2 mai 2020, "afin de réunir les conditions optimales à la bonne organisation des élections".
Le scrutin législatif était initialement prévu en novembre-décembre 2018. Face aux retards accumulés dans l'application de l'accord de paix, le chef de la Mission de l'ONU au Mali (Minusma), Mahamat Saleh Annadif, a préconisé en mai, des actions concrètes dans trois domaines prioritaires d'ici à la fin du mois de juin.
Il a ainsi cité les "réformes politiques et institutionnelles et la mise en place de la zone de développement du Nord" prévues par l'accord signé en 2015 entre le gouvernement, les groupes armés pro-Bamako et l'ex-rébellion à dominante touareg du nord du pays.