Les autorités maliennes invitent «les autorités françaises à retirer, sans délai, les forces Barkhane et Takuba du territoire national». Dans un communiqué, le gouvernement malien a d’abord dénoncé les décisions prises par la France concernant le départ des forces.
Des décisions qui, selon Bamako, «constituent des violations flagrantes du cadre juridique liant la France et le Mali». Un ensemble de manquements qui a conduit les autorités de la transition à demander le départ sans délai des forces Barkhane et Takuba.
Toujours dans le même communiqué, le gouvernement malien rappelle que par rapport aux résultats attendus, ceux obtenus et ceux annoncés officiellement par les autorités françaises «n’ont pas été satisfaisants, ni en 2013, avec l’opération Serval, ni en 2016 avec l’opération Barkhane».
Allant plus loin, le gouvernement affirme que le Mali, malgré la présence de Barkhane et des forces internationales, «a risqué la partition et la menace terroriste initialement localisée au nord du Mali et qui s’est ensuite répandue sur l’ensemble du territoire».
Les autorités expliquent avoir entrepris, en toute souveraineté, «des actions volontaristes pour diversifier les partenariats, consenti d’énormes efforts permettant ainsi la montée en puissance des forces armées maliennes et l’amélioration significative de la situation sécuritaire sur le terrain depuis six mois».
Les autorités de la transition précisent tout de même être disponibles pour le dialogue.