François Hollande a félicité Ibrahim Boubacar Keïta pour sa victoire à la présidentielle malienne, l'assurant que Paris resterait au côté de son pays, a annoncé mardi l'Élysée, où l'on a précisé que le chef de l'État assisterait à l'investiture du nouveau président malien. Le président Hollande s'est "entretenu par téléphone avec Ibrahim Boubacar Keïta et l'a félicité pour sa victoire", a indiqué un communiqué de la présidence.
"Il l'a assuré que la France resterait au côté du Mali."
"Ce qui vient de se produire depuis l'intervention française le 11 janvier 2013, au nom de la communauté internationale, jusqu'à l'élection du nouveau président malien est un succès pour la paix et la démocratie. Mais tout doit désormais être fait pour réussir la fin de la transition, le dialogue et le développement du Mali", poursuit le communiqué de l'Élysée. Le président français avait auparavant téléphoné au président par intérim Dioncounda Traoré et l'avait "félicité pour avoir tenu l'élection présidentielle dans des conditions de transparence et de régularité remarquables".
Il a également, selon l'Élysée, "salué le peuple malien qui s'est mobilisé pour ce scrutin et a manifesté, ainsi, son profond attachement à la démocratie. Il a rendu hommage à l'ensemble des candidats pour leur sens démocratique". L'entourage de François Hollande a par ailleurs indiqué à l'AFP qu'il retournerait dans ce pays où la France est intervenue militairement, pour assister à l'investiture du chef de l'État. François Hollande s'était rendu quelques heures au Mali le 2 février, trois semaines après le début de l'intervention des forces françaises dans ce pays.
"La France est avec vous, la France est à vos côtés, la France est fière de vous, et moi je veux vous dire que je viens sans doute de vivre la journée la plus importante de ma vie politique, parce qu'à un moment une décision doit être prise, elle est grave, elle engage la vie d'hommes et de femmes", avait lancé M. Hollande. La France est intervenue militairement le 11 janvier au Mali pour contrer une offensive de groupes islamistes armés qui contrôlaient le nord du pays et se dirigeaient vers Bamako.
L'investiture d'Ibrahim Boubacar Keïta, dit IBK, est prévue en septembre.
Le point.fr