Déjà condamné à trois ans ferme pour escroquerie, El Hadj Mamadou S. était hier, à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar. Il répondait des faits de collecte et diffusion de données à caractère personnel. Il ressort des débats d’audience ,que le prévenu avait procédé à une publication de la photo du conseiller municipal Amadou Tidiane N. sur sa page Facebook, pour dénoncer des dérives mafieuses concernant un certain nombre de dossiers traités par la municipalité de Rufisque.
Selon le récit de "Rewmi", se sentant diffamé, Amadou Tidiane a esté en justice. Devant le prétoire, le prévenu a expliqué qu’il est un militant du Parti démocratique sénégalais (Pds). Il a connu la partie civile en 1994, chez Mbaye Jacques Diop. « J’ai publié sa photo sur la page « Wakhal sa xalat de la ville de Rufisque ». J’ai dénoncé la gestion nébuleuse de la mairie, en soutenant que nous avons prôné la rupture. Malheureusement, nous sommes plongés dans une nébuleuse totale », a-t-il déclaré.
Étayant ses propos, le sexagénaire a confié que la municipalité avait dégagé des fonds pour le pèlerinage à la Mecque. Mais, ce sont des voyages à Fez qui sont organisés. Raison pour laquelle il a qualifié la partie civile, de voyagiste. « En tant que conseiller municipal, j’ai saisi l’Ige pour dénoncer la gestion du maire », dit-il.
Toutefois, El Hadji Mamadou S. a rejeté la collecte illicite de données à caractère personnel, informant que c’est le plaignant qui lui a envoyé ses photos pour publication. Pour Me Abdourahmane Diallo, le prévenu devait être poursuivi pour diffamation. Car sa publication a impacté sur l’activité commerciale de la partie civile, laquelle est un militant de « Taxawou Sénégal ».
Abondant dans le même sens, Me Mamadou Saliou Kane a souligné que les réseaux sociaux sont train de détruire notre société. Par ailleurs, la robe noire a relevé que le prévenu a été condamné à plusieurs reprises. Il avait l’intention est de salir la réputation et l’honneur de la partie civile. « Sa culpabilité ne fait l’objet d’aucun doute. C’est un habitué des faits. C’est lui qui avait imité la signature du président de la République Abdou Diouf », a accusé Me Ahmadou Diallo.
À titre de dédommagement, les trois avocats de la partie civile ont demandé 50 millions francs Cfa. Dans ses observations, le parquet a écarté l’infraction de collecte illicite de données à caractère personnel. Il a ainsi requis trois mois ferme contre le prévenu. Prenant la parole, Me Faye a demandé au tribunal de comprendre le prévenu qui, d’après lui, s’est trompé de bonne foi, en dénonçant la gestion de la mairie. Le juge rendra son verdict le 2 octobre prochain.
Selon le récit de "Rewmi", se sentant diffamé, Amadou Tidiane a esté en justice. Devant le prétoire, le prévenu a expliqué qu’il est un militant du Parti démocratique sénégalais (Pds). Il a connu la partie civile en 1994, chez Mbaye Jacques Diop. « J’ai publié sa photo sur la page « Wakhal sa xalat de la ville de Rufisque ». J’ai dénoncé la gestion nébuleuse de la mairie, en soutenant que nous avons prôné la rupture. Malheureusement, nous sommes plongés dans une nébuleuse totale », a-t-il déclaré.
Étayant ses propos, le sexagénaire a confié que la municipalité avait dégagé des fonds pour le pèlerinage à la Mecque. Mais, ce sont des voyages à Fez qui sont organisés. Raison pour laquelle il a qualifié la partie civile, de voyagiste. « En tant que conseiller municipal, j’ai saisi l’Ige pour dénoncer la gestion du maire », dit-il.
Toutefois, El Hadji Mamadou S. a rejeté la collecte illicite de données à caractère personnel, informant que c’est le plaignant qui lui a envoyé ses photos pour publication. Pour Me Abdourahmane Diallo, le prévenu devait être poursuivi pour diffamation. Car sa publication a impacté sur l’activité commerciale de la partie civile, laquelle est un militant de « Taxawou Sénégal ».
Abondant dans le même sens, Me Mamadou Saliou Kane a souligné que les réseaux sociaux sont train de détruire notre société. Par ailleurs, la robe noire a relevé que le prévenu a été condamné à plusieurs reprises. Il avait l’intention est de salir la réputation et l’honneur de la partie civile. « Sa culpabilité ne fait l’objet d’aucun doute. C’est un habitué des faits. C’est lui qui avait imité la signature du président de la République Abdou Diouf », a accusé Me Ahmadou Diallo.
À titre de dédommagement, les trois avocats de la partie civile ont demandé 50 millions francs Cfa. Dans ses observations, le parquet a écarté l’infraction de collecte illicite de données à caractère personnel. Il a ainsi requis trois mois ferme contre le prévenu. Prenant la parole, Me Faye a demandé au tribunal de comprendre le prévenu qui, d’après lui, s’est trompé de bonne foi, en dénonçant la gestion de la mairie. Le juge rendra son verdict le 2 octobre prochain.