Prenant comme prétexte le maintien du mandat du président de la République en cours à 7, le Mouvement des femmes de l’Apr a rencontré la presse pour donner son avis là -dessus. La présidente du mouvement dit être en phase avec le Président Sall puisqu’il n’a fait que respecter l’avis du Conseil constitutionnel qui, du reste, est « clair et bien dissuasif sur l’application de la réduction du mandat en cours ». Ndèye Marième Babiane n’a pas manqué de rappeler que Macky Sall a fait tout ce qui était en son pouvoir pour réduire le mandat de 7 à 5 ans. « Dans le projet de révision soumis à l’examen du Conseil constitutionnel, le président de la République a bien tenu à réaffirmer son engagement pour la restauration du quinquennat de manière irréversible », a rappelé Mme Badiane qui, dans la même lancée, ajoute : « Il a, par ailleurs, proposé dans la réforme, une disposition transitoire à l’article 27 de la Constitution prévoyant que la durée du mandat du président de la République s’applique au mandat en cours ». Mais, selon elle, le Conseil constitutionnel a considéré que « cette disposition doit être supprimée, au motif qu’elle n’est conforme ni à l’esprit de constitution ni à la pratique constitutionnelle ». Aussi, s'interroge-t-elle que, compte tenu de tous ces éléments, on puisse « demander au président de la République de jeter par-dessus bord la décision du Conseil constitutionnel, juridiction suprême devant laquelle, il a prêté serment ».
Pour ce qui est du vocable avis ou décision, elle coupera net : « Nous n’épiloguerons pas sur le choix de ces vocables, alors que les juristes, eux-mêmes, n’arrivent pas à s’entendre sur la question ». Au demeurant, « ne serait-ce qu’un avis, celui du Conseil constitutionnel est un avis dont on ne peut faire fi, mieux, il a une force contraignante, une force exutoire », dira Mme Badiane. Aussi, conclut-elle en demandant à tous le Sénégalais de sortir, massivement, le dimanche 20 mars 2016, pour voter oui pour le projet de réformes constitutionnelle « afin de parapher notre démocratie".
Pour ce qui est du vocable avis ou décision, elle coupera net : « Nous n’épiloguerons pas sur le choix de ces vocables, alors que les juristes, eux-mêmes, n’arrivent pas à s’entendre sur la question ». Au demeurant, « ne serait-ce qu’un avis, celui du Conseil constitutionnel est un avis dont on ne peut faire fi, mieux, il a une force contraignante, une force exutoire », dira Mme Badiane. Aussi, conclut-elle en demandant à tous le Sénégalais de sortir, massivement, le dimanche 20 mars 2016, pour voter oui pour le projet de réformes constitutionnelle « afin de parapher notre démocratie".