L’édition 2016 n’a pas connu le rush des années passées. Le Magal de cette année 2016 a permis aux pèlerins de mettre à profit leur séjour dans la capitale du Nord pour formuler d’intenses prières partout où le Cheikh avait séjourné avant d’être jugé et déporté au Gabon par le gouverneur colonial d’alors.
Cet événement religieux de grande envergure qui a eu cette année pour parrain, Serigne Abdou Hakim Ibn Serigne Bassirou Mbacké n’a pas drainé la foule des grands jours. Pour certains, soutient nos confrères, la cherté de la vie et surtout la célébration de la fête de Tabaski dans moins d’une semaine ont empêché les fidèles musulmans de se déplacer en masse à Saint-Louis. Cette présente édition a été marquée par des manifestations culturelles et religieuses.
Pendant une semaine, la capitale du nord a vibré au rythme des khassaïdes. Le jour du Magal, les fidèles ont effectué une prière surérogatoire de deux rakkaas avant la prière du takussan. C’est ce « Nafila » qui permet en réalité de se rappeler les deux rakkaas de Serigne Touba et de commémorer cet acte religieux qu’il avait osé poser devant les autorités coloniales et qui lui avait valu une déportation, dans des conditions inhumaines, au Gabon.
Serigne Mame Mor Ibn Mourtada Mbacké, qui a dirigé la prière, a rappelé le parcours de son grand-père. D’après lui, Serigne Touba n’était guidé que par la foi. Il a toutefois fait des recommandations allant dans le sens de hisser haut le flambeau de l’islam. « L’islam est basé sur des piliers sûrs. J’exhorte les fidèles à suivre leurs guides religieux pour ne pas s’immiscer dans des choses inutiles et mondaines. Il faut aider les jeunes et leur dire la vérité incarnée par le mouridisme. L’éducation est le fondement d’une société et je pense qu’il faut pousser les jeunes à s’instruire », a plaidé le guide religieux qui a formulé des prières pour le Sénégal.
Cet événement religieux de grande envergure qui a eu cette année pour parrain, Serigne Abdou Hakim Ibn Serigne Bassirou Mbacké n’a pas drainé la foule des grands jours. Pour certains, soutient nos confrères, la cherté de la vie et surtout la célébration de la fête de Tabaski dans moins d’une semaine ont empêché les fidèles musulmans de se déplacer en masse à Saint-Louis. Cette présente édition a été marquée par des manifestations culturelles et religieuses.
Pendant une semaine, la capitale du nord a vibré au rythme des khassaïdes. Le jour du Magal, les fidèles ont effectué une prière surérogatoire de deux rakkaas avant la prière du takussan. C’est ce « Nafila » qui permet en réalité de se rappeler les deux rakkaas de Serigne Touba et de commémorer cet acte religieux qu’il avait osé poser devant les autorités coloniales et qui lui avait valu une déportation, dans des conditions inhumaines, au Gabon.
Serigne Mame Mor Ibn Mourtada Mbacké, qui a dirigé la prière, a rappelé le parcours de son grand-père. D’après lui, Serigne Touba n’était guidé que par la foi. Il a toutefois fait des recommandations allant dans le sens de hisser haut le flambeau de l’islam. « L’islam est basé sur des piliers sûrs. J’exhorte les fidèles à suivre leurs guides religieux pour ne pas s’immiscer dans des choses inutiles et mondaines. Il faut aider les jeunes et leur dire la vérité incarnée par le mouridisme. L’éducation est le fondement d’une société et je pense qu’il faut pousser les jeunes à s’instruire », a plaidé le guide religieux qui a formulé des prières pour le Sénégal.