Dans cette missive, Serigne Bi dit avec force détails que l'identité ne se prête pas, mais s'incarne et s'assume « L'identité se définit comme la conscience que l'on a soi-même, ainsi que par la reconnaissance des autres, de ce que l'on est, de son moi. Donc , le défi n'est pas autre chose, que celui de l'enracinement. En suivant les débats, je suis dégoûte de l’hypocrisie de certains intervenants et conférenciers qui ont tout dit sauf la vérité !
Car la vérité, c’est de plaider la réouverture des écoles françaises à Touba ». Poursuivant, Serigne Fallou estime que « Ces professeur de l'université et intellectuels qui, apportent leurs "contributions réflexives", dans les débats intellectuels, du forum, devaient se pencher sur le piteux sort des dizaines de milliers d'écoliers, qui sont privés de l'accès à l'enseignement français. Et pourtant, à Touba, tous les grands marabouts sont équipés d’antennes paraboles pour regarder les chaines françaises comme France24, Bfmtv ainsi que les télévisions sportives pour suivre les Barca, Réal, Psg etc… Vous voyez, Touba aime bien la culture française et le mode de vie français, parce que l'éclosion des chaînes numériques et la présence excessive des bouquets français en est une éloquente illustration.
En interdisant l’école française à Touba, on veut une chose et son contraire ! Donc je considère ce panel du Magal comme une ouverture culturelle voyeurisme qui représente le masque du misonéisme religieux » se désole Serigne Fallou Dieng, petit-fils de Serigne Touba dans sa contribution envoyée au quotidien « Le Témoin ». « L'omniprésence de "Canal +" avec ses nombreuses chaines françaises dans la ville sainte montre à suffisance que l'on aime bien la culture française et sa langue. Et dès lors qu'on aime bien la culture, le luxe et le mode de vie français, rien ne nous empêcherait d'apprendre la langue française comme un instrument de connaissance qui donne des clefs de compréhension des enjeux philosophiques et scientifiques de culture humaine.
Dommage que les enfants natifs de Touba seront les grands perdants de cet interdit puisqu’ils seront les analphabètes de demain. Donc dans 10 ou 20 ans, nous, petits-fils de Serigne Touba, serons obligés de faire recours à des natifs de Saint-Louis, de Dakar, de Kaolack ou de Diourbel pour organiser et animer des conférences internationales sur la vie et l’œuvre de Khadim Rassoul » regrette Serigne Fallou Dieng, président du Cercle des Intellectuels Soufis, par ailleurs petit-fils de Serigne Touba Khadim Roussoul. Vérités amères mais vérité quand même, que ce qu’il souhaite dans cette contribution.
Source: « Le Témoin » quotidien
Car la vérité, c’est de plaider la réouverture des écoles françaises à Touba ». Poursuivant, Serigne Fallou estime que « Ces professeur de l'université et intellectuels qui, apportent leurs "contributions réflexives", dans les débats intellectuels, du forum, devaient se pencher sur le piteux sort des dizaines de milliers d'écoliers, qui sont privés de l'accès à l'enseignement français. Et pourtant, à Touba, tous les grands marabouts sont équipés d’antennes paraboles pour regarder les chaines françaises comme France24, Bfmtv ainsi que les télévisions sportives pour suivre les Barca, Réal, Psg etc… Vous voyez, Touba aime bien la culture française et le mode de vie français, parce que l'éclosion des chaînes numériques et la présence excessive des bouquets français en est une éloquente illustration.
En interdisant l’école française à Touba, on veut une chose et son contraire ! Donc je considère ce panel du Magal comme une ouverture culturelle voyeurisme qui représente le masque du misonéisme religieux » se désole Serigne Fallou Dieng, petit-fils de Serigne Touba dans sa contribution envoyée au quotidien « Le Témoin ». « L'omniprésence de "Canal +" avec ses nombreuses chaines françaises dans la ville sainte montre à suffisance que l'on aime bien la culture française et sa langue. Et dès lors qu'on aime bien la culture, le luxe et le mode de vie français, rien ne nous empêcherait d'apprendre la langue française comme un instrument de connaissance qui donne des clefs de compréhension des enjeux philosophiques et scientifiques de culture humaine.
Dommage que les enfants natifs de Touba seront les grands perdants de cet interdit puisqu’ils seront les analphabètes de demain. Donc dans 10 ou 20 ans, nous, petits-fils de Serigne Touba, serons obligés de faire recours à des natifs de Saint-Louis, de Dakar, de Kaolack ou de Diourbel pour organiser et animer des conférences internationales sur la vie et l’œuvre de Khadim Rassoul » regrette Serigne Fallou Dieng, président du Cercle des Intellectuels Soufis, par ailleurs petit-fils de Serigne Touba Khadim Roussoul. Vérités amères mais vérité quand même, que ce qu’il souhaite dans cette contribution.
Source: « Le Témoin » quotidien