Le train va siffler durant le Magal de Touba prévu dans moins de 45 jours. L’annonce a été faite par le Directeur général de la Société nationale des chemins de fer (Sn-Cfs). Malick Ndoye participait à la réunion d’information du 18 juillet 2023, consacrée à la réhabilitation du chemin de fer sur l’axe Dakar-Tambacounda.
Cette mise en service, d’après lui, est assujettie à des conditions. «Le visa technique est délivré par l’ingénierie, le train sera mis en service exceptionnellement à l’occasion du prochain Grand Magal de Touba retenu pour le 4 septembre 2023, afin de permettre aux nombreux pèlerins qui veulent rallier la ville de Touba, d’avoir la possibilité de voyager dans des conditions optimales et en toute sécurité», a-t-il assuré.
Mais, pour que le train arrive à Touba, il va falloir effectuer certains travaux. Le préfet du département du département de Mbacké propose une vaste opération dans ce sens : «La nature a horreur du vide. C’est ce qui explique en grande partie, l’occupation des gares de Touba et Mbacké et leurs environs immédiats par les populations. Nous sommes à 45 jours du Magal, il faudra une vaste campagne de communication pour amener les occupants de ces endroits à quitter les lieux».
A sa suite, sa collègue de Bambey a informé que la problématique dans son département réside au niveau des communes de Ndangalma et Bambey, où des constructions en dur sont édifiées au niveau des emprises du chemin de fer. «La difficulté, c’est de les déguerpir. Les gens rechignent à bouger parce qu’il n’y avait rien sur les lieux qui les oblige à quitter. Il y aura un recensement des occupations et une sommation leur sera faite de quitter les lieux. Il faudra aussi sécuriser le passage à niveau parce qu’il y a la bretelle de l’autoroute et le trafic est très important à ce niveau», a-t-il dit. Lors de son intervention, la préfète n’a pas manqué de demander s’il y aura des compensations pour les occupants.
Pour l’heure, pas de réponse. Cette réunion aura aussi permis de noter l’inexistence d’un plan environnemental et de gestion des risques en cas d’incendie, mais aussi de voies dédiées aux sapeurs-pompiers.
Répondant à ces interrogations, le Directeur général de la Sn-Cfs dira : «Il s’est agi, lors de la rencontre, de faire un état des lieux sur l’avancement des travaux, mais aussi de parler de quelques contraintes que nous rencontrons au niveau des emprises ferroviaires. L’objectif était de voir les zones qui sont les plus confrontées à ce genre de contraintes et de mettre un plan d’action, pour que, très rapidement, on puisse procéder de manière intelligente à la libération de ces emprises».
Et Malick Ndoye d’ajouter : «L’exploitation du chemin de fer nécessite, pour des raisons notamment de sécurité, une emprise de 15 m de chaque côté des rails, ainsi qu’une visibilité de 25 m de part et d’autre sur les passages à niveau, pour le conducteur. Les travaux se déroulent convenablement sur les 65 km de lignes ferroviaires dans la région de Diourbel. Nous avons juste quelques contraintes liées à la libération des emprises. Mais, ce sont juste des installations précaires recensées à Ndangalma, Bambey Sérère et sur l’axe MbackéTouba ; lesquelles seront bientôt déguerpies».
Tronçon Diourbel-Touba, 40 jours chrono pour de gros travaux sur les rails
Pour la réhabilitation du tronçon Diourbel-Touba, les éléments marquants sont 45 km de ligne à rouvrir, 700 m de renouvellement de voie, 13 passages à niveau à sécuriser, 14 appareils de voie à renouveler ou à entretenir, 230 m d’ouvrages hydrauliques à régénérer ou à entretenir, 1 ouvrage buse à rétablir, 700 m de dressage, nivellement et bourrage mécanique lourd et 2000 tonnes de ballasts à remettre en voie.
Bes Bi
Cette mise en service, d’après lui, est assujettie à des conditions. «Le visa technique est délivré par l’ingénierie, le train sera mis en service exceptionnellement à l’occasion du prochain Grand Magal de Touba retenu pour le 4 septembre 2023, afin de permettre aux nombreux pèlerins qui veulent rallier la ville de Touba, d’avoir la possibilité de voyager dans des conditions optimales et en toute sécurité», a-t-il assuré.
Mais, pour que le train arrive à Touba, il va falloir effectuer certains travaux. Le préfet du département du département de Mbacké propose une vaste opération dans ce sens : «La nature a horreur du vide. C’est ce qui explique en grande partie, l’occupation des gares de Touba et Mbacké et leurs environs immédiats par les populations. Nous sommes à 45 jours du Magal, il faudra une vaste campagne de communication pour amener les occupants de ces endroits à quitter les lieux».
A sa suite, sa collègue de Bambey a informé que la problématique dans son département réside au niveau des communes de Ndangalma et Bambey, où des constructions en dur sont édifiées au niveau des emprises du chemin de fer. «La difficulté, c’est de les déguerpir. Les gens rechignent à bouger parce qu’il n’y avait rien sur les lieux qui les oblige à quitter. Il y aura un recensement des occupations et une sommation leur sera faite de quitter les lieux. Il faudra aussi sécuriser le passage à niveau parce qu’il y a la bretelle de l’autoroute et le trafic est très important à ce niveau», a-t-il dit. Lors de son intervention, la préfète n’a pas manqué de demander s’il y aura des compensations pour les occupants.
Pour l’heure, pas de réponse. Cette réunion aura aussi permis de noter l’inexistence d’un plan environnemental et de gestion des risques en cas d’incendie, mais aussi de voies dédiées aux sapeurs-pompiers.
Répondant à ces interrogations, le Directeur général de la Sn-Cfs dira : «Il s’est agi, lors de la rencontre, de faire un état des lieux sur l’avancement des travaux, mais aussi de parler de quelques contraintes que nous rencontrons au niveau des emprises ferroviaires. L’objectif était de voir les zones qui sont les plus confrontées à ce genre de contraintes et de mettre un plan d’action, pour que, très rapidement, on puisse procéder de manière intelligente à la libération de ces emprises».
Et Malick Ndoye d’ajouter : «L’exploitation du chemin de fer nécessite, pour des raisons notamment de sécurité, une emprise de 15 m de chaque côté des rails, ainsi qu’une visibilité de 25 m de part et d’autre sur les passages à niveau, pour le conducteur. Les travaux se déroulent convenablement sur les 65 km de lignes ferroviaires dans la région de Diourbel. Nous avons juste quelques contraintes liées à la libération des emprises. Mais, ce sont juste des installations précaires recensées à Ndangalma, Bambey Sérère et sur l’axe MbackéTouba ; lesquelles seront bientôt déguerpies».
Tronçon Diourbel-Touba, 40 jours chrono pour de gros travaux sur les rails
Pour la réhabilitation du tronçon Diourbel-Touba, les éléments marquants sont 45 km de ligne à rouvrir, 700 m de renouvellement de voie, 13 passages à niveau à sécuriser, 14 appareils de voie à renouveler ou à entretenir, 230 m d’ouvrages hydrauliques à régénérer ou à entretenir, 1 ouvrage buse à rétablir, 700 m de dressage, nivellement et bourrage mécanique lourd et 2000 tonnes de ballasts à remettre en voie.
Bes Bi