Nous avons constaté la jeunesse des pèlerins avec une moyenne d’âge de 29 ans. Ces derniers majoritairement wolofs (56,60%) et sérères (22,32%), proviennent des régions de Dakar (46%), Thiès (19,39%) et Louga (8,91%). L’étude a montré que les pèlerins, dont la fréquence est de plus de trois en termes de participation à l’événement, séjournent plus longtemps dans la ville sainte. Nous avons constaté qu’en moyenne un pèlerin effectue plus de 4h pour rallier Touba.
Ils ne viennent pas seuls au Magal et sont accompagnés d’au moins deux personnes. Ils logent essentiellement dans leurs maisons familiales et celles des marabouts. En moyenne, un pèlerin dépense 105 000 FCFA durant le Magal. Il est important de souligner que les pèlerins (42,39%) qui ont un revenu de moins de 50 000 FCFA sont beaucoup plus représentatifs. Les pèlerins qui ont un revenu se situant entre 50 000 et 100 000FCFA et 100 000 et 200 000FCFA représentent respectivement 21,34% et 20,3%.
Le Magal a montré une forte consommation en viande avec plus de 150 000 ruminants consommés (effet berndél). Un transporteur dépense en moyenne 90 000 FCFA en carburant pour satisfaire la demande. Les prix du transport passent du simple au double durant la période du Magal.
Les 50 000 ménages établis à Touba dépensent pour l’organisation en moyenne 1 443 415 FCFA chacun lors du Magal. Ces dépenses sont essentiellement dédiées à l’alimentation.
Les commerçants et artisans font en moyenne 5 heures supplémentaires par jour liées à la hausse de l’activité. Les entreprises locales recrutent en moyenne 1 à 2 personnes pour les besoins du Magal.
Les transferts de fonds sont très dynamiques durant le Magal. Un pèlerin sur quatre reçoit un transfert de l’intérieur du pays et un pèlerin sur six reçoit un transfert international.
Nos estimations économétriques ont mis en relief un effet positif du Magal sur la production industrielle des produits alimentaires. Enfin, l’Etat déploie environ plus de 7 000 agents sur le terrain durant le Magal.
Source Etude des impacts économiques 2016-2017 Université Bambey en collaboration avec le Comité d"'organisation du Magal Touba
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Ils ne viennent pas seuls au Magal et sont accompagnés d’au moins deux personnes. Ils logent essentiellement dans leurs maisons familiales et celles des marabouts. En moyenne, un pèlerin dépense 105 000 FCFA durant le Magal. Il est important de souligner que les pèlerins (42,39%) qui ont un revenu de moins de 50 000 FCFA sont beaucoup plus représentatifs. Les pèlerins qui ont un revenu se situant entre 50 000 et 100 000FCFA et 100 000 et 200 000FCFA représentent respectivement 21,34% et 20,3%.
Le Magal a montré une forte consommation en viande avec plus de 150 000 ruminants consommés (effet berndél). Un transporteur dépense en moyenne 90 000 FCFA en carburant pour satisfaire la demande. Les prix du transport passent du simple au double durant la période du Magal.
Les 50 000 ménages établis à Touba dépensent pour l’organisation en moyenne 1 443 415 FCFA chacun lors du Magal. Ces dépenses sont essentiellement dédiées à l’alimentation.
Les commerçants et artisans font en moyenne 5 heures supplémentaires par jour liées à la hausse de l’activité. Les entreprises locales recrutent en moyenne 1 à 2 personnes pour les besoins du Magal.
Les transferts de fonds sont très dynamiques durant le Magal. Un pèlerin sur quatre reçoit un transfert de l’intérieur du pays et un pèlerin sur six reçoit un transfert international.
Nos estimations économétriques ont mis en relief un effet positif du Magal sur la production industrielle des produits alimentaires. Enfin, l’Etat déploie environ plus de 7 000 agents sur le terrain durant le Magal.
Source Etude des impacts économiques 2016-2017 Université Bambey en collaboration avec le Comité d"'organisation du Magal Touba
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