Ils sont une trentaine, la plupart encore sous le choc, à observer l'amas de débris calcinés qui était il y a quelques heures leurs chambres. Andry Leong-Ki, étudiant en énergies renouvelables, est le président de ce bloc de logements universitaires :
« Je dormais quand le feu a commencé. Quand je me suis réveillée, j'ai vu de la fumée noire partout. On a cherché de l'eau pour éteindre les flammes, mais en dix minutes tout le bloc était en feu. On a appelé les pompiers, mais leur numéro ne fonctionnait pas. Ils sont arrivés plus tard. On ne sait pas si c'est un court-circuit qui est à l'origine du feu ou si c'est intentionnel. Mais s'il y a un court-circuit ici, c'est très inquiétant puisqu'il n'y avait plus de disjoncteurs. On aimerait que ce bloc soit réhabilité parce que la salle où nous sommes relogés est vraiment étroite et nous sommes très nombreux. »
Des chambres pour 4 de 5m²
Dans les cendres et autour de la carcasse du bâtiment, certains récupèrent ce qui reste de leurs cahiers de cours rongés par les flammes, mais encore lisibles. Assise par terre, le regard vide, Mirana étudiante en économie :
« Je suis en train de rédiger mon mémoire et tout est parti en cendres. Je suis sortie en vie de ma chambre, mais j'ai tout perdu : mon ordinateur, mon téléphone et tous mes vêtements. Quand j'ai vu le feu arrivé, j'ai eu très peur et je suis allée tout de suite réveiller les autres parce que la plupart des étudiants dormaient. Je n'ai pas eu le temps de récupérer quoi que ce soit. Les conditions de vie ici ne respectent pas la dignité humaine. Nous sommes quatre dans une chambre de 5 m2. Il y a des trous dans le toit. Certaines chambres n'ont pas de fenêtres pour pouvoir s'échapper. C'est comme ça notre vie ici et on doit s'adapter. Mais c'est difficile. Les infrastructures sont délabrées donc c'était probable que quelque chose comme ça arrive, mais on n'imaginait pas qu'il y aurait autant de dégâts. »
Des vivres ont été apportés par le ministère de l'Enseignement Supérieur. Les étudiants ont été relogés provisoirement dans un local de l'université. Il y a dix jours, ce sont 112 cases d'habitation étudiantes qui jouxtent l'université de Tuléar, dans le sud-ouest du pays, qui ont été détruites par un incendie.
« Je dormais quand le feu a commencé. Quand je me suis réveillée, j'ai vu de la fumée noire partout. On a cherché de l'eau pour éteindre les flammes, mais en dix minutes tout le bloc était en feu. On a appelé les pompiers, mais leur numéro ne fonctionnait pas. Ils sont arrivés plus tard. On ne sait pas si c'est un court-circuit qui est à l'origine du feu ou si c'est intentionnel. Mais s'il y a un court-circuit ici, c'est très inquiétant puisqu'il n'y avait plus de disjoncteurs. On aimerait que ce bloc soit réhabilité parce que la salle où nous sommes relogés est vraiment étroite et nous sommes très nombreux. »
Des chambres pour 4 de 5m²
Dans les cendres et autour de la carcasse du bâtiment, certains récupèrent ce qui reste de leurs cahiers de cours rongés par les flammes, mais encore lisibles. Assise par terre, le regard vide, Mirana étudiante en économie :
« Je suis en train de rédiger mon mémoire et tout est parti en cendres. Je suis sortie en vie de ma chambre, mais j'ai tout perdu : mon ordinateur, mon téléphone et tous mes vêtements. Quand j'ai vu le feu arrivé, j'ai eu très peur et je suis allée tout de suite réveiller les autres parce que la plupart des étudiants dormaient. Je n'ai pas eu le temps de récupérer quoi que ce soit. Les conditions de vie ici ne respectent pas la dignité humaine. Nous sommes quatre dans une chambre de 5 m2. Il y a des trous dans le toit. Certaines chambres n'ont pas de fenêtres pour pouvoir s'échapper. C'est comme ça notre vie ici et on doit s'adapter. Mais c'est difficile. Les infrastructures sont délabrées donc c'était probable que quelque chose comme ça arrive, mais on n'imaginait pas qu'il y aurait autant de dégâts. »
Des vivres ont été apportés par le ministère de l'Enseignement Supérieur. Les étudiants ont été relogés provisoirement dans un local de l'université. Il y a dix jours, ce sont 112 cases d'habitation étudiantes qui jouxtent l'université de Tuléar, dans le sud-ouest du pays, qui ont été détruites par un incendie.