Les premiers éléments de l’enquête ont clairement fait apparaître qu’il s’agit d’un « acte criminel » volontaire et prémédité, selon un communiqué publié par le gouvernement malgache ce lundi 27 juin au soir à l'issu d'un conseil ministériel extraordinaire. La procureure de la République confirme également que plusieurs perquisitions ont eu lieu, mais sans en dire plus pour l’instant, afin de préserver le secret de l’enquête.
Dès l’évacuation du stade après l'attentat de dimanche, qui n'a pas été revendiqué, les enquêteurs ont commencé leur travail de ratissage. Les premiers indices concernent des éléments de l’engin explosif, comme l’indique le général Anthony Rakotoarison, chef de la sécurité et des renseignements à la gendarmerie nationale.
« On a pu retrouver une partie de la fourchette ou cuillère, donc c'est confirmé que c'est une grenade, explique-t-il. Mais une grenade artisanale, parce qu'il y avait des éclats métalliques qui ont provoqué de graves blessures sur les victimes. »
L'Å“uvre d'un groupe ?
Pour lui, il ne s’agit pas de l’œuvre d’une seule personne, mais d’un groupe, car d’autres incidents ont eu lieu ces derniers jours, sans faire de blessé, mais qui sont liés selon lui. « Le 25 juin, à 4 h du matin, une grenade artisanale a explosé au parking du palais du Sénat », indique M. Rakotoarison.
Autre incident survenu le lendemain, au stade municipal cette fois, le jour de la fête nationale : « Le matin, pendant la fouille à l'entrée, on a découvert deux grenades lacrymogènes jetées par un individu qui a été appréhendé », juste avant l'explosion de dimanche après-midi.
Enfin, autre fait tangible : une douzaine de grenades ont été volées dans une caserne de la capitale il y a dix jours, a-t-on appris le jour de l'attentat.
Dès l’évacuation du stade après l'attentat de dimanche, qui n'a pas été revendiqué, les enquêteurs ont commencé leur travail de ratissage. Les premiers indices concernent des éléments de l’engin explosif, comme l’indique le général Anthony Rakotoarison, chef de la sécurité et des renseignements à la gendarmerie nationale.
« On a pu retrouver une partie de la fourchette ou cuillère, donc c'est confirmé que c'est une grenade, explique-t-il. Mais une grenade artisanale, parce qu'il y avait des éclats métalliques qui ont provoqué de graves blessures sur les victimes. »
L'Å“uvre d'un groupe ?
Pour lui, il ne s’agit pas de l’œuvre d’une seule personne, mais d’un groupe, car d’autres incidents ont eu lieu ces derniers jours, sans faire de blessé, mais qui sont liés selon lui. « Le 25 juin, à 4 h du matin, une grenade artisanale a explosé au parking du palais du Sénat », indique M. Rakotoarison.
Autre incident survenu le lendemain, au stade municipal cette fois, le jour de la fête nationale : « Le matin, pendant la fouille à l'entrée, on a découvert deux grenades lacrymogènes jetées par un individu qui a été appréhendé », juste avant l'explosion de dimanche après-midi.
Enfin, autre fait tangible : une douzaine de grenades ont été volées dans une caserne de la capitale il y a dix jours, a-t-on appris le jour de l'attentat.
Rfi.fr