Le mandataire de la Coalition Sonko 2024 ne cesse d’essuyer des revers. Partis plusieurs fois retirer une fiche de parrainage, il a essuyé autant d’échecs qu’il s’est rendu à la Direction générale des élections (Dge). Même au moment où le tribunal de Ziguinchor a émis un jugement favorable au Maire de Ziguinchor, Ayib Dafé n’a pu acquérir une fiche de parrainage.
Aujourd’hui, c’est le même revers au niveau de la Caisse de dépôts et de consignation (Cdc). Il s’y est rendu hier, a déposé les 30 millions de caution exigés. Et quelques heures après, le chèque lui a été retourné. Motif : Le candidat à la candidature ne figure pas sur les listes électorales. Explication donnée par le chargé de communication de la structure. Quelques heures auparavant, le quartier général du candidat Bassirou Diomaye Faye présenté comme le Plan B des Patriotes a été investi par la Police.
Trois personnes qui y travaillaient ont été embarquées. Au même moment, des libertés provisoires sont refusées à des citoyens en détention estampillées proches du leader politique. Une logique de radicalisme de la part des autorités, une forme de ‘’gatsa-gatsa’’ qui se poursuit, pour empêcher, par tous les moyens, le projet ‘’pastef’’ de prospérer. Une réaction ou des offensives contre un groupe et ses leaders y compris au niveau international où des mandats d’arrêt ont été lancés contre des personnes. Bien sûr, du côté de cette opposition, on active tous les leviers de la bataille judiciaire en interne et au niveau international. Même s’il y a des échecs notamment devant la Cour suprême et devant la Cour de Justice de la Cedeao, la bataille se poursuit.
La dernière initiative est ce rabat d’arrêt devant la Cour suprême. Et au même moment, une meute de gens qui ont des allures d’extrémistes de gauche, guette la moindre critique contre leur leader pour se lancer dans des attaques frontales, l’injure à la bouche. Du coup, les journalistes qui souhaitent faire leur travail encourent le risque d’arrestation ou d’injures publics. C’est la conséquence d’un mortel combat où l’égo surdimensionné des uns et des autres leur font croire que personne ne saurait être neutre, soit on est dans le camp de Macky ou dans le camp de Sonko. Ils ne peuvent pas comprendre qu’il y a plein de sénégalais qui n’ont rien à faire avec Macky Sall ou avec Sonko. C’est le cadet de leurs soucis. Car, c’est le Sénégal qui les intéresse et la recherche permanente de la vérité.
Cette forme de radicalisme s’observe même chez certains partisans de la majorité. Comme quoi, soit, on est victime de l’extrémisme de droite, soit on est victime de l’extrémisme de gauche. Et personne n’est à l’abri de la prison ou des injures publiques.
Les journalistes que nous sommes, continuons à faire notre métier, n’en déplaise. Ceux qui pensent que tout ce qu’une personne dit ou écrit, doit forcément leur être favorable se fourvoient. Ne pas admettre la critique, ne pas supporter la contradiction, transformer l’adversité en animosité sont de plus en plus les caractéristiques d’une société qui verse de plus en plus dans l’intolérance et l’extrémisme politique. Et tous prétendent agir pour l’intérêt du Sénégal. Or, nous savons tous qu’ils agissent pour leurs propres intérêts.
Assane Samb
Rewmi
Aujourd’hui, c’est le même revers au niveau de la Caisse de dépôts et de consignation (Cdc). Il s’y est rendu hier, a déposé les 30 millions de caution exigés. Et quelques heures après, le chèque lui a été retourné. Motif : Le candidat à la candidature ne figure pas sur les listes électorales. Explication donnée par le chargé de communication de la structure. Quelques heures auparavant, le quartier général du candidat Bassirou Diomaye Faye présenté comme le Plan B des Patriotes a été investi par la Police.
Trois personnes qui y travaillaient ont été embarquées. Au même moment, des libertés provisoires sont refusées à des citoyens en détention estampillées proches du leader politique. Une logique de radicalisme de la part des autorités, une forme de ‘’gatsa-gatsa’’ qui se poursuit, pour empêcher, par tous les moyens, le projet ‘’pastef’’ de prospérer. Une réaction ou des offensives contre un groupe et ses leaders y compris au niveau international où des mandats d’arrêt ont été lancés contre des personnes. Bien sûr, du côté de cette opposition, on active tous les leviers de la bataille judiciaire en interne et au niveau international. Même s’il y a des échecs notamment devant la Cour suprême et devant la Cour de Justice de la Cedeao, la bataille se poursuit.
La dernière initiative est ce rabat d’arrêt devant la Cour suprême. Et au même moment, une meute de gens qui ont des allures d’extrémistes de gauche, guette la moindre critique contre leur leader pour se lancer dans des attaques frontales, l’injure à la bouche. Du coup, les journalistes qui souhaitent faire leur travail encourent le risque d’arrestation ou d’injures publics. C’est la conséquence d’un mortel combat où l’égo surdimensionné des uns et des autres leur font croire que personne ne saurait être neutre, soit on est dans le camp de Macky ou dans le camp de Sonko. Ils ne peuvent pas comprendre qu’il y a plein de sénégalais qui n’ont rien à faire avec Macky Sall ou avec Sonko. C’est le cadet de leurs soucis. Car, c’est le Sénégal qui les intéresse et la recherche permanente de la vérité.
Cette forme de radicalisme s’observe même chez certains partisans de la majorité. Comme quoi, soit, on est victime de l’extrémisme de droite, soit on est victime de l’extrémisme de gauche. Et personne n’est à l’abri de la prison ou des injures publiques.
Les journalistes que nous sommes, continuons à faire notre métier, n’en déplaise. Ceux qui pensent que tout ce qu’une personne dit ou écrit, doit forcément leur être favorable se fourvoient. Ne pas admettre la critique, ne pas supporter la contradiction, transformer l’adversité en animosité sont de plus en plus les caractéristiques d’une société qui verse de plus en plus dans l’intolérance et l’extrémisme politique. Et tous prétendent agir pour l’intérêt du Sénégal. Or, nous savons tous qu’ils agissent pour leurs propres intérêts.
Assane Samb
Rewmi