Le Président de la République a tenu à féliciter le Vérificateur général, François Collin, pour la rigueur et la clarté de sa présentation «qui offre un panorama expressif des constats et recommandations du troisième Rapport public sur l’état de la gouvernance et de la Reddition des Comptes, au titre de l’année 2015».
Macky Sall a déclaré que ce rapport fera l'objet d'un examen attentif de sa part et a exhorté le Premier ministre et les membres du gouvernement à en faire autant, «pour en déduire toutes les mesures idoines pour remédier, le cas échéant, aux pratiques de gestion déficientes qui y sont relevées».
Rappelant son attachement aux principes de bonne gouvernance, le président de la République a relevé avec satisfaction, quelques avancées depuis la publication du précédent rapport public. «C’est pour moi une exigence de premier ordre. Je ne souhaite pas que les anomalies, même commises de bonne foi, se répètent», dit-il.
Cependant, le chef de l’État s’est dit «gravement préoccupé par les défaillances relevées dans la gestion des archives, au cours des audits supervisés par l'IGE dans nombre d’entités, des carences «inacceptables» entraînant la disparition pure et simple de documents financiers et comptables».
En conséquence, Macky Sall a «engagé l’IGE à veiller à ce que les entités concernées prennent, sans délai, toutes dispositions utiles, afin qu’il soit mis fin à ces errements». Car, dit-il, «les archives, partie intégrante du patrimoine national, constituent notre mémoire collective».
Sur le point de la gouvernance économique et financière, le chef de l’État a évoqué entre autres les manquements notés dans la privation de la SUNEOR qui est selon lui, «un exemple typique de mal gouvernance».
À ce titre, il demandé au Premier ministre, en rapport avec les ministres concernés, et avec le soutien de l’IGE, de lui faire «l’inventaire exhaustif de la fonctionnalité des comités de suivi prévus dans le cadre d'opérations de cession partielle du Portefeuille de l'Etat ou de conventions de partenariat, ainsi que de délégation de gestion du service public».
Le président de la République a réaffirmé l’importance du rôle des ministres par rapport à leurs pouvoirs de tutelle sur les entreprises du secteur parapublic et les agences d’exécution en rappelant «fermement à leurs dirigeants que ces entités, parce qu’elles engagent des ressources publiques, ne sauraient en aucune façon être soustraites à l’exercice de la tutelle. C’est une erreur manifeste que de le croire».
Aussi, le chef de l’État a déploré que «les carences constatées dans le contrôle interne de l'Administration soient souvent récurrentes au point d'apparaître comme un fait sociologique, ancré dans nos habitudes».
Enfin, le président de la République a rendu un hommage aux Inspecteurs généraux d’Etat, à qui il a renouvelé toute sa confiance, aux assistants de Vérification, «ainsi que tous les membres du personnel administratif et technique qui contribuent à pérenniser la tradition d'excellence de l’Inspection Générale d’Etat».
Macky Sall a aussi insisté sur la nécessité, à l’heure de la parité, de voir le corps des IGE, qui ne disposerait plus que d’une seule femme en activité, ouvrir davantage ses portes aux femmes.
Macky Sall a déclaré que ce rapport fera l'objet d'un examen attentif de sa part et a exhorté le Premier ministre et les membres du gouvernement à en faire autant, «pour en déduire toutes les mesures idoines pour remédier, le cas échéant, aux pratiques de gestion déficientes qui y sont relevées».
Rappelant son attachement aux principes de bonne gouvernance, le président de la République a relevé avec satisfaction, quelques avancées depuis la publication du précédent rapport public. «C’est pour moi une exigence de premier ordre. Je ne souhaite pas que les anomalies, même commises de bonne foi, se répètent», dit-il.
Cependant, le chef de l’État s’est dit «gravement préoccupé par les défaillances relevées dans la gestion des archives, au cours des audits supervisés par l'IGE dans nombre d’entités, des carences «inacceptables» entraînant la disparition pure et simple de documents financiers et comptables».
En conséquence, Macky Sall a «engagé l’IGE à veiller à ce que les entités concernées prennent, sans délai, toutes dispositions utiles, afin qu’il soit mis fin à ces errements». Car, dit-il, «les archives, partie intégrante du patrimoine national, constituent notre mémoire collective».
Sur le point de la gouvernance économique et financière, le chef de l’État a évoqué entre autres les manquements notés dans la privation de la SUNEOR qui est selon lui, «un exemple typique de mal gouvernance».
À ce titre, il demandé au Premier ministre, en rapport avec les ministres concernés, et avec le soutien de l’IGE, de lui faire «l’inventaire exhaustif de la fonctionnalité des comités de suivi prévus dans le cadre d'opérations de cession partielle du Portefeuille de l'Etat ou de conventions de partenariat, ainsi que de délégation de gestion du service public».
Le président de la République a réaffirmé l’importance du rôle des ministres par rapport à leurs pouvoirs de tutelle sur les entreprises du secteur parapublic et les agences d’exécution en rappelant «fermement à leurs dirigeants que ces entités, parce qu’elles engagent des ressources publiques, ne sauraient en aucune façon être soustraites à l’exercice de la tutelle. C’est une erreur manifeste que de le croire».
Aussi, le chef de l’État a déploré que «les carences constatées dans le contrôle interne de l'Administration soient souvent récurrentes au point d'apparaître comme un fait sociologique, ancré dans nos habitudes».
Enfin, le président de la République a rendu un hommage aux Inspecteurs généraux d’Etat, à qui il a renouvelé toute sa confiance, aux assistants de Vérification, «ainsi que tous les membres du personnel administratif et technique qui contribuent à pérenniser la tradition d'excellence de l’Inspection Générale d’Etat».
Macky Sall a aussi insisté sur la nécessité, à l’heure de la parité, de voir le corps des IGE, qui ne disposerait plus que d’une seule femme en activité, ouvrir davantage ses portes aux femmes.