« Macky Sall, otage de politiciens flagorneurs et courtisans, est exposé à une situation suicidaire », Par Abou Kane


Rédigé le Jeudi 8 Février 2024 à 10:11 | Lu 109 fois | 0 commentaire(s)




« Macky Sall, otage de politiciens flagorneurs et courtisans, est exposé à une situation suicidaire », Par Abou Kane
Les signes avant-coureurs d’une débandade du pouvoir, étaient déjà perceptibles, depuis presque une année dans notre pays. Déjà, en janvier 2022, tous les grands bassins électoraux avaient fini de tomber dans l’escarcelle de l’opposition sénégalaise. L’effet boomerang de politiques et autres comportements de son entourage contreproductifs, expliquent cette dégringolade aux allures de bérézina. Ceci, malgré un bilan matériel assez élogieux du président de la République, Macky Sall.

Ce que le Sénégal vit aujourd’hui, et qui a conduit Macky Sall dans cette situation extrêmement délicate, s’explique par plusieurs facteurs, aux rangs desquels, la promotion de la transhumance et du débauchage, le bâillonnement des libertés publiques, l’instrumentalisation, surtout la liquidation des adversaires politiques, le flou sur sa candidature, la caporalisation anachronique des médias d’Etat, notamment la RTS, la politisation à outrance de la gestion du processus électoral, l’hyperfloraison de scandales, de détournements et la liste est loin d’être exhaustive.

Autant de griefs que le peuple dans son silence, avait déjà fini de sanctionner dans le secret de l’isoloir.

Autant d’erreurs que l’apériste en chef se devait de rectifier et inviter à redresser la barre du navire. Ce qui n’a jamais été fait par Macky Sall, qui aurait pu pourtant, s’élever au-dessus de la mêlée, en engageant sans délai, des réformes politiques et institutionnelles, tant attendues par le peuple. Et pour éviter ce coup d’Etat constitutionnel, Macky Sall aurait dû depuis des années, appliquer un nettoyage à grande eau de son entourage.

En effet, entre alliés encombrants, flagorneurs, courtisans politiques, se délester des tonneaux vides et des wagons de ferraille et membres du gouvernement, qui avaient fini de prouver leurs incompétences notoires. Le grand coup de balai était devenu une œuvre de salubrité. Ce que le président de la République, Macky Sall, n’a jamais pensé à faire. Et la situation dramatique arriva. Ce qu’il aurait pu pourtant éviter, s’il avait refusé d’écouter son entourage immédiat, qui l'a pris en otage.

Aujourd’hui, en adoptant ce lundi, «sans débat», le projet de loi, portant report de la présidentielle du 25 février 2024, après l’évacuation forcée de députés de l’opposition par des éléments de la GIGN, le scrutin se tiendra le 15 décembre 2024 à la faveur d’un amendement, alors que le texte initial préconisait un report de six mois. Une démarche maladroite et même irréfléchie, aujourd’hui source de graves conséquences dans le pays. Alors que le lancement officiel de la campagne électorale était prévu pour le dimanche 4 février, la validation par le bureau de l’Assemblée nationale samedi 3 février de la proposition de loi du Parti démocratique sénégalais, a finalement scellé ledit report.

Une décision préoccupante qui suscite de vives inquiétudes au Sénégal et à l’international. Où va notre cher Sénégal avec cette crise constitutionnelle ? Aujourd’hui, c’est une méchanceté satanique qui a fini de couvrir l’atmosphère socio-politique du pays, nous plongeant dans des nuits encore plus longues, incertaines et plus que désastreuses. Un véritable éclat de tonnerre.

Vive la politique autrement, pour un Sénégal de paix avec des hommes, des femmes et des jeunes, responsables et imbus de valeurs.





Abou Kane,
Journaliste,
Citoyen sénégalais


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