600 millions de francs Cfa. C’est le montant que l’Etat a alloué au Réseau des femmes pour l’émergence (REFEME) de la région de Matam. « Les crédits seront remis à travers les mutuelles d’épargne et de crédit à des conditions très souples. Les prêts se feront sans apport personnel, sans frais d’ouverture de dossiers, sans frais de gestion et au taux exceptionnel de 5% », a fait savoir le ministre en charge de la Microfinance et de l’Economie solidaire qui présidait la cérémonie de lancement et de financement des femmes de Matam qui s’est tenue samedi, au stade de Matam. Devant des milliers de femmes de tous les coins de la région, Moustapha Diop rappelle que le financement de cette couche vulnérable est une « forte volonté politique » du Président Macky Sall qui, selon lui, ambitionne de faire des femmes les piliers du Plan Sénégal émergent (PSE). Dans son discours, le ministre a mentionné les « nombreux projets » du chef de l’Etat à Matam « pour valoriser les opportunités économiques régionales et achever le désenclavement en cours, afin de confirmer les prédispositions minières de Matam ». « Dans la perspective du rayonnement économique et social de la région, le Président de la République m’a instruit d’apporter un appui substantiel aux femmes à travers le financement de projets structurants, créateurs d’emplois décents et de richesses », a martelé Moustapha Diop qui avait à ses côtés le député-maire de Agnam, Farba Ngom, le maire de Matam, Mamadou Mory Diaw, et les autorités administratives de la région. D’après le ministre, il s’agit, à travers le REFEME de connecter les organisations féminines, à travers le territoire national, en vue de financer leurs projets, à des conditions souples et avantageuses. « Ce financement facilitera votre insertion dans le processus inclusif de production en vue d’améliorer vos conditions économiques et sociales ainsi que votre qualité de vie. De plus, le Président de la République m’a demandé de mettre en place, sans aucune contrainte de coûts, un dispositif d’accompagnement et de suivi de proximité, en termes d’élaboration de projets, de recherche d’opportunités d’affaires et de formations en gestion, comptabilité, management et techniques de commercialisation », a dit Moustapha Diop.
