A l’occasion du symposium sur les douze années de Macky Sall organisé par des intellectuels et acteurs citoyens, le président de la République a profité de la tribune, pour répondre à ceux qui le flétrissent sur la gouvernance des droits de l’homme. En réponse à ceux qui disent que cet aspect constitue le talon d’Achille de son règne, Macky Sall a répondu que c’est de sa responsabilité première de veiller à la sécurité de la nation et des citoyens. Et dans ce sens, il mettra toute son énergie pour assurer ce rôle. Et de relever : « Il s’y ajoute que le cadre légal de notre pays, à travers l’acte III, accorde une place importante à la gouvernance, la paix et la sécurité ».
Pour lui, ces éléments sont une condition sine qua non pour tout développement. « Assurer la sécurité, c’est garantir notre indépendance sur l’ensemble de notre territoire. Éviter que des forces du mal, des extrémistes, des terroristes, ne s’emparent de parties de notre territoire. Le Sénégal l’a réussi jusque-là », a dit le Président Macky Sall.
Et d’asséner dans la foulée ,que le Sénégal est une démocratie, avec une justice indépendante et, contrairement à ce que soutiennent certains de ses adversaires, il n’y a pas de détenus politiques au Sénégal. « Sur la gouvernance, quand j’entends parfois des gens dire : ouais et le bilan immatériel ? Quel bilan immatériel ? Il n’y a pas de bilan immatériel. Faut poser les questions, on va répondre si c’est les questions de droits de l’homme. Mais les droits de l’homme sont notés par des personnes indépendantes. Il n’y a pas de prisonniers politiques dans ce pays. Il ne faut pas qu’on crée de la confusion et que d’autres amplifient les choses. C’est parce que justement le Sénégal est une véritable démocratie, que ce qui se passe, peut se passer chez nous. Sinon comment vous pouvez comprendre ce qui se passe souvent chez nous », a-t-il martelé, ajoutant qu’il n’y pas d’ingérence dans le fonctionnement de la justice. « Les gens pensent que le Président a le contrôle sur les juges, sur le Conseil constitutionnel, sur la Cour suprême. Vous avez vu récemment tout ce qui s’est passé, qui consacre plus que l’indépendance des juges. Donc, quel est le bilan immatériel dont on peut parler ? », s’est-il interrogé.
« Je n’accepterai pas de désordre dans le pays »
Poursuivant sur le même ton, Macky Sall a lancé tout de go, qu’il ne laissera aucune velléité de semer le « chaos » prospérer au Sénégal. « Il n’y aura pas de paix pour ceux qui veulent instaurer le chaos dans le pays. Ça, c’est le devoir régalien d’un Etat. Et je vous le dis jusqu’à ce que je quitte le pays, je n’accepterai pas de désordre dans le pays. Ça, c’est la responsabilité du chef de l’État. S’il ne le fait pas, il aura failli à sa mission première, d’assurer la paix et la sécurité des citoyens », a-t-il averti.
Revenant sur le thème de ses douze années de mandat, le chef de l’Etat a étalé son bilan social et en infrastructures. Des réalisations qui résultent de son option pour la réduction des inégalités, mais d’assurer la connectivité entre les différentes parties du territoire.
Dans ce sens, Macky Sall a rappelé son parcours politique depuis son engagement chez les maoïstes, en passant par le PDS et son divorce d’avec le pape du Sopi. Un parcours qui lui a permis de faire le tour du pays et de faire un diagnostic des besoins réels des populations rurales. Ce qui justifie la mise en place des différents programmes, qui lui ont permis de faire ce bilan après douze ans de gouvernance. « Le pays dont j’ai hérité, était véritablement vétuste. Le pays était obsolète. Les routes, ce n’était pas des nids de poule mais parfois, des logis d’éléphant. Il fallait beaucoup d’ambitions pour transformer et agir sur le secteur de l’énergie, de l’électricité en particulier. En 10 ans, nous sommes passés de 500 mégawatts à 1800 mégawatts. Et bientôt, on sera à 2 gigas (2000 méga watts). La transformation structurelle, c’était également les routes, les autoroutes, les ponts parce qu’en vérité, le Sénégal était isolé. On était à l’extrême ouest du continent, avec des discontinuités territoriales.
Focus sur les réalisations
Aujourd’hui, ces discontinuités ont été résolues, avec le pont de la Sénégambie et le pont de Rosso en construction. Sans citer les ponts intérieurs. Au départ, il y avait 7 kilomètres, ensuite on est arrivé à 33 kilomètres », a lancé Macky Sall, tout en soulignant qu’il ne cherchait pas à minimiser l’œuvre de ses prédécesseurs. Dans le même registre, il a réitéré ses nombreuses réalisations dans le domaine social afin d’améliorer le capital humain du pays, notamment à travers l’axe 2 du PSE.
Ce qui s’est traduit, selon lui, par l’élargissement de la carte scolaire et universitaire, sans oublier les nombreux transferts aux profits des couches vulnérables, dans les zones rurales. Des transferts d’argent qui sont évalués entre 2012 et 2023, à « 49%, si on prend le budget de l’année dernière qui a été orienté vers le secteur social ». Des problèmes dits filets sociaux, qu’il a invité les autorités publiques à poursuivre à tous les prix. « « Cet axe 2, il est fondamental pour moi, parce que je suis très sensible au social. Et j’ai toujours dit au gouvernement, quels que soient les coûts, ne touchez pas aux programmes sociaux, les bourses de sécurité, ne touchez pas à des filets sociaux. Coupez si vous voulez le fonctionnement de l’Etat, la présidence de la République, mais ne touchez jamais à ces programmes qui sont nos marqueurs », a-t-il lancé.
Sud Quotidien
Pour lui, ces éléments sont une condition sine qua non pour tout développement. « Assurer la sécurité, c’est garantir notre indépendance sur l’ensemble de notre territoire. Éviter que des forces du mal, des extrémistes, des terroristes, ne s’emparent de parties de notre territoire. Le Sénégal l’a réussi jusque-là », a dit le Président Macky Sall.
Et d’asséner dans la foulée ,que le Sénégal est une démocratie, avec une justice indépendante et, contrairement à ce que soutiennent certains de ses adversaires, il n’y a pas de détenus politiques au Sénégal. « Sur la gouvernance, quand j’entends parfois des gens dire : ouais et le bilan immatériel ? Quel bilan immatériel ? Il n’y a pas de bilan immatériel. Faut poser les questions, on va répondre si c’est les questions de droits de l’homme. Mais les droits de l’homme sont notés par des personnes indépendantes. Il n’y a pas de prisonniers politiques dans ce pays. Il ne faut pas qu’on crée de la confusion et que d’autres amplifient les choses. C’est parce que justement le Sénégal est une véritable démocratie, que ce qui se passe, peut se passer chez nous. Sinon comment vous pouvez comprendre ce qui se passe souvent chez nous », a-t-il martelé, ajoutant qu’il n’y pas d’ingérence dans le fonctionnement de la justice. « Les gens pensent que le Président a le contrôle sur les juges, sur le Conseil constitutionnel, sur la Cour suprême. Vous avez vu récemment tout ce qui s’est passé, qui consacre plus que l’indépendance des juges. Donc, quel est le bilan immatériel dont on peut parler ? », s’est-il interrogé.
« Je n’accepterai pas de désordre dans le pays »
Poursuivant sur le même ton, Macky Sall a lancé tout de go, qu’il ne laissera aucune velléité de semer le « chaos » prospérer au Sénégal. « Il n’y aura pas de paix pour ceux qui veulent instaurer le chaos dans le pays. Ça, c’est le devoir régalien d’un Etat. Et je vous le dis jusqu’à ce que je quitte le pays, je n’accepterai pas de désordre dans le pays. Ça, c’est la responsabilité du chef de l’État. S’il ne le fait pas, il aura failli à sa mission première, d’assurer la paix et la sécurité des citoyens », a-t-il averti.
Revenant sur le thème de ses douze années de mandat, le chef de l’Etat a étalé son bilan social et en infrastructures. Des réalisations qui résultent de son option pour la réduction des inégalités, mais d’assurer la connectivité entre les différentes parties du territoire.
Dans ce sens, Macky Sall a rappelé son parcours politique depuis son engagement chez les maoïstes, en passant par le PDS et son divorce d’avec le pape du Sopi. Un parcours qui lui a permis de faire le tour du pays et de faire un diagnostic des besoins réels des populations rurales. Ce qui justifie la mise en place des différents programmes, qui lui ont permis de faire ce bilan après douze ans de gouvernance. « Le pays dont j’ai hérité, était véritablement vétuste. Le pays était obsolète. Les routes, ce n’était pas des nids de poule mais parfois, des logis d’éléphant. Il fallait beaucoup d’ambitions pour transformer et agir sur le secteur de l’énergie, de l’électricité en particulier. En 10 ans, nous sommes passés de 500 mégawatts à 1800 mégawatts. Et bientôt, on sera à 2 gigas (2000 méga watts). La transformation structurelle, c’était également les routes, les autoroutes, les ponts parce qu’en vérité, le Sénégal était isolé. On était à l’extrême ouest du continent, avec des discontinuités territoriales.
Focus sur les réalisations
Aujourd’hui, ces discontinuités ont été résolues, avec le pont de la Sénégambie et le pont de Rosso en construction. Sans citer les ponts intérieurs. Au départ, il y avait 7 kilomètres, ensuite on est arrivé à 33 kilomètres », a lancé Macky Sall, tout en soulignant qu’il ne cherchait pas à minimiser l’œuvre de ses prédécesseurs. Dans le même registre, il a réitéré ses nombreuses réalisations dans le domaine social afin d’améliorer le capital humain du pays, notamment à travers l’axe 2 du PSE.
Ce qui s’est traduit, selon lui, par l’élargissement de la carte scolaire et universitaire, sans oublier les nombreux transferts aux profits des couches vulnérables, dans les zones rurales. Des transferts d’argent qui sont évalués entre 2012 et 2023, à « 49%, si on prend le budget de l’année dernière qui a été orienté vers le secteur social ». Des problèmes dits filets sociaux, qu’il a invité les autorités publiques à poursuivre à tous les prix. « « Cet axe 2, il est fondamental pour moi, parce que je suis très sensible au social. Et j’ai toujours dit au gouvernement, quels que soient les coûts, ne touchez pas aux programmes sociaux, les bourses de sécurité, ne touchez pas à des filets sociaux. Coupez si vous voulez le fonctionnement de l’Etat, la présidence de la République, mais ne touchez jamais à ces programmes qui sont nos marqueurs », a-t-il lancé.
Sud Quotidien