Pour la première fois depuis son élection, Macky Sall se rend à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Le président de la République est attendu, ce vendredi, au campus social, pour une visite « à hauts risques » du fait de la colère des étudiants qui regrettent leurs conditions d’études. Du côté du pouvoir, renseigne Walfadjri, on s’active pour amadouer certains étudiants pour étouffer toute velléité de contestations. Ainsi, mardi dernier, vers les coups de 14 heures, le directeur du Port autonome de Dakar, Cheikh Kanté, a reçu un groupe d’étudiants, responsables d’Amicales à bon bureau. Objectif : « les convaincre de ne pas perturber cette visite », selon un étudiant qui a pris part à la rencontre.
Et pour amener ces étudiants à convaincre, à leur tour, les étudiants susceptibles de troubler cette visite de se tenir à carreau, Dr. Kanté leur a promis de satisfaire « toutes leurs doléances », en prenant en charge tout ce dont ils ont besoin pour l’accueil. « Au début, une frange des étudiants a avancé quatre millions pour calmer les potentiels perturbateurs, mais l’autre frange n’a pas suivi. Ce qui a conduit à la suspension des négociations », poursuit l’interlocuteur du journal.
« Les premières négociations n’ayant pas abouti sur un accord concret, d’autres mandataires du directeur du Port sont venus le soir, au campus, pour convaincre les étudiants. Finalement, les étudiants consentent à mobiliser leurs camarades, mais sans accepter d’argent qu’ils assimilent à de la corruption », ajoute la source, indiquant que les étudiants lui ont juste transmis une liste de leurs besoins qui se chiffrent à 1,5 million de francs CFA.
Et pour amener ces étudiants à convaincre, à leur tour, les étudiants susceptibles de troubler cette visite de se tenir à carreau, Dr. Kanté leur a promis de satisfaire « toutes leurs doléances », en prenant en charge tout ce dont ils ont besoin pour l’accueil. « Au début, une frange des étudiants a avancé quatre millions pour calmer les potentiels perturbateurs, mais l’autre frange n’a pas suivi. Ce qui a conduit à la suspension des négociations », poursuit l’interlocuteur du journal.
« Les premières négociations n’ayant pas abouti sur un accord concret, d’autres mandataires du directeur du Port sont venus le soir, au campus, pour convaincre les étudiants. Finalement, les étudiants consentent à mobiliser leurs camarades, mais sans accepter d’argent qu’ils assimilent à de la corruption », ajoute la source, indiquant que les étudiants lui ont juste transmis une liste de leurs besoins qui se chiffrent à 1,5 million de francs CFA.