‘’Le BRT [est une] révolution des transports de masse, qui règle les difficultés d’aujourd’hui et anticipe sur les problèmes de demain’’, a dit M. Sall en présidant la cérémonie d’inauguration de cette infrastructure de transport de masse en présence de plusieurs personnalités, dont le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, et plusieurs membres du gouvernement.
La région de Dakar concentre près de 4 millions d’habitants, soit près d’un quart de la population sénégalaise, et devrait en compter 7 millions en 2040, a souligné le chef de l’État pour mettre en exergue la nécessité de résoudre l’équation de la mobilité des Dakarois.
‘’Si la tendance actuelle se maintient, les déplacements quotidiens, qui étaient de 7,2 millions en 2015, seront de 14,5 millions dans vingt ans’’, a souligné M. Sall.
Les transports à Dakar engendrent pollution et embouteillages, a rappelé le président de la République.
‘’Une étude menée en 1998 et actualisée en 2002 montre que nous perdons en moyenne 900 milliards de francs CFA par an à cause de la pollution [engendrée par les transports] et l’insécurité routière’’, a-t-il signalé.
‘’Voilà pourquoi nous avons construit […] le TER (train express régional) et le BRT, dans le cadre du Plan Sénégal émergent’’, a expliqué Macky Sall.
Selon lui, le BRT va contribuer à la prise en charge des transports à Dakar, avec une mobilité régulière, sécurisée et confortable.
‘’Avec un linéaire de 18,3 kilomètres jalonné de 23 stations et traversant 14 communes, le BRT réduira considérablement la durée du voyage entre Guédiawaye et Dakar’’, a assuré le président de la République.
S’exprimant lors de la cérémonie d’inauguration, il a rappelé avoir lancé les travaux du BRT en octobre 2019 à Guédiawaye. Des bus appartenant à la nouvelle infrastructure sont partis de Guédiawaye à la place de la Nation, à Dakar, en compagnie d’un cortège présidentiel derrière lequel courait un public nombreux.
Le bus rapid transit va transporter quelque 300.000 passagers par jour, selon les autorités sénégalaises et les contributeurs partenaires de l’ouvrage censé fonctionner à l’énergie solaire.
Le BRT est un moyen de transport de masse existant dans une petite poignée de villes, dont Bogota (Colombie), Dar es Salam (Tanzanie) et Lima (Pérou), que des ingénieurs sénégalais ont visitées pour mieux élaborer celui de Dakar, selon Khadim Niang, l’un des ingénieurs chargés de sa construction.
‘’Le bus rapid transit de Dakar est la synthèse de ceux des trois villes que j’ai énumérées (Bogota, Dar es Salam et Lima). Nous avons relevé toutes les erreurs de construction de ces BRT et les avons corrigées pour faire de celui de Dakar le premier de cette envergure dans le monde’’, a dit M. Niang à l’APS, le 27 décembre dernier.
D'après Aps, la nouvelle infrastructure construite en quatre ans va relier les villes de Dakar et de Guédiawaye, soit 18,3 kilomètres.
Elle va traverser 14 communes d’arrondissement.
Le Conseil exécutif des transports urbains de Dakar et l’Ageroute, l’agence publique chargée de la construction, de la réhabilitation et de l’entretien de routes et des ponts, ont supervisé sa construction.
Le coût du BRT s’élève à 419 milliards de francs CFA, dont les 69 % sont fournis par l’État du Sénégal et ses partenaires économiques et financiers, selon Khadim Niang.
Le restant du financement, 31 %, provient du secteur privé, a-t-il dit.
Avec 121 bus articulés, l’ouvrage va générer un millier d’emplois – dont 35 % destinés aux femmes – et réduire de moitié (à quarante-cinq minutes) la durée moyenne du trajet entre Dakar et Guédiawaye.
Les bus sont climatisés et comprennent chacun 150 places équipées de ports USB et d’un wifi.
Des voies cyclables et des voies réservées aux piétons sont aménagées sur le trajet du bus rapid transit.
Les ingénieurs ont fait preuve d’inclusion sociale en prenant en compte les personnes à mobilité réduite et les malvoyants dans la construction du BRT, selon le document.
La région de Dakar concentre près de 4 millions d’habitants, soit près d’un quart de la population sénégalaise, et devrait en compter 7 millions en 2040, a souligné le chef de l’État pour mettre en exergue la nécessité de résoudre l’équation de la mobilité des Dakarois.
‘’Si la tendance actuelle se maintient, les déplacements quotidiens, qui étaient de 7,2 millions en 2015, seront de 14,5 millions dans vingt ans’’, a souligné M. Sall.
Les transports à Dakar engendrent pollution et embouteillages, a rappelé le président de la République.
‘’Une étude menée en 1998 et actualisée en 2002 montre que nous perdons en moyenne 900 milliards de francs CFA par an à cause de la pollution [engendrée par les transports] et l’insécurité routière’’, a-t-il signalé.
‘’Voilà pourquoi nous avons construit […] le TER (train express régional) et le BRT, dans le cadre du Plan Sénégal émergent’’, a expliqué Macky Sall.
Selon lui, le BRT va contribuer à la prise en charge des transports à Dakar, avec une mobilité régulière, sécurisée et confortable.
‘’Avec un linéaire de 18,3 kilomètres jalonné de 23 stations et traversant 14 communes, le BRT réduira considérablement la durée du voyage entre Guédiawaye et Dakar’’, a assuré le président de la République.
S’exprimant lors de la cérémonie d’inauguration, il a rappelé avoir lancé les travaux du BRT en octobre 2019 à Guédiawaye. Des bus appartenant à la nouvelle infrastructure sont partis de Guédiawaye à la place de la Nation, à Dakar, en compagnie d’un cortège présidentiel derrière lequel courait un public nombreux.
Le bus rapid transit va transporter quelque 300.000 passagers par jour, selon les autorités sénégalaises et les contributeurs partenaires de l’ouvrage censé fonctionner à l’énergie solaire.
Le BRT est un moyen de transport de masse existant dans une petite poignée de villes, dont Bogota (Colombie), Dar es Salam (Tanzanie) et Lima (Pérou), que des ingénieurs sénégalais ont visitées pour mieux élaborer celui de Dakar, selon Khadim Niang, l’un des ingénieurs chargés de sa construction.
‘’Le bus rapid transit de Dakar est la synthèse de ceux des trois villes que j’ai énumérées (Bogota, Dar es Salam et Lima). Nous avons relevé toutes les erreurs de construction de ces BRT et les avons corrigées pour faire de celui de Dakar le premier de cette envergure dans le monde’’, a dit M. Niang à l’APS, le 27 décembre dernier.
D'après Aps, la nouvelle infrastructure construite en quatre ans va relier les villes de Dakar et de Guédiawaye, soit 18,3 kilomètres.
Elle va traverser 14 communes d’arrondissement.
Le Conseil exécutif des transports urbains de Dakar et l’Ageroute, l’agence publique chargée de la construction, de la réhabilitation et de l’entretien de routes et des ponts, ont supervisé sa construction.
Le coût du BRT s’élève à 419 milliards de francs CFA, dont les 69 % sont fournis par l’État du Sénégal et ses partenaires économiques et financiers, selon Khadim Niang.
Le restant du financement, 31 %, provient du secteur privé, a-t-il dit.
Avec 121 bus articulés, l’ouvrage va générer un millier d’emplois – dont 35 % destinés aux femmes – et réduire de moitié (à quarante-cinq minutes) la durée moyenne du trajet entre Dakar et Guédiawaye.
Les bus sont climatisés et comprennent chacun 150 places équipées de ports USB et d’un wifi.
Des voies cyclables et des voies réservées aux piétons sont aménagées sur le trajet du bus rapid transit.
Les ingénieurs ont fait preuve d’inclusion sociale en prenant en compte les personnes à mobilité réduite et les malvoyants dans la construction du BRT, selon le document.