Chevauchant sa boule de démolition dans le clip de "Wrecking Ball", ne ratant pas une occasion de "twerk" (à savoir un frétillement de popotin, de préférence sous la ceinture d'un danseur mâle), Miley Cyrus s'est définitivement débarrassée des oripeaux de l'adolescence en quittant ses vêtements.
Si elle n'a jamais été étiquetée babystar contrairement à Miley, Rihanna, elle, y va sans complexe. Dans ses clips, elle aussi, mais surtout via Instagram et Twitter où, avec force de "selfies", ces autoportraits au smartphone, elle a donné de sa personne. Voire des images exhumées par quelques belles âmes de son entourage, comme celle où elle chevauche, nue, un ami sur un bateau...
La classe. Mais les magazines, y compris les plus glamours, surfent aussi sur cette tendance qui, avouons-le, ne nous déplaît pas à nous, pauvres hommes.
C'est avec un art et un soin de production beaucoup plus réfléchis que Lady Gaga a bien entendu usé de la nudité dans la gamme déjà très étendue de son attitude iconoclaste qui l'avait déjà conduite à se vêtir de viande ou d'une burqa.
Souffrant lui aussi du syndrome Miley Cyrus, Justin Bieber a voulu laisser sa mèche et son image de garçon propret de la chansonnette via quelques tentatives pseudo-pornographiques, notamment en postant sur Twitter une image de lui entièrement nu, une guitare venant masquer sa virilité.
Autre chanteur, mais plus âgé, Robin Thicke lui, a usé de la mise à nu. Mais via le syrio-tease de l'incendiaire Emily Ratajowski dans la vidéo de "Blurred Lines", devenu tube planétaire non seulement pour son beat mais aussi pour les contorsions de la belle entièrement offerte aux regards des a-mateurs.
Une tendance "nue", "nude" ou "naked" qui est allée profaner les images les plus sages de l'univers de la chanson, dont Lara Fabian qui a laissé tomber la chemise et le reste pour un shooting destiné au pourtant distingué magazine "Gala".
En fin de comptes, Zahia a pu regarder cette vague avec amusement, puisqu'elle n'a fait que poursuivre ses exhibitions, mais de plus en plus magnifiées par des stylistes et photographes de renom.
Zahia a d'ailleurs une longueur d'avance dans cette course au "tout montrer", puisqu'elle a déjà diffusé les radiographies de ses seins ! Les tenues minimalistes de Nabilla, même si lui reste beaucoup de chemin pour rejoindre la glamourisation de la Dehar, ont elles aussi été échangées pour tenir dignement la route d'un catwalk de Jean Paul Gaultier...
Même la France qui ne veut pas se salir les yeux et les mains dans la presse people (sauf chez le dentiste ou le coiffeur, n'est-ce pas...) a elle aussi eu les joues rougissantes dans l'obscurité des salles en assistant aux ébats sans résille de Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos sous l'objectif d'Abdellatif Kechiche. Mais là , c'est de l'art... Or, l'art rend libre. Mais la nudité est-elle vraiment l'expression de cette liberté ?
Le nouvel Observateur
La classe. Mais les magazines, y compris les plus glamours, surfent aussi sur cette tendance qui, avouons-le, ne nous déplaît pas à nous, pauvres hommes.
C'est avec un art et un soin de production beaucoup plus réfléchis que Lady Gaga a bien entendu usé de la nudité dans la gamme déjà très étendue de son attitude iconoclaste qui l'avait déjà conduite à se vêtir de viande ou d'une burqa.
Souffrant lui aussi du syndrome Miley Cyrus, Justin Bieber a voulu laisser sa mèche et son image de garçon propret de la chansonnette via quelques tentatives pseudo-pornographiques, notamment en postant sur Twitter une image de lui entièrement nu, une guitare venant masquer sa virilité.
Autre chanteur, mais plus âgé, Robin Thicke lui, a usé de la mise à nu. Mais via le syrio-tease de l'incendiaire Emily Ratajowski dans la vidéo de "Blurred Lines", devenu tube planétaire non seulement pour son beat mais aussi pour les contorsions de la belle entièrement offerte aux regards des a-mateurs.
Une tendance "nue", "nude" ou "naked" qui est allée profaner les images les plus sages de l'univers de la chanson, dont Lara Fabian qui a laissé tomber la chemise et le reste pour un shooting destiné au pourtant distingué magazine "Gala".
En fin de comptes, Zahia a pu regarder cette vague avec amusement, puisqu'elle n'a fait que poursuivre ses exhibitions, mais de plus en plus magnifiées par des stylistes et photographes de renom.
Zahia a d'ailleurs une longueur d'avance dans cette course au "tout montrer", puisqu'elle a déjà diffusé les radiographies de ses seins ! Les tenues minimalistes de Nabilla, même si lui reste beaucoup de chemin pour rejoindre la glamourisation de la Dehar, ont elles aussi été échangées pour tenir dignement la route d'un catwalk de Jean Paul Gaultier...
Même la France qui ne veut pas se salir les yeux et les mains dans la presse people (sauf chez le dentiste ou le coiffeur, n'est-ce pas...) a elle aussi eu les joues rougissantes dans l'obscurité des salles en assistant aux ébats sans résille de Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos sous l'objectif d'Abdellatif Kechiche. Mais là , c'est de l'art... Or, l'art rend libre. Mais la nudité est-elle vraiment l'expression de cette liberté ?
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