Initiateur des Journées de l'enseignement privé ouvertes, hier, au centre Daniel Brottier, Mamadou Kandji, président du Comité scientifique des Journées de réflexion sur l'enseignement privé, estime en effet: «Ces résultats catastrophiques du bac, il fallait s'y attendre avec toutes ses grèves des enseignants. Parce que le baccalauréat est un examen dont le niveau est quand même resté constant à travers les âges et à travers les générations depuis que cela a été créé sous Napoléon alors que le niveau des élèves baisse».
Il est en effet d'avis qu'«il y a une massification des effectifs, il y a des problèmes de grève, des problèmes de crises tous azimut. Et tout cela n'est pas de nature à aider à avoir un enseignement de qualité. Donc il faudrait essayer de ressaisir la barre pour la réorienter et voir dans quelles mesures on peut réduire, ou en tout cas amoindrir les grèves et tous les blocages qui s'opèrent dans notre système éducatif. Cela, afin de mieux canaliser les élèves. Surtout qu’il y a aussi la pléthore des élèves dans les classes».
Convaincu que l'enseignement privé est une composante essentielle de l'enseignement public, il insiste sur le fait que «privé et public sont deux facettes d'une même médaille». Aussi, le Pr Kandji soutient: «Ce qui est attendu de ces Journées, c'est une réflexion globale sur toutes les questions qui interpellent l'enseignement privé dans notre pays. Et c'est une première en la matière».
«C’est la première fois que de telles journées sont organisées. Nous avons divisé les thématiques en plusieurs actes qui portent sur les politiques publiques, les rapports entre l'enseignement privé et l'Etat, le développement du Pôle urbain de Diamniadio. Et toutes les questions liées à l'emploi et mutations qui se sont opérées dans l'enseignement privé depuis que cela existe dans notre pays», a dit Mamadou Kandji.
En revenant sur l'intérêt de ces Journées, il souligne: «Les perspectives, c'est un diagnostic de tous les problèmes liés à l'enseignement privé,
qui, sommes toutes, occupe une place capitale, à la limite vitale pour notre système éducatif. Comme vous le savez, il y a de plus en plus de grèves, dans la mesure où il faut le dire, il y a beaucoup de crises scolaires. Et tout compte fait, l'enseignement privé fonctionne de manière correcte. Donc nous pensons que c'est un secteur vital qui gagnerait à être réfléchi, à être redynamisé pour lui permettre de jouer un rôle essentiel dans les dispositifs institutionnels du système éducatif».
Quant à El Hadj Alioune Diop, membre du Comité scientifique, il a noté que «le privé a ses difficultés et elles sont multiples vu l'importance qu'occupe l'enseignement privé au Sénégal. Le nombre d'écoles privées qui existent sont de 2780. Et le nombre d'enfants que le privé accueille chaque année font que nous nous sommes retrouvés pour travailler à améliorer la qualité et le bon fonctionnement de l'enseignement privé».
Le Populaire
Il est en effet d'avis qu'«il y a une massification des effectifs, il y a des problèmes de grève, des problèmes de crises tous azimut. Et tout cela n'est pas de nature à aider à avoir un enseignement de qualité. Donc il faudrait essayer de ressaisir la barre pour la réorienter et voir dans quelles mesures on peut réduire, ou en tout cas amoindrir les grèves et tous les blocages qui s'opèrent dans notre système éducatif. Cela, afin de mieux canaliser les élèves. Surtout qu’il y a aussi la pléthore des élèves dans les classes».
Convaincu que l'enseignement privé est une composante essentielle de l'enseignement public, il insiste sur le fait que «privé et public sont deux facettes d'une même médaille». Aussi, le Pr Kandji soutient: «Ce qui est attendu de ces Journées, c'est une réflexion globale sur toutes les questions qui interpellent l'enseignement privé dans notre pays. Et c'est une première en la matière».
«C’est la première fois que de telles journées sont organisées. Nous avons divisé les thématiques en plusieurs actes qui portent sur les politiques publiques, les rapports entre l'enseignement privé et l'Etat, le développement du Pôle urbain de Diamniadio. Et toutes les questions liées à l'emploi et mutations qui se sont opérées dans l'enseignement privé depuis que cela existe dans notre pays», a dit Mamadou Kandji.
En revenant sur l'intérêt de ces Journées, il souligne: «Les perspectives, c'est un diagnostic de tous les problèmes liés à l'enseignement privé,
qui, sommes toutes, occupe une place capitale, à la limite vitale pour notre système éducatif. Comme vous le savez, il y a de plus en plus de grèves, dans la mesure où il faut le dire, il y a beaucoup de crises scolaires. Et tout compte fait, l'enseignement privé fonctionne de manière correcte. Donc nous pensons que c'est un secteur vital qui gagnerait à être réfléchi, à être redynamisé pour lui permettre de jouer un rôle essentiel dans les dispositifs institutionnels du système éducatif».
Quant à El Hadj Alioune Diop, membre du Comité scientifique, il a noté que «le privé a ses difficultés et elles sont multiples vu l'importance qu'occupe l'enseignement privé au Sénégal. Le nombre d'écoles privées qui existent sont de 2780. Et le nombre d'enfants que le privé accueille chaque année font que nous nous sommes retrouvés pour travailler à améliorer la qualité et le bon fonctionnement de l'enseignement privé».
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