C’est de manière caricaturale que le ministre de l’Energie a dessiné le secteur de l’énergie qu’il assimile à « un enfant qui marche et qui de temps en temps trébuche. Un enfant qui a tout de même 55 ans et plus (reconnait-elle).»
L’invité du Grand Jury de rappeler que le secteur de l’énergie a été en proie à certaines turbulences, car sortant « d’une situation extrêmement difficile ».
« Durant les années 90, explique-t-elle, un nouveau paradigme est arrivé considérant le secteur de l’énergie comme un secteur marchand. Le secteur de l’énergie étant un secteur capitaliste ». Et par rapport aux déboires subis par les ménages relativement aux coupures et délestages qui ont signé leur retour, Madame le ministre convoque l’histoire récente du défunt régime. Pour elle, il s’agit aussi de conséquences d’un mauvais héritage dans ce domaine. En effet, Maïmouna N'doye Seck martèle que le Sénégal est victime de décisions conjoncturelles et même électoralistes provoquant des dépenses énormes presque jamais réellement efficaces. Ainsi, confie-t-elle, que « face aux échéances électorales, des solutions conjoncturelles qui coûtent très cher avaient été prises avec l’achat de groupes d’occasion qui nous empêchent d’aller vers des solutions définitives. Avec Macky Sall, il est question d’aller vers des solutions structurelles ».
Maïmouna N'doye Seck déclare dans la foulée, que les ambitions de l’Etat pour le monde rural vont jusqu’à tabler sur un objectif de 60 % d’accès à l’électricité étant entendu que présentement, seuls 29,2% (soit 200 000 ménages) y ont accès. « Le Pse intègre le projet service électrification universelle avec 107 milliards ». Le ministre de l’Energie signale que l’objectif 2017-2018 est d’ouvrir gracieusement la Sénélec au secteur privé non sans signaler que « la privatisation n’est pas une fin en soi ».
Toutefois, conformément aux indications du Chef de l’Etat, explique-t-elle, « les nouvelles installations de production seront confiées à des privés ». Par rapport à la psychose créée par les rumeurs de flambée du coût de l'électricité, Mme le ministre tempère les ardeurs : « Une hausse n’est pas à l’ordre du jour. Nous travaillons à la baisse des subventions. Nous travaillons à la baisse des coûts… Le coût était de 170 frs et il tourne aujourd’hui autour de 130 francs. A l’horizon 2017, on sera aux environs de 100 frs. Si les conditions le permettent, nous allons le faire... »
Madame Seck d’annoncer deux nouvelles : l’une concerne des gisements d’hydrocarbures découverts entre la Mauritanie et le Sénégal et l’autre, la disponibilité de 125 nouveaux mégawatts qui vont être injectés dans le réseau d’ici 2016.
L’invité du Grand Jury de rappeler que le secteur de l’énergie a été en proie à certaines turbulences, car sortant « d’une situation extrêmement difficile ».
« Durant les années 90, explique-t-elle, un nouveau paradigme est arrivé considérant le secteur de l’énergie comme un secteur marchand. Le secteur de l’énergie étant un secteur capitaliste ». Et par rapport aux déboires subis par les ménages relativement aux coupures et délestages qui ont signé leur retour, Madame le ministre convoque l’histoire récente du défunt régime. Pour elle, il s’agit aussi de conséquences d’un mauvais héritage dans ce domaine. En effet, Maïmouna N'doye Seck martèle que le Sénégal est victime de décisions conjoncturelles et même électoralistes provoquant des dépenses énormes presque jamais réellement efficaces. Ainsi, confie-t-elle, que « face aux échéances électorales, des solutions conjoncturelles qui coûtent très cher avaient été prises avec l’achat de groupes d’occasion qui nous empêchent d’aller vers des solutions définitives. Avec Macky Sall, il est question d’aller vers des solutions structurelles ».
Maïmouna N'doye Seck déclare dans la foulée, que les ambitions de l’Etat pour le monde rural vont jusqu’à tabler sur un objectif de 60 % d’accès à l’électricité étant entendu que présentement, seuls 29,2% (soit 200 000 ménages) y ont accès. « Le Pse intègre le projet service électrification universelle avec 107 milliards ». Le ministre de l’Energie signale que l’objectif 2017-2018 est d’ouvrir gracieusement la Sénélec au secteur privé non sans signaler que « la privatisation n’est pas une fin en soi ».
Toutefois, conformément aux indications du Chef de l’Etat, explique-t-elle, « les nouvelles installations de production seront confiées à des privés ». Par rapport à la psychose créée par les rumeurs de flambée du coût de l'électricité, Mme le ministre tempère les ardeurs : « Une hausse n’est pas à l’ordre du jour. Nous travaillons à la baisse des subventions. Nous travaillons à la baisse des coûts… Le coût était de 170 frs et il tourne aujourd’hui autour de 130 francs. A l’horizon 2017, on sera aux environs de 100 frs. Si les conditions le permettent, nous allons le faire... »
Madame Seck d’annoncer deux nouvelles : l’une concerne des gisements d’hydrocarbures découverts entre la Mauritanie et le Sénégal et l’autre, la disponibilité de 125 nouveaux mégawatts qui vont être injectés dans le réseau d’ici 2016.