Après avoir participé au sommet Russie – Afrique à Sochi, le président Sall a enchainé vers la capitale française, pour prendre part à un exercice de mémoire qui lui permet, selon un communiqué de la Présidence, « de rendre hommage à la mémoire de feu Alioune Diop et aux générations d’intellectuels et écrivains d’Afrique et de la diaspora pour leur apport inestimable à la défense des idéaux de liberté et de respect des valeurs de culture et de civilisation du monde noir. »
Fondée en 1949 par le Sénégalais Alioune Diop, la maison d’édition « Présence africaine » (la revue du même nom avait été créée deux ans plus tôt) s’est fixée, pendant plus d’un demi-siècle, l’objectif « de fournir aux penseurs, écrivains et chercheurs d’Afrique et de la diaspora, un espace de création et une caisse de résonance permettant à leurs productions littéraires et scientifiques, de connaître de meilleures conditions de diffusion et d’accessibilité à travers le monde ».
Depuis sa création, « Présence africaine » a édité les ouvrages de près de 300 auteurs d’Afrique et de la Diaspora, dont certains illustres écrivains engagés tels qu’Aimé Césaire, Léopold Senghor, ou encore Alain Mabanckou… La maison d’édition a également co-édité en 1986, l’imposant (8 tomes) ouvrage intitulé « l’Histoire générale de l’Afrique ».