L’agression, l’année dernière, de Ndèye Awa Diouf, professeure de philosophie au Lycée de Kébémer, avait fait réagir ses collègues de Dakar. Réunis, à la Faculté des sciences et technologies de l’éducation et de la formation (FASTEF), ils avaient dénoncé avec vigueur ce qu’ils qualifiaient d’énième attaque contre des formateurs.
« Les enseignants sont aujourd’hui victimes de violence partout au Sénégal et malgré les récriminations des syndicats et le cri de détresse des victimes, rien n’a été entrepris pour mettre un terme à ce chaos », avait expliqué le porte-parole des professeurs de philosophie, Mr Songué Diouf.
Ce dernier avait interpellé les autorités éducatives ainsi que l’État à prendre leurs responsabilités. Il avait notamment alerté sur le risque de passer à la vitesse supérieure si rien n’est fait sur le cas d’une enseignante molestée à Bambey.