Le secteur de la production horticole contribue à l'équilibre alimentaire de millions de consommateurs en Afrique de l'Ouest et représente une importante source de devises et d'emploi pour les pays à faibles revenus. Cependant, la contribution de ce secteur aux recettes d'exportations des Etats de la Cedeao est handicapé par la non-conformité des produits agricoles avec les normes phytosanitaires internationales, notamment à cause de leur infestation par les mouches des fruits. Les interceptions aux frontières de l'Ue entraînent de lourdes pertes pour les pays producteurs. Ces derniers, à savoir le Bénin, le Burkina Faso, la Cote d'Ivoire, la Gambie, le Ghana, le Mali et le Sénégal, particulièrement concernés par le commerce des mangues dans la sous-région et vers l'espace européen, vont bénéficier de ce projet.
Selon le représentant du ministre de l'Agriculture et de l'Equipements rural, Dr Modou Mboup, le secteur de l'horticulture constitue une importante devise pour la sous-région. "Une part de choix est réservée à l'horticulture, donc toute menace de ce secteur constitue une grande perte dans les exportations", a déclaré M. Mboup qui ajoute : "En dehors des menaces alimentaires et des exportations, ces mouches ravageurs constituent une menace pour l'emploi dans la sous-région".
Le projet prévoit la mise en place de systèmes de surveillance pour organiser, aux niveaux national et régional, le suivi du taux d'infestation des mouches des fruits. Des moyens sont aussi mis en place pour coordonner et appuyer des actions de lutte selon trois paliers (préventif, intensif et intégral) et renforcer les capacités des organismes nationaux publics et privés, mais aussi soutenir la recherche appliquée afin de développer des techniques inconvenantes, améliorées et faciliter le transfert de celles-ci au niveau national.
Revenant sur l'objet de ce financement, le Représentant de l'Ue, Marc Boucey, estime que, conscient de l'urgence, la réussite de ce projet passe par l'implication des parties prenantes. Ainsi, il appelle à la mobilisation pour éradiquer ce fléau.
Selon le représentant du ministre de l'Agriculture et de l'Equipements rural, Dr Modou Mboup, le secteur de l'horticulture constitue une importante devise pour la sous-région. "Une part de choix est réservée à l'horticulture, donc toute menace de ce secteur constitue une grande perte dans les exportations", a déclaré M. Mboup qui ajoute : "En dehors des menaces alimentaires et des exportations, ces mouches ravageurs constituent une menace pour l'emploi dans la sous-région".
Le projet prévoit la mise en place de systèmes de surveillance pour organiser, aux niveaux national et régional, le suivi du taux d'infestation des mouches des fruits. Des moyens sont aussi mis en place pour coordonner et appuyer des actions de lutte selon trois paliers (préventif, intensif et intégral) et renforcer les capacités des organismes nationaux publics et privés, mais aussi soutenir la recherche appliquée afin de développer des techniques inconvenantes, améliorées et faciliter le transfert de celles-ci au niveau national.
Revenant sur l'objet de ce financement, le Représentant de l'Ue, Marc Boucey, estime que, conscient de l'urgence, la réussite de ce projet passe par l'implication des parties prenantes. Ainsi, il appelle à la mobilisation pour éradiquer ce fléau.