Le trafic de migrants est une activité lucrative. Elle rapporte beaucoup d’argent à ses pratiquants. Pour intensifier la lutte, en sus du dispositif opérationnel, l’État a créé en 2018 la Division nationale de lutte contre le trafic de migrants et les pratiques assimilés (Dnlp), qui est logée au sein de la Direction de la Police de l’air et des frontières. Mais la Dnlp ne chôme pas depuis sa création. «À l’état actuel, nous avons déféré 392 individus. Ils sont constitués de passeurs, de recruteurs, de capitaines et autres organisateurs de voyages clandestins de migrants. Entre 2020 et 2021, quatre embarcations venant du Sénégal, sont arrivées aux Îles Canaries. Le nombre de départs par voie maritime a drastiquement baissé, car des efforts importants sont faits», explique le directeur de la Police de l’Air et des Frontières.
Mame Saïdou Ndour prenait part, hier, à l’atelier de haut niveau axé sur le thème «Traitement judiciaire des infractions liées au trafic illicite de migrants». Il est organisé par le Centre de formation judiciaire (Cfj) et le Partenariat opérationnel conjoint (Poc), dont il est le coordonnateur. Le séminaire réunit des magistrats, des commissaires de police et des officiers de gendarmerie. Ils sont venus des différentes régions du Sénégal. «Le trafic de migrants a pris des ampleurs ces dernières années, nonobstant les efforts du gouvernement. Nous nous sommes rendus compte qu’il faut une coordination et une harmonisation des actions de tous les intervenants de la chaîne de répression pour venir à bout de ce fléau», relève Mme Aïssé Gassama Tall.
Selon la secrétaire générale du ministère de la Justice, aujourd’hui, il faut allier sensibilisation, répression et prise en charge. Le Partenariat opérationnel conjoint a démarré en octobre 2019. Il est mis en œuvre par Civipol, opérateur du ministère de l’Intérieur français en partenariat avec la Fiiap.
Tribune
Mame Saïdou Ndour prenait part, hier, à l’atelier de haut niveau axé sur le thème «Traitement judiciaire des infractions liées au trafic illicite de migrants». Il est organisé par le Centre de formation judiciaire (Cfj) et le Partenariat opérationnel conjoint (Poc), dont il est le coordonnateur. Le séminaire réunit des magistrats, des commissaires de police et des officiers de gendarmerie. Ils sont venus des différentes régions du Sénégal. «Le trafic de migrants a pris des ampleurs ces dernières années, nonobstant les efforts du gouvernement. Nous nous sommes rendus compte qu’il faut une coordination et une harmonisation des actions de tous les intervenants de la chaîne de répression pour venir à bout de ce fléau», relève Mme Aïssé Gassama Tall.
Selon la secrétaire générale du ministère de la Justice, aujourd’hui, il faut allier sensibilisation, répression et prise en charge. Le Partenariat opérationnel conjoint a démarré en octobre 2019. Il est mis en œuvre par Civipol, opérateur du ministère de l’Intérieur français en partenariat avec la Fiiap.
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