La Gendarmerie nationale a modernisé ses outils et renforcé ses capacités pour intensifier la lutte contre la drogue. Bien sûr, ces efforts n’ont pas été vains : car, 6 mois après la mise en place de son plan d’action, elle dresse un bilan satisfaisant comme le prouvent les saisies de ces 6 derniers mois : 5 t et 216 kg de résine de cannabis, 1,5 kg de cocaïne, 1 kg d’héroïne, 6 kg d’amphétamines et diverses autres drogues comme le Khat et la Roche. Selon le commandant Issa Diack, patron de la Section de la recherche, les chiffres avancés montrent une augmentation inquiétante du trafic qui a nécessité le renforcement des capacités opérationnelles de la gendarmerie dans l’anticipation et l’intervention, les moyens d’actions des unités judiciaires dans la conduite des enquêtes et la dissuasion des contrevenants. Selon Issa Dack, « la lutte contre le trafic illicite de drogue a connu un tournant décisif grâce à la mise en place d’une approche intégrée qui combine des moyens efficaces d’acquisition de renseignement de grande valeur, la montée en puissance des moÂyens d’observation et de surveillance mais également l’acquisition d’équipements de conÂtrôle de dernière génération ».
Depuis 2014, la gendarmerie s’est dotée d’équipements moÂderÂnes et de moyens plus efficaces pour diminuer l’offre et la demande de drogues illicites. En effet, un groupe spécial de lutte antidrogue a été créé au début de cette année et a augmenté « conÂsiÂdérablement les capacités d’acquisition et d’analyse du renseignement, mais aussi de dilution et d’infiltration des gendarmes dans les milieux à risque, à travers des capteurs d’un type nouveau, formés avec l’appui des partenaires des Etats-Unis d’Amérique ».
Ce dispositif a été complété par trois brigades de scanners mobiles de haute performance, dont l’outil majeur est le camion scanner, conçu pour inspecter les tous types de véhicules, camions et containers. D’après le communiqué, le camion scanner fournit une image radioscopique haute définition des véhicules inspectés et détecte tous les produits ou matériaux suspects. Ensuite, « l’image déportée est analysée sur les écrans des opérateurs installés dans un vanne pouvant se situer jusqu’à 100 mètres de rayon. Ces unités adossées à des bases de vie autonomes, pouvant abriter jusqu’à 100 personnels avec toutes les commodités nécessaires à l’exécution de leurs missions, sont susceptibles d’être déployées partout sur le territoire national ».
Par ailleurs, le chef d’escadron, Diack, invite les unités de police judiciaire de la gendarmerie à mettre davantage l’accent sur les investigations patrimoniales, après l’arrestation des trafiquants de drogue pour identifier et de confisquer les avoirs dits « criminels » des délinquants.
Le Quotidien
Depuis 2014, la gendarmerie s’est dotée d’équipements moÂderÂnes et de moyens plus efficaces pour diminuer l’offre et la demande de drogues illicites. En effet, un groupe spécial de lutte antidrogue a été créé au début de cette année et a augmenté « conÂsiÂdérablement les capacités d’acquisition et d’analyse du renseignement, mais aussi de dilution et d’infiltration des gendarmes dans les milieux à risque, à travers des capteurs d’un type nouveau, formés avec l’appui des partenaires des Etats-Unis d’Amérique ».
Ce dispositif a été complété par trois brigades de scanners mobiles de haute performance, dont l’outil majeur est le camion scanner, conçu pour inspecter les tous types de véhicules, camions et containers. D’après le communiqué, le camion scanner fournit une image radioscopique haute définition des véhicules inspectés et détecte tous les produits ou matériaux suspects. Ensuite, « l’image déportée est analysée sur les écrans des opérateurs installés dans un vanne pouvant se situer jusqu’à 100 mètres de rayon. Ces unités adossées à des bases de vie autonomes, pouvant abriter jusqu’à 100 personnels avec toutes les commodités nécessaires à l’exécution de leurs missions, sont susceptibles d’être déployées partout sur le territoire national ».
Par ailleurs, le chef d’escadron, Diack, invite les unités de police judiciaire de la gendarmerie à mettre davantage l’accent sur les investigations patrimoniales, après l’arrestation des trafiquants de drogue pour identifier et de confisquer les avoirs dits « criminels » des délinquants.
Le Quotidien