L’info était confidentielle : plus de six ressortissants sénégalais, soupçonnés de terrorisme, ont été extradés discrètement de la Mauritanie vers le Sénégal en fin de semaine dernière. Selon le site mauritanien Alakhbar, le groupe, arrêté à Nouakchott et dans des « mahdara (écoles coraniques) » à l’intérieur du pays, est soupçonné d’avoir mis en place un réseau jihadiste avec d’autres Sénégalais venus de pays européens. Certains étaient « en possession d’importantes sommes d’argent » lors de leur arrestation, renseigne Le Quotidien.
Ces présumés jihadistes sénégalais auraient avoué aux services de renseignement mauritaniens avoir fréquenté des camps d’entraînement de l’organisation Etat islamique en Afrique de l’Ouest (ex-Boko Haram) au Nigeria. D’après une source d’Alakhbar, la police nigériane avait arrêté le 3 novembre 2015 un ressortissant sénégalais qui aurait servi de lien entre Boko Haram et des imams du Sénégal.
Depuis octobre 2015, le Sénégal s’est engagé dans une campagne de lutte contre le terrorisme. Plusieurs imams ont été arrêtés pour « apologie du terrorisme ».
Ces présumés jihadistes sénégalais auraient avoué aux services de renseignement mauritaniens avoir fréquenté des camps d’entraînement de l’organisation Etat islamique en Afrique de l’Ouest (ex-Boko Haram) au Nigeria. D’après une source d’Alakhbar, la police nigériane avait arrêté le 3 novembre 2015 un ressortissant sénégalais qui aurait servi de lien entre Boko Haram et des imams du Sénégal.
Depuis octobre 2015, le Sénégal s’est engagé dans une campagne de lutte contre le terrorisme. Plusieurs imams ont été arrêtés pour « apologie du terrorisme ».