En décembre prochain, la Cédéao adoptera un plan d’action prioritaire sur cinq ans, 2020-2024, pour combattre le terrorisme. Ce plan en huit axes doit tourner autour d’une mutualisation et d’une coordination accrue des efforts dans la lutte, d’un partage direct de renseignement entre États membres, ou de la formation et de l’équipement des acteurs de la lutte…
Plus spécifiquement, les chefs d’État et de gouvernement de la Cédéao appellent à un renforcement de la Force conjointe du G5 Sahel ou la Force multinationale mixte du bassin du Lac Tchad. Le plan prévoit aussi de cibler les sources de financement du terrorisme, notamment le trafic de drogue.
Il y a également un programme d’investissement prioritaire dans les zones fragiles, puisqu’à moyen et long termes, selon le président en exercice de la Cédéao Mahamadou Issoufou, «la solution ne peut être qu’économique et sociale.»
Consultations à venir
Pour financer ce plan, la Cédéao fait le pari de mobiliser auprès de ses États membres 1 milliard de dollars sur cinq ans, selon des modalités qui seront arrêtées plus tard, lorsque le président de la commission Jean-Claude Brou aura consulté les uns et les autres.
«Il a été demandé au président de la Commission de regarder comment chaque pays peut contribuer à la mobilisation de ces ressources, explique le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré. Le mécanisme est donc bien mis en place et nous pensons que sur 4-5 ans, c’est une mobilisation qui peut être relativement faite.»
Message à la communauté internationale
La Cédéao s’adresse aussi à la communauté internationale, responsable de la désagrégation de la Libye. Une crise qui a contaminé tout le Sahel, selon les chefs d’États ouest-africains. Elle appelle donc la communauté internationale à soutenir ce plan financièrement.
« La communauté internationale ne doit pas détourner le regard du Sahel, estime le Nigérien Mahamadou Issoufou. C’est la communauté internationale qui est à la base de la crise libyenne, dont nous subissons les conséquences. Quand cette crise libyenne a été déclenchée en 2011, nous étions contre. Il y a un chaos qui règne en Libye. Les armes qui étaient accumulées en Libye ont été pillées et circulent dans le Sahel et le bassin du Lac Tchad dans les mains des terroristes. »
La Cédéao exhorte par ailleurs le Conseil de sécurité de l'ONU à rendre le mandat de la Minusma plus offensif. Concernant le Mali d’ailleurs, elle réaffirme «que la région de Kidal est partie intégrante du territoire malien».
La Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest demande au FMI et à la Banque mondiale de considérer les dépenses en matière de sécurité comme des investissements.
Plus spécifiquement, les chefs d’État et de gouvernement de la Cédéao appellent à un renforcement de la Force conjointe du G5 Sahel ou la Force multinationale mixte du bassin du Lac Tchad. Le plan prévoit aussi de cibler les sources de financement du terrorisme, notamment le trafic de drogue.
Il y a également un programme d’investissement prioritaire dans les zones fragiles, puisqu’à moyen et long termes, selon le président en exercice de la Cédéao Mahamadou Issoufou, «la solution ne peut être qu’économique et sociale.»
Consultations à venir
Pour financer ce plan, la Cédéao fait le pari de mobiliser auprès de ses États membres 1 milliard de dollars sur cinq ans, selon des modalités qui seront arrêtées plus tard, lorsque le président de la commission Jean-Claude Brou aura consulté les uns et les autres.
«Il a été demandé au président de la Commission de regarder comment chaque pays peut contribuer à la mobilisation de ces ressources, explique le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré. Le mécanisme est donc bien mis en place et nous pensons que sur 4-5 ans, c’est une mobilisation qui peut être relativement faite.»
Message à la communauté internationale
La Cédéao s’adresse aussi à la communauté internationale, responsable de la désagrégation de la Libye. Une crise qui a contaminé tout le Sahel, selon les chefs d’États ouest-africains. Elle appelle donc la communauté internationale à soutenir ce plan financièrement.
« La communauté internationale ne doit pas détourner le regard du Sahel, estime le Nigérien Mahamadou Issoufou. C’est la communauté internationale qui est à la base de la crise libyenne, dont nous subissons les conséquences. Quand cette crise libyenne a été déclenchée en 2011, nous étions contre. Il y a un chaos qui règne en Libye. Les armes qui étaient accumulées en Libye ont été pillées et circulent dans le Sahel et le bassin du Lac Tchad dans les mains des terroristes. »
La Cédéao exhorte par ailleurs le Conseil de sécurité de l'ONU à rendre le mandat de la Minusma plus offensif. Concernant le Mali d’ailleurs, elle réaffirme «que la région de Kidal est partie intégrante du territoire malien».
La Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest demande au FMI et à la Banque mondiale de considérer les dépenses en matière de sécurité comme des investissements.