La consommation du tabac et des produits du tabac et leur impact sur la recrudescence des maladies qui lui sont liées constituent des défis majeurs de santé publique. Selon les données de l’Organisation mondiale de la Sante (Oms), le tabagisme est à l’ origine de plus de 8 millions de décès évitables dans le monde par an, dont 800.000 provoques par l’exposition à la fumée de tabac.
Plus de 80% de ces décès surviennent dans les pays a revenu faible ou intermédiaire. Selon l’Oms, la fiscalité sur le tabac et les produits du tabac constituent le moyen le plus efficace pour réduire le tabagisme chez les personnes vulnérables, notamment les jeunes.
Le secrétaire exécutif de la Ligue Sénégalaise contre le Tabac (Listab), Djibril Welle, indique qu’il est possible de financer la sante en taxant le tabac.
« Cela permettra de protéger la sante des populations et de prévenir les maladies chroniques non transmissibles liées a la consommation de tabac et a l’exposition a la fumée de tabac. Des changements de politiques fiscales sont entrepris par les gouvernements des pays Parties à la Convention Cadre de l’Oms pour la Lutte Antitabac, en particulier par le Sénégal. L’un des objectifs recherches dans le cadre de ce projet est de porter la taxe ad valorem sur le tabac actuellement de 65% a 75%, soit une augmentation de 10 points », affirme- t-il.
L’autre objectif, dit-il, est d’instituer une taxe parafiscale en vue de mettre en place un fonds d’appui à la lutte antitabac indispensable pour pérenniser les acquis.
Cependant, il soutient qu’ils font face à des défis tels que le manque de ressources financières, des législations laxistes et non appliquées, une pauvre coordination. ≪Il nous faut des ressources pour pouvoir continuer à lutter car nous faisons face a des lobbys très puissants. Une augmentation de la taxe sur les cigarettes de 225 francs par paquet réduirait la prévalence du tabagisme de plus de 10%. Dans le même temps, les recettes fiscales augmenteraient de plus de 18 milliards par an≫, révèle-t-il.
Coordonnateur sous régional Cft, Mouhamadou Bamba Sagan indique qu’au Sénégal l’ensemble des taxes d’accises sur les produits du tabac ne représente que 23% du prix moyen de vente au détail. Pour lui, l’impossibilité pour la taxation actuelle d’impacter sur les prix et un accroissement significatif du revenu de l’Etat repose sur deux raisons, notamment une faible base fiscale ; et les lacunes de la taxe de type ad valorem (sur la valeur déclarée en devise locale) comparée a la taxe de type spécifique (sur la quantité constatée en kg ou nombre de paquets).
L’As
Plus de 80% de ces décès surviennent dans les pays a revenu faible ou intermédiaire. Selon l’Oms, la fiscalité sur le tabac et les produits du tabac constituent le moyen le plus efficace pour réduire le tabagisme chez les personnes vulnérables, notamment les jeunes.
Le secrétaire exécutif de la Ligue Sénégalaise contre le Tabac (Listab), Djibril Welle, indique qu’il est possible de financer la sante en taxant le tabac.
« Cela permettra de protéger la sante des populations et de prévenir les maladies chroniques non transmissibles liées a la consommation de tabac et a l’exposition a la fumée de tabac. Des changements de politiques fiscales sont entrepris par les gouvernements des pays Parties à la Convention Cadre de l’Oms pour la Lutte Antitabac, en particulier par le Sénégal. L’un des objectifs recherches dans le cadre de ce projet est de porter la taxe ad valorem sur le tabac actuellement de 65% a 75%, soit une augmentation de 10 points », affirme- t-il.
L’autre objectif, dit-il, est d’instituer une taxe parafiscale en vue de mettre en place un fonds d’appui à la lutte antitabac indispensable pour pérenniser les acquis.
Cependant, il soutient qu’ils font face à des défis tels que le manque de ressources financières, des législations laxistes et non appliquées, une pauvre coordination. ≪Il nous faut des ressources pour pouvoir continuer à lutter car nous faisons face a des lobbys très puissants. Une augmentation de la taxe sur les cigarettes de 225 francs par paquet réduirait la prévalence du tabagisme de plus de 10%. Dans le même temps, les recettes fiscales augmenteraient de plus de 18 milliards par an≫, révèle-t-il.
Coordonnateur sous régional Cft, Mouhamadou Bamba Sagan indique qu’au Sénégal l’ensemble des taxes d’accises sur les produits du tabac ne représente que 23% du prix moyen de vente au détail. Pour lui, l’impossibilité pour la taxation actuelle d’impacter sur les prix et un accroissement significatif du revenu de l’Etat repose sur deux raisons, notamment une faible base fiscale ; et les lacunes de la taxe de type ad valorem (sur la valeur déclarée en devise locale) comparée a la taxe de type spécifique (sur la quantité constatée en kg ou nombre de paquets).
L’As