Les derniers repères officiels qui peuvent servir de baromètre : 182 opérations menées sur toute l’étendue du territoire national et plus de 70 tonnes du produit prohibé saisies dont plus de la moitié dans la région de Dakar. Des opérations éclair qui n’ébranlent pas la machine plastique.
De la production à la commercialisation en passant par l’importation, tout un circuit qui résiste à la loi. Face à ce constat, «il urge de mettre en œuvre certains décrets d’application», réagit Baye Salla Mar. Le président de l’alliance des écologistes du Sénégal invite ainsi l’Etat à prendre des «mesures incitatives».
C’est-à-dire accompagner les entreprises évoluant dans le secteur à se reconvertir dans le recyclage. Elles sont plus de 700 unités qui produisent et distribuent de l’eau filtrée dans les sachets. Et d’ailleurs, les promoteurs ont mené des pressions médiatiques, sans doute en coulisse, pour pousser le ministre de l’Environnement et du développement durable à mettre en stand-by certaines dispositions de la loi contre le péril plastique.
L’ex ministre Abdou Karim Sall avait desserré l’étau sous prétexte des conséquences néfastes de la pandémie de covid-19 sur l’économie nationale. Un sursis pour préserver près de 30 000 emplois directs ou indirects menacés (estimation du collectif qui regroupe les producteurs de plastique). 100 000 mammifères meurent chaque année à cause du plastique
Trois ans après, de l’eau a coulé sous les ponts, Aliou Ndoye est désormais aux commandes. Mais pour le moment, pas de changement de paradigme. «Le plastique est le matériau qui occupe la part dominante et croissante des déchets en mer», fait observer Mamadou Sall Seck. Il s’agit là d’une menace mondiale, ajoute le spécialiste du droit de l’environnement.
Selon lui, «100 000 mammifères meurent chaque année après avoir ingéré des déchets plastiques». L’Homme pourvoyeur du plastique n’est pas épargné par ses conséquences néfastes, notamment sur la santé humaine. Mamadou Sall Seck donne plus de précisions. «Le brûler à ciel ouvert entraine des productions de polluants persistants tels que le dioxine ou le furane qui provoquent l’irritation des yeux, des maladies respiratoires, cardiovasculaires voire des cancers», explique le juriste environnemental. Des risques sanitaires et écologiques qui mobilisent plus que jamais des États, des acteurs de la société civile, des Organisations non gouvernementales
De la production à la commercialisation en passant par l’importation, tout un circuit qui résiste à la loi. Face à ce constat, «il urge de mettre en œuvre certains décrets d’application», réagit Baye Salla Mar. Le président de l’alliance des écologistes du Sénégal invite ainsi l’Etat à prendre des «mesures incitatives».
C’est-à-dire accompagner les entreprises évoluant dans le secteur à se reconvertir dans le recyclage. Elles sont plus de 700 unités qui produisent et distribuent de l’eau filtrée dans les sachets. Et d’ailleurs, les promoteurs ont mené des pressions médiatiques, sans doute en coulisse, pour pousser le ministre de l’Environnement et du développement durable à mettre en stand-by certaines dispositions de la loi contre le péril plastique.
L’ex ministre Abdou Karim Sall avait desserré l’étau sous prétexte des conséquences néfastes de la pandémie de covid-19 sur l’économie nationale. Un sursis pour préserver près de 30 000 emplois directs ou indirects menacés (estimation du collectif qui regroupe les producteurs de plastique). 100 000 mammifères meurent chaque année à cause du plastique
Trois ans après, de l’eau a coulé sous les ponts, Aliou Ndoye est désormais aux commandes. Mais pour le moment, pas de changement de paradigme. «Le plastique est le matériau qui occupe la part dominante et croissante des déchets en mer», fait observer Mamadou Sall Seck. Il s’agit là d’une menace mondiale, ajoute le spécialiste du droit de l’environnement.
Selon lui, «100 000 mammifères meurent chaque année après avoir ingéré des déchets plastiques». L’Homme pourvoyeur du plastique n’est pas épargné par ses conséquences néfastes, notamment sur la santé humaine. Mamadou Sall Seck donne plus de précisions. «Le brûler à ciel ouvert entraine des productions de polluants persistants tels que le dioxine ou le furane qui provoquent l’irritation des yeux, des maladies respiratoires, cardiovasculaires voire des cancers», explique le juriste environnemental. Des risques sanitaires et écologiques qui mobilisent plus que jamais des États, des acteurs de la société civile, des Organisations non gouvernementales